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Une Lettre pour Laye : Salif crée l’émoi au CDP

Publié le vendredi 10 juillet 2009 à 03h00min

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Le dolo de la vieille Pogbi se laisse boire, mais rendez-vous tout de même au champ, où l’herbe sauvage, de plus en plus déconcertante, dicte sa loi aux semis, éprouvés jusque-là par le manque de pluies. D’où mon invite à redoubler les efforts, après les précipitations inespérées de ces derniers jours, pour ne pas être la risée de tout le village quand sonnera l’heure des récoltes. Le dolo peut donc attendre même si, maintes fois, il a résolu bien des problèmes. En tout cas, cette semaine encore, le ciel a bien voulu ouvrir ses vannes, avec les conséquences que l’on sait, pour vous accompagner dans votre dur mais exaltant labeur.

Les relevés pluviométriques dans nos différentes stations ne parlent-ils pas d’eux-mêmes ?
Dori : 4,8 mm ; Ouahigouya : 76,6 mm ; Ouagadougou- aérodrome : 24, 0 mm ; Dédougou : 59,2 mm ; Fada N’Gourma : 28, 0 mm ; Bobo-Dioulasso : 2,4 mm ; Boromo : 2,5 mm ; Pô : 9,8 mm ; Gaoua : 37, 9 mm ; Bogandé : 13,5 mm.

Oui, cher cousin, la nouvelle a déjà fait le tour du village mais il ne serait pas de trop qu’on y revienne, surtout qu’il s’agit d’une première sous la IVe République.
De quoi s’agit-il ?

Eh bien, le général de brigade Ali Traoré, chef d’état-major général des Forces armées nationales burkinabè, vient d’acquérir sa troisième étoile, faisant de lui désormais un général de division.

Telle est, en effet, la volonté du président du Faso, exprimée aux termes d’un décret pris le 07 juillet 2009. En fait, cette promotion avait un goût un peu amer, puisque, dès le lendemain, Ali Traoré était remplacé à son poste par le général de brigade Dominique Djendjéré, jusque-là chef d’état-major de l’Armée de terre.

Il faut dire, cher cousin, qu’il porte bien son nom, celui-là car le “guenguéré” n’est autre qu’une danse guerrière assez rythmée pratiquée jadis surtout dans la région de Manga. Ce mercredi aura en fait consacré un jeu de chaises musicales dans la Grande Muette, car Djendjéré devenu CEMGA, a été remplacé à l’Armée de Terre par le colonel-major Kodjo Lougué tandis qu’un autre colonel-major, Abraham Traoré, devenait chef d’état-major de l’Armée de l’air.

Le colonel Hermann Marie Omer Bambara, lui, a été nommé chef d’état-major adjoint de la Gendarmerie nationale. J’imagine déjà ton impatience d’être à l’arrosage de ces heureux élus, mais tends l’oreille, car point de doute que tu y seras aux premières loges, avec ton coq immaculé engraissé depuis des lustres.

Cher Wambi, je me doutais bien que l’interview accordée par Salif Diallo, depuis son goulag doré de Vienne, à L’Observateur Paalga dans sa livraison du mercredi 8 juillet 2009 ferait des vagues dans le monde politique burkinabè et singulièrement au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). L’ambassadeur du Burkina en Autriche y propose, en effet, ni plus ni moins que la dissolution de l’Assemblée nationale et l’instauration d’un régime parlementaire « pour éviter la patrimonialisation de l’Etat ».

Des propos plutôt surprenants de la part de quelqu’un qui, même « exilé », n’en demeure pas moins un élément du système. Selon certaines sources, cher cousin, le Bureau exécutif national (BEN) du CDP, réuni l’après-midi du jour de la parution de l’interview pour préparer son prochain congrès, n’a pas manqué d’ apprécier l’attitude et les propos de Gorba, jugés inopportuns par certains.

Au cours des débats, d’aucuns auraient même proposé d’adresser une demande d’explication à l’intéressé dès hier, mais je ne sais pas si cette décision a finalement été prise. Par ailleurs, on susurre que ses lieutenants restés au pays ont intérêt à bien se tenir pour éviter d’être des victimes collatérales de cette situation. Enfin, il semble que cette nouvelle donne, qui risque d’être le feuilleton politico-juridique des vacances, pourrait faire prendre au prochain congrès une autre tournure.

Finie donc l’année scolaire 2008-2009 pour les élèves du primaire et du secondaire, qui prennent le chemin des vacances avec des fortunes diverses ! Chacun ne récolte-t-il pas ce qu’il a semé ? Bravo ! donc aux meilleurs, et courage aux autres. Mais pour les enseignants, à l’image de ceux du collège Saint-Jean-Baptiste de la Salle, c’est un autre défi qui se profile à l’horizon.

Un défi qui ne pourrait être relevé sans l’apport de tous, parents d’élèves, anciens élèves, autorités politiques et administratives, bonnes volontés... Il est de notoriété publique que cet établissement, fondé par l’Eglise catholique, qui fut le berceau de bien des cadres de ce pays, et pas des moindres, fait la fierté de l’enseignement privé au “Pays des hommes intègres”.

Ce n’est donc pas un fait du hasard si, à l’aube de chaque rentrée, les candidatures pour l’intégrer se comptent par milliers. Mais comment répondre à une si forte sollicitation, au regard de l’exiguïté des locaux ?

Pour les Frères enseignants, en tout cas, pas question de reculer. D’où cet ambitieux projet d’agrandissement de l’établissement, dont la première étape courra de 2009 à 2011, la deuxième de 2012 à 2014, et la troisième de 2015 à 2025. Objectifs visés dans l’immédiat (2009-2011) : aménager et équiper deux bâtiments de salles de classes dans la cour ;

- transférer les classes du premier cycle sur le site actuel de l’école de la Salle ;
- construire deux bâtiments R+2 ;
- tripler les classes du premier cycle ;
- ouvrir une série littéraire ;
- répondre aux exigences infrastructurelles du projet ZACA.

Bref, cher cousin, inutile de te dire que l’extension de la Salle est un projet qui va coûter les yeux de la tête, puisqu’à ce qu’on dit le budget culminerait à quelque 360 000 000 de nos francs CFA. Alors, où les disciples de saint Jean-Baptiste de la Salle trouveront-ils cet argent pour nous accompagner dans l’enseignement et l’éducation de nos enfants ?

Eh bien, cher cousin, tu sais la partition que tu devras jouer dans le sacerdoce, et nul doute que tu seras des premiers à délier les cordons de la bourse pour l’exemple. Ne me fais donc pas mentir et passe le message à toutes les bonnes volontés.

Dans ma lettre du 03 juillet 2009, cher Wambi, je te contais le calvaire des pensionnés de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) qui avaient pratiquement élu domicile à la Direction régionale à Ouagadougou. Mon interpellation n’est pas du tout tombée dans l’oreille d’un sourd, et j’en veux pour preuve cette prompte réaction du Service de communication et des relations publiques de la CNSS qui m’est parvenue. Lis plutôt :

“Dans l’Observateur paalga n°7416 du vendredi 03 au dimanche 05 juillet 2009, dans la rubrique une Lettre pour Laye, vous faites état de ce qu’à la Direction régionale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) à Ouagadougou, les vieux pensionnés font le pied de grue pour percevoir leurs maigreurs, en vain.

Vous vous demandez, à juste titre, si la thèse de la panne collective d’ordinateurs avancée par des agents est crédible. La Caisse nationale de sécurité sociale voudrait, par cet écrit, assurer ses assurés en général et les retraités en particulier, qu’elle met tout en œuvre pour améliorer la qualité de ses prestations.

Concernant la situation vécue par les retraités les 1er et 2 juin 2009, il s’est agi d’une affluence inattendue pour la perception de l’avance scolaire. Car, pour tenir compte de la préférence générale des pensionnés, un seul mode de paiement est utilisé pour les avances scolaires : le traitement en espèces aux guichets.

Du même coup, même ceux qui perçoivent d’habitude leur pension par virement bancaire viennent pour la circonstance au siège de la Direction régionale. L’activité de paiement s’est déroulée durant 48 heures. La Direction régionale de Ouagadougou compte 13 531 pensionnés, et pour ces avances scolaires, tout le monde a voulu percevoir pour lui le même jour et au même moment, d’où la grande affluence et l’encombrement de nos guichets.

Ce qui est à noter, c’est que l’affluence a allongé les temps d’attente. La Caisse nationale de sécurité sociale, consciente de sa mission, et pour éviter les longues files d’attente, a procédé à la bancarisation des pensions, mode de paiement qui pourrait désormais s’appliquer au paiement des avances scolaires pour les pensions bancarisées et selon un calendrier pour celles payées à nos guichets.

En tout état de cause, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) s’excuse auprès des pensionnés pour les désagréments subis au cours de cette opération. Assuré par avance de votre bonne compréhension, je vous prie d’agréer, monsieur le Directeur général des Editions l’Observateur paalga, l’expression de mes salutations distinguées.

Le service Communication et Relations publiques de la CNSS

Cette explications suffira-t-elle à calmer le courroux des papys ? Je l’espère, mais passons.

Voilà, cher Wambi, qui nous ouvre maintenant le carnet secret de Tipoko l’Intrigante. Que nous réserve-t-elle cette semaine donc ?

- Finaliste du concours CNN Multichoice African journalist 2009 Awards, notre confrère Alain Zongo, dit Saint Robespierre, s’envolera lundi 13 juillet 2009 pour Durban, en Afrique du Sud, où il participera à la grande cérémonie de remise de trophées aux meilleurs journalistes africains de l’année. Déjà lauréat en 2007 de ce concours journalistique, le plus prestigieux de notre continent, notre grand reporter se rendra au pays de Nelson Mandela en compagnie de Viviane Tiendrébéogo de la Télévision nationale ; elle aussi figure parmi les 15 sélectionnés du Prix.

Cette année, ce sont donc deux Burkinabè qui arrivent en finale parmi 2800 candidats, toutes catégories confondues (francophones, anglophones et lusophones). Croisons maintenant les doigts pour que nos deux représentants figurent sur la short list des lauréats de ce prix institué en 1995 en vue de cultiver l’excellence dans la presse africaine.

- Décidément, notre Grand Chancelier des Ordres Nationaux n’est jamais à court d’idées quand il s’agit de promouvoir ou de booster le civisme et le patriotisme chez ses compatriotes. En effet, alors qu’il passait le mardi 30 juin 2009 devant la Commission d’arbitrage budgétaire au ministère de l’Economie et des Finances, il constata que, parmi les nombreux cadres qui entouraient madame la ministre déléguée chargée du Budget (présidente de la commission), et dont la majorité était tirée à quatre épingles, personne ne portait le pins aux couleurs nationales sur le revers de sa veste.

Ce qui eut le don de l’irriter et de l’offusquer fortement. Après donc les échanges sur le budget 2010 de son institution, et avant de prendre congé de ses hôtes du jour, le Grand Chancelier fit remettre à madame la ministre déléguée un lot de pins et de drapeaux avec pour consigne de les faire acheter par tous les ministres et présidents d’institutions qui vont passer devant sa commission, au bénéfice de leurs cadres.

Cela, à raison de 2000 FCFA le pins et 4500 FCFA le drapeau. Quand on sait que c’est une trentaine de ministres et une dizaine de présidents d’institutions qui auront défilé pendant deux semaines (du mardi 30 juin au jeudi 09 juillet 2009) devant cette commission, on imagine le coup réussi par notre magistrat Grand Chancelier.

En tout cas, il n’est pas rare de voir ces derniers jours, dans nos ministères et institutions, des cadres (à commencer par ceux des Finances) arborer fièrement leurs pins sur la poitrine. Seul bémol, alors que les pins s’arrachaient comme des “tab-né-no” de Boussé, les drapeaux, à cause peut-être de leur prix, prohibitif, faisaient, eux, moins recette.

- Le 8 juillet dernier, le ministère de l’Environnement et du Cadre de vie a voulu réitérer ce qu’il a initié depuis un an : une journée à faible émission de CO2. Plusieurs activités y étaient prévues telles les marches, les déplacements en bus... et surtout celui de ministres à vélo pour le conseil à Kosyam. On se rappelle qu’en 2008 plusieurs ministres avaient offert ce spectacle du côté du palais de Koulouba.

Abandonner les 406 et venir à deux-roues, en l’occurrence à vélo, cela diminue certes l’émission de ce gaz mortel pour la couche d’ozone, mais ce mercredi 8 juillet 2009, les ministres n’ont pas compté avec la pluie, qui est tombée drue depuis la nuit, jusqu’à 10 heures de cette journée consacrée à la protection de la couche d’ozone. Conséquence : du côté de Kosyam, les membres du gouvernement étaient dans leurs véhicules 406 à tuyau d’échappement catalytique, qui, on le sait, dégage peu de gaz carbonique.

En effet, ce ne sont pas de vieux tacots qu’on voit en ville et qui enfument tous les passants. Ce qu’on aurait aimé voir, c’est Salifou Sawadogo, titulaire du département de l’Environnement, déboucher à ce conseil des ministres à vélo suivi de Laurent Sédogo de l’Agriculture et de Filippe Savadogo, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement.

Il y a bien des “imperméables” pour ça ! Et puis, ce n’est que la pluie. Peut-être une prochaine fois, car, si une telle initiative a pour finalité de marquer le coup dans la lutte contre le réchauffement climatique, il faut éviter qu’elle soit perçue, côté gouvernemental, comme une simple publicité. La pluie fait partie de la climatologie, non ?

- Depuis l’annonce de la parution de la Revue internationale de philosophie “Le cahier philosophique d’Afrique (cf. Lettre du 19 au 21 juin 2009), ils sont nombreux qui ne cessent de frapper aux portes de l’Observateur paalga pour se la procurer en vain. Alors, Professeur Mahamadi Savadogo, où donc trouver ce précieux sésame ?

- Les protagonistes du site aurifère de Fougongoué, dans le département de Sidéradougou, dans la Comoé, étaient appelés à la barre le 7 juillet 2009. Ce dossier, qui fait grand bruit depuis la sortie médiatique dans la capitale burkinabè du Syndicat national des orpailleurs artisanaux et traditionnels du Burkina (SYNORARTRAB) en juin dernier, était en effet enrôlé au tribunal de grande instance de Banfora, où des meneurs dont Idrissa Bélem, Kafando Issiaka, Zoré Hamado, Tapsoba Gomtige et Sawadogo Charles comparaissaient avec pour chef d’inculpation, “menaces sous condition”.

La partie civile, quant à elle, était constituée de : Ouédraogo Karim, Soré Moussa, Kindo Boureima, Sawadogo Mahaman et Ouédraogo Hamidou. A l’appel, le dossier n’a pas été débattu, faute de protagonistes, et a été renvoyé au 18 août prochain. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les exploitants de ce site sont désormais dos à dos avec, d’un côté, les orpailleurs, et, de l’autre, la société d’exploitation, SOMIKA (Société Minière Kinda Adama).

Depuis le 5 juin 2009, des troubles sociaux ont amené les forces de l’ordre à procéder à la fermeture précoce de ce site peu avant la date officielle prévue début juillet 2009. Les raisons d’une telle fermeture prématurée, la crise entre la SOMIKA, détentrice du permis d’exploitation, et les orpailleurs, avec comme pomme de discorde les prix d’achat du minerai.

Les orpailleurs, leur leader Idrissa Bélem en tête, dénonçaient les prix, fixés en déçà de leurs attentes par la société ayant le titre d’exploitation. Les forces de l’ordre ont été obligées de rétablir l’ordre, suite à une révolte contre les responsables de la SOMIKA.

Cette société, au regard des taxes versées à l’Etat, se verrait dans la nécessité de réajuster les prix. C’est dans ce climat, déjà délétère, qu’une sortie frauduleuse de sacs de minerai, effectuée, semble-t-il, par le sieur Idrissa Belem, en dépit des règles établies, aurait été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ce 5 juin 2009 suite à la réaction de la SOMIKA

Conséquences : la SOMIKA a essuyé de lourdes pertes avec des hangars et des machines saccagés, selon la gendarmerie qui a fait le constat. Si cette descente de la gendarmerie a permis de rétablir l’ordre, depuis, les protagonistes n’en démordent pas. Outre ce procès en perspective, la conférence de presse du 2 juin dernier semble faire des mécontents du côté de la gendarmerie qui s’attellerait à entendre les responsables du SYNORARTRAB à Bobo.

- Des détentions aux GMB
Que se passe-t-il à la Nouvelle Société des Grands Moulins du Burkina (SN-GMB) ? Depuis quelques jours, et selon des sources proches de cette entreprise, deux de ses responsables sont en détention à la gendarmerie de Banfora : il s’agirait du directeur d’exploitation adjoint par intérim, Sandwidi Urbain, et du comptable, Soma Richard.

Cette détention serait liée à une affaire de plus d’une dizaine de millions dont le PCA, Salif Koussouka, leur reproche la disparition. A ce que l’on avance dans certains milieux de la ville de Banfora, cette somme aurait servi à régler les droits de l’ex-directeur général, Barrier Louis Marie, licencié le 18 juin dernier. Il serait reproché aux détenus de l’avoir fait sans certains avis, et les pandores chercheraient à élucider cette affaire, qui suscite beaucoup d’interrogations dans la cité du paysan noir.

Les meuniers, dont certains menaceraient de marcher ne sont pas indifférents à ces détentions. Pour l’heure, en attendant la fin des enquêtes, les gens se perdent en conjectures. Par ailleurs, pendant qu’il y a de tels litiges financiers au sommet, une note autorisait plus d’une vingtaine de meuniers à réintégrer l’entreprise depuis le 18 juin 2009. Sans statut clair, ceux-ci attendent d’entrer en possession de leurs arriérés de salaires.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin, Passek Taalé.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 10 juillet 2009 à 20:37, par Sidnooma USA En réponse à : Attention au cameleon

    Soyons tres vigilants. Salif apparait critique de la situation politique nationale mais si vous lisez bien entre les lignes et en referrence à son histoire politique ses declarations ne sont pas innocentes : Ce monsieur ROULE pour Blaise et sa propre peau.C’est encore un stratageme pour modifier la constitution et donner deux nouveaux mandats au blaiso apres 2015.Le probleme politique et social du Burkina aujourd’hui ce n’est pas l’Assemblee : ces messieurs et dames de l’AN ne sont que de grands dormeurs, exceptés les petits agitateurs de l’opposition,qui n’ont aucun pouvoir.Le pouvoir est detenu par Blaise et sa famille.Le probleme du Burkina, l’âne même le sait,c’est...Suivez mon regard....

  • Le 19 juillet 2009 à 13:05, par TOUISSIDA PATOUNIZAMBO En réponse à : Une Lettre pour Laye : Salif crée l’émoi au CDP

    Quoi d’étonnant dans cette réaction négative de Rock et ses ouailles, grands Gouroux du fameux CDP ? De la déclaration franche de Salif DIALLO qui à mon sens n’avait pour but que de suggérer une évolution positive de la démocratie dans notre pays.

    Ceux qui ont eu cette réaction négative ont simplement peur. Composés à environ 99% de personnes incapables de mobiliser chacun dix (10) personnes sur la base de leurs propres convictions du reste "BIEN FAUSSES", ceux-ci ne peuvent et ne voudront entendre quoique ce soit de qui que ce soit pouvant et devant toucher à leurs semblants intérêts.

    Mieux, le Président de ce Parti qu’on n’a pas besoin de nommer dont la seule aspiration du moment et à venir est de "REMPLACER BLAISE COMPAORE" à son Fauteuil ne saurait accepter l’avènement de cette proposition qui visera à reléguer au rang honorifique le poste de Président qu’il vise. En effet, après avoir occupé les Postes de Directeur de Cabinet de la Présidence, de Ministres, de Premier Ministre et de Président de l’Assemblée Nationale, quelle progression doit-il atteindre si ce n’est celle d’accéder au Poste de Président.

    Mais attention ! Blaise n’est pas né de la dernière pluie. Mieux, lui même et ses ouailles tels Simon Compaoré, Korsaga Frédéric, Diakité Seydou, Boly Yéro et j’en passe, sans oubler SALIF DIALLO, ne sont que les fabrications de Blaise Compaoré. N’est-ce pas une ingratitude que d’en vouloir à son Poste ?

    Quoique l’on dise de SALIF DIALLO (en bien comme en mal), si des diagnostocs sérieux peuvent et doivent être faits avec une publication sincère des résultats qui en découleront, on constatera que d’eux tous (exception faite du Président Blaise Compaoré), seul SALIF DIALLO a vraiment marqué de façon indélibile et ce, de façon positive, son passage au Gouvernement. En tout cas par rapport à Rock, à Simon et que sais-je encore.

    Salif Diallo avec ceux-là même qui le décrient aujourd’hui m’ont fait du mal. Beaucoup de mal. Ils ont cassé ma carrière depuis 25 ans pour assouvir et couvrir des intérêts à eux personnels. Donc en clair, je ne devrais pas aimer Salif Diallo (logiquement).

    Mais la grandeur de l’homme demeurant à sa philosophie et à sa hauetur de vue, j’estime qu’il est et restera honnête de restiture les choses dans leurs contextes et dire la vérité.

    Depuis peu, on observe les actions qui sont menées pour salir, voir dénaturer la position de Salif Diallo dans son terroir au profit de Badini qui, malheureusement ou heureusement, n’est que le fruit de la fabrication de Salif Diallo. 9à aussi, on le sait.

    Pour conclure, je ne peux qu’inviter le Président Blaise Compaoré de laisser à Dieu ses ENEMIES (il s’en chargera) et de mieux s’occuper de ses AMIS.

    HOUPHOUET BOIGNY l’a bien compris et celà lui a souri.

    A BON ENTENDEUR SALUT !

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