Voilà que le lundi 22 juin, alors que les feux étaient au rouge, des pandores juchés sur des P 50 Ninja noires sont venus passer allègrement. Ils se sont fait siffler et l’élément arrêté au niveau de la station Pluff a mis la main sur les deux motos.
De prime abord, ils ne voulaient pas les remettre mais ils se sont, en définitive, exécutés.
Pour des gens qui doivent donner le bon exemple, c’est vraiment regrettable et dommage...

Tout n’a pas été dit

Nous avions écrit que Zalissa et son fils Djibrilou avaient dissipé l’héritage familial. Il nous est revenu que pour éviter que Djibrilou ne prenne l’argent, sa mère aurait alors confié l’argent restant de la vente à son époux Diandé. C’est seulement quand Djibrilou est revenu de Ouagadougou avec la moto Spark que les parents se sont rendus compte du vol de l’argent, contrairement à la mère Zalissa qui a dit devant le tribunal que c’est elle qui avait remis les 500 000 francs à son fils, ce qui est faux. D’autre part, nous pensions que le tribunal aurait dû demander à la dame Zalissa Sawadogo ce qu’elle a fait de son prêt obtenu auprès de la Caisse populaire pour rester redevable de 300 000 francs à la Caisse encore. Entre nous, s’il n’y avait pas cette parcelle qui a été vendue, qu’aurait-elle fait pour rembourser la dette ? Quand à son fils Djibrilou qui comptait rembourser les veuves et les orphelins, nous posons la question : avec quel argent, puisque collecteur au marché à bétail, il ne perçoit que 10% de ce qu’il récolte...

Le Sahel est dans nos murs

Il est curieux de savoir que malgré les nombreuses campagnes de reboisement effectuées chaque année, le paysage garde toujours le même visage. De nos jours, les femmes, surtout en saison sèche, s’arment de coupe-coupe et coupent le peu de plants qui est en train de se régénérer pour avoir du bois de chauffe. Aucune politique de reforestation autour des villages n’est visible et les forêts villageoises ou départementales qui avaient été créées sont squelettiques ou inexistantes. Si dès à présent l’Etat ne prend pas des mesures fermes en mettant en place des forestiers individuels qui planteront, entretiendront des arbres jusqu’à maturité, période à partir de laquelle ils commenceront à rembourser les prêts, nous allons alors droit dans le mur. Faites un tour dans les villages et vous vous rendrez compte des tas de bois entassés. Dans vingt ans, il n’y aura plus rien à couper. Si nous ne pouvons pas planter pour les générations futures, préservons ce qu’il y a, de nos jours, pour elles...

Une initiative à louer

L’animateur de Soumgomdé trois pieds a organisé pour la seconde fois à Kaya, une course d’ânes.
Les handicapés moteurs, une course à pied pour hommes y a été greffée. Le hic, c’est qu’il n’y a pas eu de récompense en nature. Ce qui est louable et à imiter ? Nous y reviendrons.

Jacques NONGUIERMA : AIB /Kaya

Sidwaya