Il y a des situations devant lesquelles la loi doit être appliquée dans son entièreté afin que cela serve de leçon à ces conducteurs inconscients pour les amener dans le même temps à réfléchir par deux fois avant de s’engager dans la circulation. De quoi s’agit-il ? Lundi dernier, en milieu de matinée, un véhicule à remorque, dans ses manœuvre, a mortellement percuté un quinquagénaire.

Ce dernier, qui venait de décoller au feu vert de l’avenue Pépin Malherbe au secteur 9 de Bobo, ignorait encore que le camion, qui venait de l’autre côté de la chaussée, était dépourvu de système de freinage. Le pire n’a pu être évité et la victime est morte sur le coup. Doit-on encore admettre de telles infractions dans un pays qui prétend œuvrer à la sécurisation des usagers de la route ?

On ne saurait le dire avec ces nombreux véhicules hors-la-loi qui circulent sur nos routes sans la moindre inquiétude. Seulement, si la loi pouvait être strictement appliquée en pareille circonstance, cela suffirait à décourager ces chauffards récalcitrants qui ne cessent d’endeuiller les familles.

La situation est loin d’être reluisante pour les unités industrielles de la ville de Bobo. Bon nombre d’entre elles sont actuellement dans l’agonie au regard des nombreuses difficultés liées à la concurrence et à la fraude et auxquelles elles sont confrontées. Au nombre de celles-ci, la SIFA qui serait sur le point de mettre la clé sous le paillasson.

L’avènement des motos Djakarta, comme on le sait, a considérablement réduit la part de marché de la société industrielle du Faso dont la situation va de mal en pis. Au bord du gouffre, la SIFA pourrait d’ici la fin de cette année arrêter ces activités. En procédant d’ailleurs à une sorte de vente aux enchères de ses produits le 13 juin dernier dans ses locaux, tout semble désormais indiquer que la société est en train d’amorcer le dernier virage de son existence.

Dans certains milieux d’affaires, on apprend que des repreneurs pourraient se manifester dans les jours à venir et la SIFA pourrait devenir la SN SIFA avec comme principale activité le montage des motos Djakarta. D’autres aussi parlent d’une éventuelle fusion entre la Société et le groupe CFAO. Attendons de voir.

A la SN-CITEC où des licenciements ont déjà eu lieu, la tension est loin de baisser avec ce préavis de grève qui nous est parvenu :

Madame la directrice,

« Par le présent préavis de grève, nous portons à votre connaissance que les délégués syndicaux et le personnel appellent les travailleurs de la SN-CITEC usine de Bobo à observer un arrêt de travail de 24 heures à compter du mardi 07 juillet 2009 pour les faits suivants :

exiger le respect du protocole d’accord conclu entre la direction SN-CITEC et les représentants des travailleurs du 20 février 2009 ;

protester contre le refus de la direction à négocier dans le cadre de la restructuration ;

le rejet pur et simple du dossier de restructuration ;

exiger le respect des dispositions du code du travail relatif au licenciement des délégués syndicaux et du personnel.

Veuillez agréer, Madame la directrice générale de la SN-CITEC, l’expression de notre ferme détermination à défendre nos droits ».

Ont signé Hilou Apollinaire et Bazié Vrouma

Te rappelles-tu, cher cousin, ce concert que le reggaeman ivoirien, Alpha Blondy devrait donner le 30 novembre 2008 au stade Omnisports de Bobo-Dioulasso et qui n’a finalement pu avoir lieu. La raison évoquée était que les organisateurs n’avaient pas pu honorer leurs engagements en terme de cachet vis-à-vis de l’artiste. L’affaire qui a fait grand bruit en son temps pourrait à nouveau connaître un rebondissement.

Et de source généralement bien informée, une procédure judiciaire serait en passe d’être engagée à l’encontre de Fousséini Traoré de Seydoni production, principal mis en cause dans cette affaire. Les organisateurs de ce concert que sont les différentes associations de lutte contre le Sida de la ville de Sya et autres partenaires avaient pu débloquer plus de la moitié du cachet (9,5 millions sur les 15 millions) que l’artiste avait exigés avant de se produire.

Mais selon certaines indiscrétions, le refus d’Alpha Blondy, pourtant présent au stade, de monter sur scène était lié au fait qu’il n’avait reçu que moins de 5 millions. Pour l’instant, c’est la colère et la déception chez les associations de lutte contre le Sida. Lesquelles entendent faire toute la lumière sur cette affaire qui ressemblerait à un deal mal ficelé. En attendant d’y voir plus clair, les commentaires vont bon train dans le milieu du show-biz bobolais.

La mise en place officielle de la coordination des femmes du Houet qui devait se tenir le samedi 20 juin 2009 n’a finalement pas eu lieu. Toute la classe politique bobolaise s’étant rendue à Ouaga pour les obsèques de Ludovic Tou. Mais cette mise en place ne saurait tarder au regard de l’immensité de la tâche qui attend le bureau que préside Rosalie Ouoba.

Ton cousin Sogotélè

L’Observateur Paalga