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Au coin du palais de Sourou : Il a pu tromper la vigilance du tribunal départemental mais pas celle du juge

Publié le mardi 30 juin 2009 à 00h39min

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C. Bara a quitté son concubin G. Ki avec sa fille pour aller vivre avec H. Samé. G. Ki qui voulait toujours de sa femme est allé à la justice engager des procédures pour récupérer sa femme.
Malheureusement ils n’étaient pas liés par un mariage civil ; de ce fait la justice était dans l’incapacité de faire valoir les droits de M. Ki. Le moins qu’il pouvait faire c’est de récupérer ses enfants.

Pendant que la procédure civile suit son cours, M. Samé est allé se faire établir un extrait d’acte de naissance de la fille de C. Bara en son nom sur la base de fausses déclarations et de faux renseignements au tribunal départemental de Tougan notamment les date et le lieu de naissance. Pour obtenir le précieux document, il accoste deux personnes à la préfecture et leur demande d’être les témoins. Sans mesurer la conséquence de leur acte, ceux- ci acceptèrent. C’est avec ce document qu’il sera pris au piège du juge. M. Samé a été interpellé et traduit devant le tribunal correctionnel de Tougan pour faux et usage de faux en écriture publique.

A la barre, M. Samé a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il reconnu également n’être pas le père de l’enfant. La femme reconnut G. Ki comme le père de sa fille. Avant que le tribunal ne dénude sa saisine, le procureur du Faso a expliqué le rôle et l’importance d’un témoin dans l’établissement d’un document administratifs et recommandé par ailleurs aux membres du tribunal départemental d’être vigilant dans l’exécution de leur tâche. Samé a été condamné à douze mois d’emprisonnement avec sursis


Trois dealers du blé du Sourou ont répondu de leur acte

Le dimanche 14 juin 2009 à Niassan, B .Sidibé, chargé de la supervision du conditionnement du blé produit dans la vallée du Sourou a, au cours de sa mission, proposé à R. Nignan, chargé du conditionnement de ‘‘dealer’’ dix sacs de blé. Pour parvenir à leurs fins, ils font sortir 15 sacs de blé dans le but de vérifier leur poids. A la fin de l’opération, Sidibé demande à S. Gnata un de leurs employés de faire garder chez lui 10 sacs du lot en attendant qu’il trouve un client.
A 18 heures les 10 sacs étaient en lieu sûr chez Gnata. Le ‘‘deal’’ ne marchera pas car la brigade de gendarmerie de Lanfièra a été informé du projet de Sidibé et les sacs ont été récupérés et rendus à l’AMVS .

C’est ainsi que les trois ont été conduits devant le tribunal correctionnel de Tougan. A la barre le 19 juin 2009, Sidibé reconnu avoir volé les dix sacs de blé. Son compagnon Nignan ne reconnaîtra pas le fait de vol qui lui est reproché. Dans sa déclaration il reconnu avoir adhéré au projet de Sidibé au début .Après réflexion il a désisté en lui faisant savoir « faire attention car son acte est dangereux ».
Gnata reconnu avoir ramassé et gardé les sacs pour répondre au ordre de son patron au su qu’il les volait.
Au terme du procès, le tribunal a condamné Nignan de n’avoir pas empêché Sidibé de son forfait pendant qu’il avait la possibilité et Gnata pour avoir soutenu Sidibé à voler. B. Sidibé et S. Gnata ont écopé de deux mois d’emprisonnement ferme et R. Nignan est sorti avec trois mois d’emprisonnement ferme


La fraude ne réussit pas à tous les coups

J. Dho 18ans candidat à l’examen du BEPC session 2009 voulait à tout prix être parmi les heureux candidats de la session après son échec à la session de 2008. Pour cela, il a arraché et dissimulé dans sa poche 20 feuilles soit 40 pages de cours d’histoire –géographie afin d’en exploiter en temps opportun. Par coup de chance la question de l’épreuve portant sur la crise économique de 1929 avait sa réponse dans une des feuilles que détenait Dho. Son astuce marchera à merveille car il a pu faire usage de ses feuilles de cours pour répondre à la question sans se faire voir par les surveillants. Dans cet élan de fraude Dho a oublié de ranger ses documents après usage. Ce document découvert par les surveillants mettra à nu la malhonnêteté du candidat.
C’est ainsi que Dho a été interpellé et conduit devant le tribunal correctionnel de Tougan.

A la barre, Dho a reconnu avoir fraudé à l’examen. A la question s’il avait été informé au préalable du sujet Dho a répondu négatif. Son choix de ce chapitre des cours était que ces leçons ont été dispensées à la dernière minute et il n’a pas eu le temps de les apprendre. L’acte de fraude de Dho étant préétabli, dans sa mémoire en défense J. Dho a seulement dit au tribunal : « que votre volonté soit faite ». Il a été condamné six mois d’emprisonnement et une amende de cinq cent milles francs avec sursis.
Le procès du second cas de fraude à l’examen du BEPC session 2009 décelé au centre de Lankoué a été reporté au 10 juillet 2009 à cause de l’absence du directeur du CEG de Lankoué.

Rassemblés par Paul DRABO

Sidwaya

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