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SN-SOSUCO : La fermeture évitée de justesse

Publié le mercredi 14 juillet 2004 à 10h28min

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La date du 6 juillet 2004 resterait gravée dans l’histoire de la
SOSUCO, n’eut été certaines tractations au sommet de l’Etat
dit-on. Pour cause, les responsables des impôts, venus avec un
dispositif dont de forces de l’ordre et des dizaines de gardiens,
entendaient procéder à la fermeture de l’usine pour des
impayés liés aux impôts.

En tout cas ,c’était les sueurs froides
chez bon nombre des responsables de cette boite et même les
autorités sur place. Fort heureusement ces tractations semblent
avoir portées fruit au grand bonheur de l’entreprise, second
employeur après l’état.
Reste à noter qu’une fermeture de ce type à la Sosuco pourrait
avoir des conséquences graves sur le processus de la
production par exemple les champs de cannes par actuellement
entretenus.

Mais l’orage est-elle définitivement passé ? Les
responsables de l’usine doivent trouver les solutions idoines car
dit-on c’est pas la première fois que les agents des impôts
débarquent de la sorte même si cette dernière sortie a été des
plus musclées. A ce que l’on dit, la Sosuco cumul un passif de
plusieurs années d’arriérés estimés à plusieurs centaines de
millions de francs. Et il y a urgence car à la SN-Sosuco, c’est
plus de 1000 emplois permanents et environ 3000 saisonniers
et contractuels à préserver.


Des lueurs d’espoirs pour les GMB ?

Les derniers développements du côté des grands moulins du
Burkina (GMB) laissent présager des lueurs d’espoir pour les
meuniers et pourtant pour le Burkina. A ce que l’on dit, certains
repreneurs seraient venus procéder à l’essaie des machines le
2 juillet passé , après que l’électricité ait été rétablie pour le
circonstance.

Même si ces derniers n’ont pas encore dit leur dernier mot sur
l’option à prendre dans la relance des activités de l’usine, l’on a
espoir que tout rentre dans l’ordre. Dans cette unité industrielle,
les travailleurs cumulent plus de 17 mois sans salaire. Après
l’assemblée concordataire d’août dernier ou la Somdia était
annoncée comme repreneur potentiel rien de concret n’a encore
traduit leurs intentions dans la reprise de l’usine.


Incendie au dispensaire de Diarabakoko

A Diarrabakoko, situé à 25 km de Banfora sur l’axe Niangoloko,
c’est la désolation. Le 6 juillet 2004 aux environs de 17h, ce
dispensaire a pris feu alors que dit-on, l’infirmier chef de poste
était en déplacement.

Ce dernier serait venu coïncider avec son
dispensaire en flamme et la population assistant impuissante
au drame. Avant l’arrivée des sapeurs pompiers, les flammes
ont entièrement englouti le bâtiment et ont pu être maîtrisées
par la suite. A ce que l’on dit, d’important dégâts ont été
enregistrés et l’origine du feu reste encore à trouver.


Une mission du CDP pour l’unité et la solidarité à Banfora

Les unions de femmes, des jeunes et des vieux du Congrès
pour la démocratie et le progrès (CDP) venus des différents
départements de la comoé étaient en concertation le 6 juillet
2004 avec une mission du bureau national. Conduite par la
député Fatoumata Diendéré et forte de plusieurs membres,
Banfora constituait la 1ere étape d’une périple dans les 45
provinces du Burkina. Selon les émissaires, il s’agit d’une
mission voulu par le parti pour prendre contact avec ces unions
qui souhaitent être désormais associés aux prises de
décisions.

A la ssortie du dernier congrès, la parti entend
dynamiser ces structures et en venant à Banfora, le message
des émissaires a été axé sur l’unité et la solidarité. Les débats
ont ensuite porté sur la vie du parti, les renouvellement des
structures et les brimades de certains militants et surtout, la
question des unités industrielles que sont les GMB et la
SN-Sosuco.

Au vu de leur situation peu reluisante, il a été demandé au parti
de régenter la question car comme le dit l’adage, ventre affamé
n’a pas d’oreilles. Et comme tout homme n’est mobilisable que
sur la base de ses intérêts, il y a urgence de voir la situation
s’améliorer en perspective des élections présidentielle ont
estimé les militants. hormis ces doléances dans la cartable de
la mission, se trouve d’autres liées aux routes , aux
infrastructures éducatives et sanitaires. Notons que Niangoloko
a été le seul département absent à cette rencontre.

Luc Ouattara
Le Pays

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