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ON EN PARLE : Salif Diallo au bercail

Publié le mercredi 15 juillet 2009 à 02h00min

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L’ambassadeur du Burkina à Vienne, Salif Diallo, a été aperçu depuis quelques jours à Ouagadougou. Le diplomate, on le sait, porte aussi une casquette politique, en sa qualité de vice-président du CDP chargé de l’orientation et des questions politiques. Les préparatifs du prochain congrès du parti sont-ils à l’origine de cette présence ?

Ou a-t-il pris des congés annuels ? Ce qui est sûr, l’homme ne passe plus inaperçu depuis son interview dans "L’Observateur Paalga". C’est avec un nouveau regard qu’on observe ses faits et gestes. Du côté des Refondateurs nationaux, notamment, le sentiment semble être au soulagement de voir que leurs préoccupations ont été enfin prises en compte par un homme du sérail.


Concours de la douane : des fraudes aux épreuves physiques ?

Les résultats des épreuves physiques des concours des préposés, contrôleurs et inspecteurs de la douane sont tombés le lundi 13 juillet dernier dans la matinée. Ces résultats, affichés au building Lamizana à Ouagadougou, attirent une foule de candidats. L’admission aux épreuves physiques donne droit aux candidats de se présenter aux épreuves écrites qui se dérouleront le 24 juillet. Malheureusement, beaucoup de candidats, surtout au concours des préposés de douane, qui n’ont pas trouvé leurs noms sur la liste des admissibles, se plaignent. Ils contestent cette liste qu’ils trouvent peu crédible. Selon eux, certains candidats qui auraient fait 14’’05 en vitesse et 4’’07 en endurance, sont déclarés admissibles alors que d’autres candidats qui ont fait 12’’05 en vitesse et 3’’17 en endurance ont été purement et simplement recalés. Pire, selon un candidat malheureux, reçu à la rédaction pratiquement en larmes, un candidat qu’il connaît très bien et qui devait courir dans le même centre que lui mais ne s’était pas présenté, a été déclaré admissible.


Lutte contre la pédophilie : Fargass lance l’assaut avec une "Petite fleur"

Rentré en résidence de création à Bobo Dioulasso depuis le 1er juin 2009, l’artiste comédien et metteur en scène ivoirien, Fargass Assandé, en est ressorti le 10 juillet dernier. Dans ses bras, un bébé. Son nom, "Petite fleur". Une nouvelle pièce de théâtre qui se veut une arme pour aller à l’assaut de cette autre plaie de l’humanité qu’est la pédophilie. Présentée en grande première au CCF Henri Matisse le samedi 11 juillet 2009, "Petite fleur" a fait l’unanimité. C’est le moins qu’on puisse dire au regard de l’émerveillement suscité dans la salle et les commentaires d’après-spectacle. Toujours dans le même ton acerbe qu’on lui connait, Fargass ne décolère pas face à ce qu’il considère comme "cette honte de l’humanité, cette bêtise humaine". Avec cette pièce, il entend contribuer un tant soit peu à briser les tabous qui rendent impunis les violeurs, en levant un coin du voile sur ce drame dont on ne par le presque jamais. "Loin de nous la prétention qu’un spectacle résoudrait ce désastre. Mais il contribuera à libérer la parole". Foi de Fargass Assandé. Ont accompagné Fargass dans cette aventure, des comédiens, danseurs et chorégraphes de renom tels Alassane Congo, Alima Nikiéma, Isaac Kemo, Yao Kouassi Sylvain dit Crochet, etc.


Festival vacances basket : rendez-vous le 20 juillet avec l’APROBBA

Après la réussite de la première édition du festival vacances basket en 2008, l’Association pour la promotion du basketball (APROBBA) organise une deuxième pour ces vacances 2009. En effet, cette 2e édition du camp vacances basket se tiendra du 20 juillet au 29 août 2009 en collaboration avec la mairie de Boulmiougou et le secrétariat permanent des Engagements nationaux. Le président Souleymane Yaméogo et son équipe de l’APROBBA ont concocté un programme où on retrouve en plus de la formation et du renforcement, des acquis de la balle au panier, la sensibilisation routière et sur la santé, et bien d’autres aspects tous les jours du lundi au vendredi de 7h30 à 12 et de 15h à 17h sur le plateau omnisports de la SONABHY. Le festival concerne les enfants et jeunes de 3 à 18 ans. Le but recherché par l’APROBBA est de créer pendant les vacances un cadre de formation sportive et éducative.


"La barbe de l’Imam" en librairie

"La barbe de l’Imam", c’est le titre du nouveau recueil de nouvelles que vient de publier Burkina Livres, éditeur basé à Bobo et militant notamment pour la disponibilité des livres scolaires à travers une "édition pour tous". "L’ambianceur", "Le communiqué", "Poéton", "L’intrus", "Le cœur dans la main", "La femme de l’imam", "Le mariage n’aura pas lieu", etc., sont des titres des nouvelles de ce recueil, dont la plupart ont été publiés dans le quotidien "Le Pays", dans la rubrique "Nouvelle du vendredi ». Certaines ont été primées lors de concours nationaux ou internationaux. Ainsi, "L’ambianceur" a été primé au 6e concours de nouvelles de Milly-la-forêt en France ; "L’intrus" et "Au commencement" ont respectivement reçu les 1er et 3e prix du Club artistique et littéraire Nazi Boni de l’Université de Ouagadougou (CLANBUO) en 2005 et 2006. Les relations humaines, l’amour, l’amitié, les croyances, les pratiques ancestrales, la formation et l’emploi dans un monde en perpétuelle évolution sont les réalités qu’évoque l’auteur, Amadou Katagba, à travers ces nouvelles. Le recueil est disponible en librairie au prix de 1500 F CFA.


Excellence à l’école primaire : le maire de Dafra poursuit son aventure

La 3e édition du prix de l’excellence dans les CEB de l’arrondissement de Dafra à Bobo Dioulasso a eu lieu le 7 juillet 2009. Initiative du maire dudit arrondissement, Sidi Sanogo, ce prix récompense depuis 3 ans les meilleurs élèves et enseignants des 3 CEB de l’arrondissement (Bobo 1, Bobo 4 et Bobo 6). Des complets de pagnes, des vélos, des kits scolaires et des parcelles ont été les récompenses octroyées aux lauréats de cette édition.


Politique de loisirs au Burkina : le plan d’actions validé

Le plan d’action de mise en œuvre de la politique nationale des loisirs a fait l’objet, du 2 au 3 juillet 2009, à Bobo Dioulasso, d’un atelier de validation. Adopté par décret, en conseil des ministres le 21 avril 2009, le document de cette politique, conformément à la recommandation d’un atelier antérieur, devait être accompagné d’un plan d’actions de mise en œuvre. C’est le projet de ce plan qui a fait l’objet de débats durant ces deux jours à Sya. Il s’agit, selon le mot du ministre en charge des loisirs, à travers cette politique, de dépasser certains aspects pour parvenir à une vision holistique des besoins en matière de loisirs. Cela à travers une démarche SMART, c’est-à-dire que toute activité doit être Spécifique, Mesurable, Appropriée, Réaliste et réalisable dans le Temps. Au terme de 2 jours de débats bien nourris ayant permis l’enrichissement du projet, un document global consensuel, structuré autour de 3 stratégies essentielles, a été mis au goût du jour. Il s’agit notamment du renforcement du cadre d’intervention des acteurs, le développement de la pratique des loisirs, la création des conditions favorables à l’émergence d’une industrie des loisirs.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 15 juillet 2009 à 11:01, par Soutong-nooma En réponse à : ON EN PARLE : Salif Diallo au bercail

    pour le concours des douanes :
    je pense que le candidat qui s’est presente a la redaction avec des larmes doit denoncer cette fraude dont il a des elements de preuves ; du momment ou il dit connaitre l’interesse qui ne s’est pas presente aux epreuves sportives mais qui a son sur la liste des admissibles.

    Soutong-nooma

    • Le 16 juillet 2009 à 03:32, par Lexys En réponse à : ON EN PARLE : Salif Diallo au bercail

      Les dires du candidat plaignant ne sont sans doute pas denudés de tout fondement. J’ai moi-même passé ce concours au niveau des inspecteurs en 1995. Admissible après les épreuves écrites, je me verrai notifié la mention "recalé à l’issue des épreuves sportives". Pourtant, le premier admis de la liste était derrière moi après ces épreuves sportives. C’est pas loin d’être une mafia !!!

  • Le 15 juillet 2009 à 14:13, par Alkapone En réponse à : ON EN PARLE : Salif Diallo au bercail

    qu’on en finisse avec ces histoires. Tertus, voila un cas concret pour enfin mettre en pratique ce que tu dis.

  • Le 15 juillet 2009 à 14:45, par YIRIMEA/OUAHIGOUYA En réponse à : ON EN PARLE : Salif Diallo au bercail

    BIENVENUE CAMARADE TON ABSCENCE NOUS PESAIT TRES TRES LOURDEMENT
    LE MINISTRE DE LA FONCTION PUBLIQUE DOIT CONTINUER A TRAQUER LES FAUSSAIRES AUX CONCOURS PUBLICS CAR CE QUI SE PRATIQUE A L’ECRIT DANS LES SALLES POURRAIT EGALEMENT EXISTER DANS LES EUPREVES SPORTIVES IL N’A QU’A BIEN OUVRIR LES YEUX

  • Le 15 juillet 2009 à 18:04 En réponse à : ON EN PARLE : Salif Diallo au bercail

    Arretez de nos parler de ce Salif Diallo . Parler plutot de son jugement pour detournrment du denier public

  • Le 15 juillet 2009 à 19:22 En réponse à : ON EN PARLE : Salif Diallo au bercail

    des parcelles octroyées à des enseignants en guise de recompenses pour l’excellence des resultats obtenus !! d’où viennent ces parcelles ? doit-on comprendre que le maire dispose d’un lot de parcelles pour en faire des recompenses ! ou c’est simplement un prelevement sur le lot des parcelles qu’il s’est octroyé ? quelque soit la reponse à ces questions il est evident que c’est une mise en exergue des politiques mafieuses de lotissement. il est inadmissible que le maire puisse disposer de parcelles pour en faire cadeau au moment où d’honnetes citoyens n’ont pas été satisfaits en matière de demandes de parcelles. une fois de plus voilà un cas qui merite une enquete approfondie et le premier ministre, venu pour sauver le faso, est interpellé

  • Le 24 juillet 2009 à 16:35, par allah En réponse à : ON EN PARLE : Salif Diallo au bercail

    il faut qu’une deuxieme revolution eclate pour que nous enfant de pauvre puissions regler les compte de ces bandits au cols blanc.pour la douane c’est normal puisque on sait que beret noir c’est enrichissement rapide.tout ceux qui veulent labas se sont des voleur.que restera t_il de nootr budget si on recrute des dealeur pr gerer l’economie ?ce ki est sur je connai l’enfant d’un DG d’une societe au burkina qui bosse au USA a cout d’une vingtaine de million par an.mettons nous tous dans notre tete que nous voulons une2e revolution.

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