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Boussouma : un vent violent endeuille la population

Publié le vendredi 3 juillet 2009 à 02h28min

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Dans l’après-midi du lundi 29 juin dernier, une pluie accompagnée d’un vent violent a endeuillé les populations de la commune et des villages environnants de Boussouma. On a enregistré des dégâts matériels, des blessés et des pertes en vies humaines dans le village de Guilla, situé à quelques kilomètres du chef- lieu du département.

Ainsi, trois personnes, à savoir un élève du CM2 et une vieille dame qui vivaient ensemble, ont été tués, de même qu’une jeune femme d’environ 20 ans. Sur le plan matériel, on a dénombré des cours entières détruites, des concessions tombées par-ci et des murs écroulés par-là, des toits totalement ou partiellement emportés (cas de la bibliothèque du lycée départemental), des arbres déracinés ou ayant perdu leurs branches. Des feuilles de tôles traînaient dans les villages et parfois dans la brousse avoisinant les habitations. Quelques blessés moins graves étaient du lot des victimes de la "soirée noire" de Boussouma. Suite à cette situation, les autorités provinciales, départementales et communales se sont déplacées pour apporter leur soutien moral aux sinistrés. Une délégation des ressortissants de Boussouma, venue de Ouagadougou, a aussi rendu visite à des familles en détresse et au Comité départemental des secours d’urgences qui s’activait depuis le mercredi 1er juillet pour parer au plus urgent.


Actes de naissance gratuits : main basse sur les sommes des communes dans une province

Dans le cadre de l’opération d’établissement gratuit d’actes de naissance, chaque commune du Burkina bénéficie d’un appui financier de 500 000 F CFA. Mais la gestion de cette mesure d’accompagnement pose problème dans certaines contrées. Dans une des provinces du pays, les premiers responsables ont fait main basse sur la somme. Cette situation décourage les maires des communes de cette province et, plus inquiétant, compromet le déroulement de l’opération. Conséquence directe et immédiate : de nombreux enfants risquent de rester inconnus des registres d’état civil à cause de la cupidité des adultes.


Autorité supérieure de contrôle de l’Etat : début d’incendie dans le bureau du contrôleur général d’Etat

Selon ce communiqué de presse du service de communication de l’Autorité supérieure de contrôle de l’Etat, un début d’incendie a eu lieu dans les bureaux du contrôleur général d’Etat. Mais celui-ci a été vite maîtrisé.

"Un début d’incendie dont l’origine pourrait être un court-circuit électrique, s’est déclaré dans le bureau de monsieur le Contrôleur général d’Etat (CGE) en fin de journée le jeudi 2 juillet 2009. C’est une odeur de brûlé et des crépitements qui ont alerté M. Henri Bruno Bessin qui était encore dans son bureau au moment des faits. L’incendie a été très vite été circonscrit par le CGE et ses collaborateurs. Les dégâts relevés se limitent au seul foyer de l’incendie. Les services de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat se sont rapidement attelés à la remise en état des lieux et le Contrôleur général d’Etat a pu regagner son bureau dans l’après-midi."


Différend frontalier Burkina-Bénin : les derniers actes avant la CIJ

Après la rencontre des délégations ministérielles du Burkina et du Bénin le 11 avril dernier à Ouagadougou en vue d’examiner les modalités pratiques de saisine de la Cour internationale de justice, une délégation burkinabè conduite par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation se rendra à son tour au Bénin. Du 5 au 8 juillet, les deux pays devront en principe procéder à la signature du compromis de saisine de la CIJ à propos du différend frontalier qui les oppose.

* Yalgado Ouédraogo : le service de chirurgie fonctionne

Suite à notre Pot-Pourri de l’édition n°4395 du vendredi 26 juin 2009 concernant le service de chirurgie, nous avons reçu le point de vue du directeur général de l’hôpital Yalgado Ouédraogo. Il souligne dans son écrit "que le service en question n’est ni en panne, ni en rupture de fils de suture". Nous sommes heureux tout comme les nombreux usagers de l’hôpital de le savoir. Mais, certains patients ont bel et bien reçu sur place, dans la matinée du 25 juin 2009, l’information sur cette rupture de la part d’un responsable du service en question, lequel les a d’ailleurs référés vers d’autres formations sanitaires, dans la matinée du jeudi 25 juin 2009. Par ailleurs, nous apprécions votre dynamique de communication avec vos usagers, laquelle s’est traduite par cette prompte réaction pour rassurer les citoyens sur la fonctionnalité du service de chirurgie.


Un malade porté disparu

Depuis le 25 juin dernier, Maliki Ouédraogo, agent à la direction régionale de l’Action sociale du Centre, est porté disparu. Ce jour-là, il a été victime d’un accident de la circulation. Evacuer à l’hôpital Yalgado par les sapeurs-pompiers, il a repris connaissance mais n’aurait pas recouvré tous ses esprits. Il a donc quitté les urgences sans que l’on sache sa destination. C’est un véritable SOS que son service et sa famille lancent auprès du public. Des avis de disparition avec sa photo seront bientôt diffusés.


Recrutement militaire : 375 candidats inscrits au Boulkiemdé

La présélection des candidats pour le recrutement militaire au titre de l’année 2009 a eu lieu à Koudougou les 29 et 30 juin 2009. Le nombre de candidats inscrits dans les 15 départements de la province du Boulkiemdé est de 375, pour 27 places dont une place pour les filles. La présélection a débuté par une course de 3000 m pour les garçons et 1000 m pour les filles. Après cette épreuve, les candidats présélectionnés, garçons comme filles, ont encore effectué une course de vitesse de 100m. Les candidats qui ont été retenus à l’issue des épreuves sportives vont subir des examens médicaux avant d’être déclarés définitivement admis. Pour prendre part au recrutement, il fallait fournir un certain nombre de documents administratifs que sont, entre autres, un acte de naissance, un certificat de résidence, un livret de famille et une pièce d’identité burkinabé. Mais les candidats du sexe féminin devaient, en plus des documents cités, fournir un certificat d’études primaires plus une attestation du niveau de la classe de 4e.


Pluie du 29 juin : des dégâts importants à Koudougou

Une forte pluie s’est abattue sur la ville de Koudougou le lundi 29 juin dernier et a causé d’importants dégâts matériels. Des toits ont été arrachés, des hangars et des télécentres transportés par le vent, etc. C’est le bilan enregistré après le passage de la forte pluie. Le toit de la tribune officielle du stade municipal de Koudougou a aussi fait les frais de cette pluie torrentielle. De nombreux murs se sont également écroulés sous l’effet de la pluie. Fort heureusement, on ne déplore aucune perte en vies humaines. Maçons et électriciens ont été très sollicités pour la réparation des dégâts causés par la pluie. Ils étaient devenus rares dans la ville au regard des nombreuses sollicitations dont ils faisaient l’objet.


Nuisances sonores : le bar-dancing "Tamani de Kasseto" condamné

Le riverains du bar-dancing "Tamini de Kasseto" situé au secteur 27 de Ouagadougou, sont sortis vainqueurs du bras de fer qui les opposait au propriétaire du bar, suite à une décision de justice rendue le 5 juin dernier. C’est ce que rapportent, dans l’écrit ci-dessous, les représentants des riverains.

"Courant février 2008, excédés par les nuisances sonores insupportables que leur causait le bar-dancing « Tamani de Kaséto », des représentants des riverains du bar avaient fait publier un écrit dans "Le Pays" N°4058 du 19 février 2008 et dans Sidwaya N°6118 du 22 février 2008 pour exprimer leur ras-le-bol et dénoncer cette situation. Suite à l’échec des différentes tentatives, avant et après cet écrit, de trouver des solutions à l’amiable avec le propriétaire et le gérant du bar, les chefs de familles avoisinant le bar ont fini par avoir recours à la justice burkinabè, précisément au tribunal de grande instance de Ouagadougou. En son audience du 5 juin 2009, le juge de référé a rendu la décision dont voici l’essentiel de la teneur : « ....désormais, aucune animation sonore provenant dudit bar ne doit être audible à plus de 20 m à la ronde à compter du prononcé de la présente ordonnance ; prescrivons également l’élévation des murs dudit bar de sorte à surplomber le sommet du toit de la piste de danse d’au moins 1 m aux alentours de tout le bar, ainsi que tous les autres aménagements appropriés, de manière à pouvoir élever les décibels de musique ou des animations sonores sans que le bruit excède la distance dessus autorisée dans un délai de trois (03) mois à compter du prononcé de la présente ; prescrivons également qu’un vigile soit affecté ou recruté pour être placé à l’extérieur du bar aux fins de veiller à la sécurité, la salubrité, la moralité ainsi que la fluidité des pourtours extérieurs du bar, ce dans un délai d’une semaine à compter du prononcé de la présente ordonnance ; disons que toutes ces prescriptions sont faites sous peine de la contrainte ou de la fermeture temporaire ou définitive du bar par notre autorité référée à cet effet par tout intéressé ; déboutons messieurs le propriétaire du bar et le gérant" de leur demande de frais. Condamnons messieurs "les mêmes messieurs" aux dépens ». Les plaignants sont satisfaits de cette décision de la justice et ils espèrent qu’elle sera respectée à la lettre par le gérant du bar."


Le Mogho Naaba, adepte des idéaux de paix et de non-violence

Pour marquer de façon solennelle l’adhésion de Sa Majesté le Moogho Naaba Baongho à la marche mondiale pour la paix et la non-violence, le comité national de promotion organise aujourd’hui une cérémonie dans le palais de l’illustre roi moaga. La marche mondiale pour la paix et la non-violence est une initiative de "Monde sans guerres et sans violence", une organisation internationale qui oeuvre pour la paix dans le monde.


Jardin Reemdogo : les bambins à l’école de la musique

L’édition 2009 du camp vacances de formation musicale initié par le Jardin de la musique Reemdogo au profit des enfants de 8 à 17 ans se déroulera du 6 juillet au 1er août 2009. L’occasion est une fois offerte aux tout- petits de mettre à profit leurs vacances pour s’initier à l’art musical.


CEP et entrée en 6e : sus aux fraudeurs !

Par le biais de cet écrit, Benoît B. Saouadago, inspecteur chef de la circonscription de Kaya I dans la province du Sanmatenga, apporte sa contribution à la lutte contre la fraude aux examens.

"En rapport avec un courrier secret confidentiel reçu de ma hiérarchie, je me fais l’obligation d’interpeller mes collègues, mes collaborateurs et toute l’opinion au sujet de ce fléau. A l’heure de l’excellence qui, dit-on, est une exigence des temps modernes, et qui constitue l’une des préoccupations du chef du gouvernement et de tout son cabinet, nous, éducateurs, ne devrions pas nous faire relever les bretelles pour cause de fraude. Soyons logiques et conséquents envers nous-mêmes. On n’éduque pas au mal, au vol, à la tricherie, à la fraude. Bref, on n’éduque pas à la négativité. Mais l’on éduque au mérite intrinsèque et à la positivité. Le péché mortel du fraudeur, pour ne pas dire son crime, c’est bien sa manière insidieuse de tuer la conscience, de contrarier et de freiner l’élan du candidat ou de l’agent engagé et courageux ; celui¬-là qui, effectivement, croit aux vertus et au prix de l’effort. Cet agent, par la faute du fraudeur et de ses complices, devient une victime innocente. Il nous faut alors combattre à jamais ce mal devenu endémique dans notre environnement. En effet, ils deviennent de plus en plus nombreux, ces acteurs du MEBA dont même des responsables (directeurs provinciaux, chefs de circonscriptions, conseillers pédagogiques, instituteurs principaux et directeurs d’école) qui veulent paraître de façon éhontée, sans pudeur ni vergogne ; oui ils veulent paraître les meilleurs pour gagner des faveurs en trichant pendant les sessions ; quand bien même leur parcours manque d’histoire et de gloire ; car bien souvent, ils sont arrivés là par la même voie de la fraude et tiennent à pérenniser la pratique. Ceux-là ne sont que de minables parvenus ; et des rangs des méritants, ils doivent être exclus."


Les religieux et coutumiers à l’heure des communautés

Dans le cadre de l’exécution de son programme d’activités, l’Union des religieux et coutumiers du Burkina organise les 16, 17 et 18 juillet 2009, la 2e édition des "Journées nationales des communautés". Cette activité, placée sous le patronage du président Blaise Compaoré, et sous le parrainage de Sa Majesté le Mogho Naaba Baongo, aura lieu à Ziniaré sous le thème : "Dynamique communautaire dans la promotion de la santé : l’exemple de l’URCB/Sida dans la lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose". La cérémonie d’ouverture est prévue pour le jeudi 16 juillet 2009 à 9h 00 dans la salle des fêtes de la mairie de Ziniaré et la cérémonie commémorative le samedi 18 juillet 2009 à 9h00 devant les bureaux du haut-commissariat de Ziniaré.


BEPC session 2009 au Centre-Est : des résultats globaux insuffisants

A la rentrée 2008-2009 dans la région du Centre-Est, chef-lieu Tenkodogo, 4700 élèves, des deux sexes confondus, étaient inscrits dans les classes de 3e. 4586 se sont présentés aux épreuves du BEPC et au finish, 1477 ont été déclarés admis soit un pourcentage estimé à 32,20%. La répartition de ce nombre d’admis par sexe donne 464 filles sur 1953 et 1013 garçons sur 2633 qui ont pris part aux épreuves. Les 4700 inscrits étaient composés de 3912 candidats réguliers dont 3877 qui se sont présentés aux épreuves et 788 candidats libres dont 709 présents. Le nombre des admis au niveau des candidats réguliers était de 1394, soit un taux de 35,95%. Par sexe, ces résultats ont donné 958 garçons et 436 filles. C’est au niveau des candidats libres que les résultats ont été très insuffisants. En effet, sur les 366 filles qui ont pris part aux épreuves, seulement 28 ont réussi aux examens, et sur les 343 garçons, 55 y ont été admis. Ce qui donne un total de 85 admis soit un pourcentage de 11,70%.


BAC 2009 : les résultats de la Boucle du Mouhoum

Les résultats du premier tour de la session 2009 du baccalauréat sont tombés en fin de matinée du 30 juin 2009 dans les sept jurys de la Boucle du Mouhoun. 434 candidats sur les 1657 présents ont été admis soit un taux de succès de 26,19%. Même nombre et taux (434 et 26,19%) pour les admissibles contre 789 ajournés, soit un taux de 47,62%. Ces résultats sont, de l’avis de Alphonse Keita, directeur régional des Enseignements secondaires, supérieur et de la recherche scientifique de la Boucle du Mouhoun, encourageants. Cependant, il souhaite que ce taux soit largement en hausse au terme de ce Bac 2009 dans sa région. Aucune difficulté majeure n’a été constatée au cours du déroulement du premier tour de cette session 2009 du Bac. Faut-il le rappeler, les candidats des 4 centres de la Boucle du Mouhoun ont composé dans trois séries que sont la A4 avec 751 candidats dont 202 admis, 221 admissibles et 328 ajournés ; 815 candidats pour 193 admis, 184 admissibles et 438 ajournées pour la série D ; et la G2 qui a enregistré 91 candidats pour 39 admis, 29 admissibles et 23 ajournés. Le second tour devrait en principe commencer ce vendredi 3 juillet pour s’achever le 8 juillet.


Bac dans les Cascades :12,49% de succès

La session 2009 du baccalauréat dans la région des Cascades, qui a démarré conformément au calendrier national le samedi 20 juin 2009, a donné ses résultats du premier tour le mardi 1er juillet 2009 dans la matinée. Sur 1417 candidats présentés, seulement 399 étaient du sexe féminin soit environ 28,15% des candidats. Même si ce taux se rapproche du quota souhaité par les femmes sur les listes électorales, il confirme qu’une grande proportion de filles franchit difficilement la classe de terminale. Sur l’ensemble des 1417 candidats répartis entre les six jurys que compte la région des Cascades, les premiers résultats donnent 177 admis des deux sexes, soit un taux de succès de 12, 49%. Les candidats admissibles sont au nombre de 380. Ils devraient en principe subir dans la matinée du vendredi 3 juillet 2009 les épreuves du second tour. Selon la direction régionale de l’enseignement secondaire, aucun incident n’a jusque-là été signalé.


Le MESSRS a son journal

Le ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la recherche scientifique (MESSRS) a créé un journal dénommé "Les Echos du MESSRS", un outil d’information et de communication au service de ses acteurs et partenaires. "Les Echos du MESSRS" est un bulletin mensuel qui, selon ses initiateurs, vise à renforcer et à pérenniser les relations de confiance et de travail des membres de la grande famille de l’éducation et de la recherche parfois fragilisées par des antagonismes et le manque de communication. Le journal du MESSRS est ainsi un outil de dialogue, une tribune d’expression plurielle mensuelle de huit pages pour le début. Les échanges avec les acteurs impliqués dans son animation permettront sans doute de l’étoffer.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 3 juillet 2009 à 06:15, par koutou En réponse à : Boussouma : un vent violent endeuille la population

    Mais dites-moi : de quel Boussouma s’agit-il ? Le recit ne fait état ni de la province, ni de la region alors que le BF a plusieurs Boussouma (il en existe dans le Sanematenga et dans le Boulgou par exemple). Cet écrit en l’état est très peu informatif.

    • Le 3 juillet 2009 à 21:51, par Nabiga Sobgo En réponse à : Boussouma : un vent violent endeuille la population

      Merci bien à cet internaute qui m’a précédé, nommé Koutou : dès lecture du titre depuis Tunis où je me trouve actuellement j’ai vite fait cette "gymnastique" de localisation de ce Boussouma dont il est question cherchant en vain des indices ; exactement comme lui je me suis demandé est-ce celui du Boulgou, province où j’ai servi il y a peu ou du Sanmatenga ? et que sais-je encore ? De grace faites un effort d’être plus précis quand vous donner vos informations.Prenez l’exemple d’un nom de localité comme "Gounghin" ; il y’en a combien au Faso ? Presque chaque province a son "Gounghin" Vous voyez ce que ça fait ?
      En attendant que le tout puissant accueille les disparus avec sa miséricorde et qu’il apaise les coeurs de leurs parents et proches ; Amin !!!!!!

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