Selon Etienne Traoré, le RDS de Wendlassida François Ouédraogo et du député Dima de Boussouma, a peut-être été créé suite aux difficultés politiques qui ont surgi après la disparition du fondateur du PDP/PS et non sur des querelles ethniques. Dans cette lettre dont Kantigui vous livre le contenu, Etienne Traoré apporte sa part de vérité sur la dislocation du PDP/PS.

A l’occasion de leur conférence de presse du samedi 20 juin 2009, des dirigeants du Rassemblement pour la démocratie et le socialisme (RDS) ont, en partie, justifié leur retrait du PDP/PS par l’existence au sein de ce parti de « problèmes ethniques ». J’en suis scandalisé et désagréablement surpris car c’est bien la première fois que de tels propos soient tenus.

Je m’inscris en faux contre de telles contrevérités qui sont de nature à discréditer tous ceux qui ont déjà milité au PDP/PS.
Ils auraient, en effet, par leur silence, couvert ces « problèmes ethniques » au lieu de les résoudre ! J’ai ici une pensé particulière pour le professeur Joseph Ki-Zerbo, progressiste et patriotique constant qui a toujours pratiqué l’ouverture politique dans ce pays : MLN, UPV, FPV, CNPP, PDP, PDP/PS. Il est ainsi, lui aussi, injustement atteint par de tels propos. Celui qui est fidèle à sa mémoire, se bat automatiquement et nécessairement pour son peuple, quel que soit le cadre.

Pour moi, entre le respect de sa mémoire et le service du peuple, ce n’est point une question d’alternative mais bel et bien une question de continuité. Nous tous, hier responsables au PDP/PS, n’avons pas su gérer l’après Ki-Zerbo. Je reconnais que ceux qui se sont érigés en héritiers historiques et naturels du professeur, par leurs propos et leurs actes, ont porté la principale responsabilité dans le déchirement du PDP/PS caractérisé, entre autre, par le départ de presque tous ceux qui n’ont pas été MLN : des personnalités et d’anciennes formations politiques que le professeur avait su rassembler.

Je reconnais aussi que, peut-être en dehors du Boussouma, aucun d’entre nous ne faisait le consensus nécessaire autour de son nom pour diriger le parti. Cela s’explique entre autre, par les difficultés politiques énormes qui sont inhérentes aux remplacements des fondateurs historiques et charismatiques. Et cela n’est pas propre au PDP/PS ! Bien d’autres partis nationaux connaîtront tôt ou tard ce même terrible problème.

Au regard de tout cela, où sont les « problèmes ethniques ? » Je rappelle d’ailleurs que le professeur Ki-Zerbo a été remplacé par le professeur Ali Lankoandé, lui-même remplacé par l’actuel Président Kaboré François. Où sont les « problèmes ethniques ? ».
Tout n’a pas été négatif au PDP/PS et moi je me réclame fièrement d’une partie de son histoire. Evitons, à mon sens de persévérer à trop nous critiquer entre nous, au point même de nous auto-flageler inutilement et injustement.

Etienne TRAORE, enseignant à l’Université de Ouagadougou

Du respect pour les forces publiques

Kantigui a assisté lundi dernier à une scène pas très honorable pour le pays des Hommes intègres.
Des usagers de la circulation sur une motocyclette ont refusé de s’arrêter au coup de sifflet des agents de police après avoir brûlé le feu tricolore sur l’avenue de la BCEAO. L’un des policiers s’est lancé à leur poursuite et a réussi à empoigner l’un des usagers fautifs.
Ces derniers usaient de toutes leurs forces pour s’échapper lorsque le portable de l’un d’eux s’est fracassé sur le bitume. Le propriétaire a eu assez de courage pour abandonner son précieux appareil que le policier s’est empressé de ramasser. Kantigui qui n’a pas suivi la fin de la scène interpelle les usagers sur leur responsabilité. Le respect des règles de la circulation est de l’intérêt de la société. Ceux qui décident de les outrepasser doivent en assumer les conséquences en cas d’accident ou lorsqu’ils sont pris en flagrant délit.

Le refus d’obtempérer doit être sévèrement puni, car la société se transformerait en jungle si les règles établies n’étaient pas respectées de même que les gens qui sont censés assurer la sécurité. Force doit rester à la loi. Et ce type de comportements doit être puni de manière exemplaire, conseille Kantigui.

Un tournoi de la Jeunesse unie à Koudougou

Il est parvenu à Kantigui, de sources concordantes, que Koudougou, capitale du Boulkiemdé, abritera samedi 21 juillet 2009, le lancement du tournoi de maracana de la Jeunesse unie de Koudougou.
Initié depuis deux ans par M. Blaise Zongo, directeur du contrôle des opérations budgétaires à la direction générale du contrôle financier du ministère des Finances et membre du Conseil d’administration des éditions Sidwaya, ce tournoi regroupe plusieurs équipes sportives venues de tous les secteurs de la ville de Koudougou. En toile de fond, contribuer activement, à travers le sport, au renforcement de la solidarité, de l’esprit de construction de la région du Centre-Ouest et de Koudougou, dans un élan unitaire, quelle que soit la couleur philosophique, politique, etc.
Voilà qui mérite grandement soutien par ces temps qui courent, notamment du côté du Boulkiemdé.

Des réfugiés mécontents

Kantigui a ouï dire que des personnes réfugiées au Burkina Faso dénoncent avec véhémence la manière dont est actuellement gérée la Commission nationale pour les réfugiés (CONAREF).
Elles reprochent au coordonnateur le mauvais fonctionnement des services qui entraîne notamment une lenteur dans la délivrance des laissez-passer et d’autres documents dont elles ont besoin.
De plus, selon ces réfugiés, ils vivent un calvaire lors des assemblées générales, du fait de l’exiguïté des locaux de la CONAREF.
Kantigui espère que des décisions seront prises pour une meilleure collaboration entre les réfugiés et leur structure de rattachement.

Le bar-dancing "Tamini de Kasseto" du secteur n°27 condamné pour nuisances sonores

Kantigui a reçu une lettre des riverains du bar- dancing "Tamini de Kasseto" du secteur n°27 de Ouagadougou, faisant état de leur joie après la condamnation dudit bar par la justice, pour ses nuisances sonores. Kantigui vous laisse découvrir les raisons d’une satisfaction.
Courant février 2008, excédés par les nuisances sonores insupportables que leur causaient le bar-dancing “Tamani de Kasseto", des représentants des riverains du bar avaient fait publier un écrit dans Le Pays n°4058 du 19 février 2008 et dans le Sidwaya n°61l8 du 22 février 2008 pour exprimer leur raz-le- bol et dénoncer cette situation. Suite à l’échec des différentes tentatives, avant et après cet écrit, de trouver des solutions à l’amiable avec le propriétaire et le gérant du bar, les chefs de familles avoisinant le bar ont fini par se confier à la justice burkinabè, précisément au tribunal de grande instance de Ouagadougou.

En son audience du 05 juin 2009, le juge de référé a rendu la décision dont voici l’essentiel de la teneur : « désormais aucune animation sonore provenant dudit bar ne doit être audible à plus de 20m à la ronde à compter du prononcé de la présente ordonnance ; prescrivons également l’élévation des murs dudit bar de sorte à surplomber le sommet du toit de la piste de danse d’au moins 1m aux alentours de tout le bar, ainsi que tous les autres aménagements appropriés, de manière à pouvoir élever les décibels de musique ou des animations sonores sans que le bruit excède la distance ci-dessus autorisée dans un délai de trois (03) mois à compter du prononcé de la présente ; prescrivons également qu’un vigile soit affecté ou recruté pour être placé à l’extérieur du bar aux fins de veiller à la sécurité, la salubrité, la moralité ainsi que la fluidité des pourtours extérieurs du bar, ce dans un délai d’une semaine à compter du prononcé de la présente ordonnance ; disons que toutes ces prescriptions sont faites sous peine de la contrainte ou de la fermeture temporaire ou définitive du bar par notre autorité référée à cet effet par tout intéressé ; déboutons messieurs "le propriétaire du bar et le gérant", de leur demande de frais. Condamnons "les mêmes messieurs" aux dépens.
Les plaignants sont satisfaits de cette décision de la justice et ils espèrent qu’elle sera respectée à la lettre par le gérant du bar.

Les représentants des riverains

Les meilleurs élèves de Ladiana récompensés

Kantigui a appris de source digne de foi que sous la houlette du président de l’Association pour le développement de Didyr, les meilleurs élèves des écoles A et B de Ladiana seront recompensés. La cérémonie de remise des fournitures scolaires aura lieu le samedi 11 juillet 2009 à 10 heures. Kantigui a ouï dire que les Bissa, ayant appris l’initiative des fils du Sanguié, sont prêts à envahir Didyr.

Kantigui

Sidwaya