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On Murmure : Un concours de techniciens supérieurs de météorologie à problème

Publié le mercredi 17 juin 2009 à 02h10min

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Kantigui a vu un communiqué du ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, informant le public de l’ouverture au titre de l’année 2009, dans le centre unique de Ouagadougou, d’un concours direct inter-Etats de recrutement de deux élèves techniciens supérieurs de la météorologie.

Selon les termes de ce communiqué, ils seront formés au cycle technicien supérieur de l’Ecole africaine de la météorologie de l’aviation (EAMAC) de Niamey au Niger, pour le compte du ministère des Transports.
Ce qui a attiré l’attention de Kantigui, ce sont les protestations soulevées par les gens qui venaient lire le communiqué.

En effet, il est signé le 11 juin 2009 et indique que les dossiers de candidatures sont reçus du 12 au 20 juin 2009. Le hic, selon certains, c’est qu’il est souligné que : "Le nombre de candidatures est fixé à quinze et par conséquent, seules les quinze premières seront enregistrées".
Des protestataires ont révélé à Kantigui que cette mesure serait discriminatoire car le temps pour eux de constituer leurs dossiers ne leur permet pas d’être parmi les quinze premiers à déposer leur candidatures.
Pour eux, cette limitation pourrait défavoriser des candidats résidant en province, qui sont obligés de parcourir des distances car il n’y a qu’un seul lieu de réception qui est la Direction générale de l’aviation civile et de la météorologie, située à Ouagadougou.

Par ailleurs, ont-ils rappelé, un concours a pour but de sélectionner les plus compétents. Kantigui qui a tendu l’oreille à toutes les discussions autour du tableau où était affiché le communiqué a entendu des gens proposer une présélection sur dossier avant la sélection finale, comme cela se fait pour certains concours. Kantigui pense qu’une juste solution doit être trouvée pour que tous les candidats aient la même chance de composer


Le Dima de Boussouma quitte-t-il le PDP/PS ?

Kantigui a ouï dire qu’un nouveau parti du nom de Rassemblement pour la démocratie et le socialisme (RDS) est en gestation. Selon ce qui a été soufflé à Kantigui, l’Assemblée générale constitutive est prévue pour se tenir le samedi 20 juin 2009 à 12h 00 au domicile du Dima de Boussouma, sis au secteur n° 4, quartier Paspanga de Ouagadougou.
Kantigui se rappelle que le Dima de Boussouma siège actuellement à l’Assemblée nationale comme député du Parti pour la démocratie et le progrès/Parti socialiste (PDP/PS) de feu le Pr Joseph Ki-Zerbo. Après les défections qu’a déjà connu ce parti, serait-ce le tour du Dima de Boussouma de quitter le navire PDP/PS ? s’interroge Kantigui. Dans sa recherche d’information, Kantigui a appris que le président du Comité constitutive du RDS serait T. Boueima Sawadogo qui a déjà choisi un slogan "Ensemble, changeons les mentalités pour changer le Faso !".
Kantigui promet de suivre de près ce dossier pour ses lecteurs


Tertius Zongo à la 98e Conférence internationale du travail

Kantigui a appris que le Premier ministre, Tertius Zongo séjourne du 14 au 17 juin à Genève en Suisse. Dans la capitale helvétique, le chef du gouvernement participe à la 98e session de la Conférence internationale du travail. Aussi, le 16 juin, à la tribune de cette conférence qui réunit plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, des ministres du Travail et des dirigeants d’organisations syndicales et patronales, Tertius Zongo a prononcé au nom du Président du Faso, une allocution sur le thème du sommet qui porte sur la crise mondiale de l’emploi.
Il a mis à profit son séjour génévois pour rencontrer des partenaires comme le directeur général du BIT, Jean Somavia, le directeur général de l’OMC, Pascal Lamy et le secrétaire général de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED), Supachai Pantitchpakdi


Le SYNADEC campe sur des augmentations de 100 à 614 %

Il est revenu à Kantigui que le bras de fer que le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs (SYNADEC) a engagé avec le gouvernement pour la revalorisation de leur statut n’est pas prêt de prendre fin de si tôt. La divulgation des propositions du gouvernement portant sur des augmentations globales de traitement de l’ordre de 30 % s’est butée au refus catégorique des enseignants-chercheurs.
Dans un document-réponse que le SYNADEC a adressé le 5 juin 2009 au gouvernement, il campe et réclame mordicus une revalorisation allant de 100 à 614 %. Ainsi, l’indemnité de sujétion sollicitée passerait de 17 500 F CFA à 125 000 F CFA pour tous les enseignants-chercheurs. "Ces niveaux de traitement nous rapprocheront sans pour autant l’atteindre, si la nouvelle grille est adoptée, du niveau des collègues du Niger d’après les nouvelles mesures de revalorisation accordées à ceux-ci à compter du 1er janvier 2009", ont-ils soutenu.

Kantigui a ouï dire que les enseignants-chercheurs exigent que leurs "réactions aux propositions du gouvernement" soient prises en compte "hic et nunc" : ici et maintenant. A la requête du gouvernement de proposer un calendrier de sauvetage de l’année académique 2008-2009, ils auraient clairement indiqué que toute solution de sortie de crise dépendrait de l’issue réservée à leur plate-forme revendicative. Le grand fossé entre les propositions du syndicat et celles du gouvernement laisse donc craindre des lendemains incertain pour l’Université. Kantigui appelle les deux parties à concilier davantage leurs positions, que l’une d’elles accepte de mettre de l’eau dans son vin pour sauver l’année académique. Il y va de la crédibilité de l’enseignement supérieur


Le CDP réduit les membres de son Bureau politique national

Kantigui a ouï dire que, conformément aux termes d’une directive portant composition et mode d’élection des membres du Bureau politique national (BPN), le parti majoritaire s’active à réduire le nombre jugé très pléthorique des membres de son BPN. Il passerait de 500 à 400 désormais réparti comme suit : membres élus sur les listes provinciales, membres élus sur une liste nationale, membres ès qualité.

Si les membres ès qualité aux nombre de 45 sont constitués des secrétaires généraux des secteurs provinciaux, ceux élus sur les listes provinciales sont désignés par un collège provincial composé de tous les membres du bureau de la section provinciale et des trois premiers responsables des bureaux des sous- sections, (secrétaire général, secrétaire général adjoint, secrétaire à la formation politique et civique).
Depuis la semaine dernière, l’on assiste à une véritable passe d’armes entre les militants du CDP, espérant chacun un poste de membre au sein du BPN. Le jeu en vaut la chandelle car la réduction des membres est très significative : le Kadiogo qui disposait d’une soixantaine de membres se retrouve avec une quinzaine, le Houet une dizaine sur une trentaine. La bataille pour se faire une place aurait donc donné lieu à de vrais duels entre des anciens dans différentes provinces.

Les uns évoquent leur longévité, les autres leur dynamisme au sein du parti. La désignation des nouveaux membres du BPN aurait donné le même scénario que les primaires de 2007 quand il s’est agi de désigner les candidats aux législatives.
Kantigui s’est vu expliquer que si cette formule démocratique est à saluer au sein du parti majoritaire, il est à craindre qu’elle ne soit une source très profonde de division.


Une nouvelle structure au sein du CDP

Kantigui a appris qu’une nouvelle structure dénommée Groupe d’animation et de mobilisation (GAM) vient de voir le jour au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Selon les sources de Kantigui, le GAM est loin de subir les foudres du bureau politique du CDP, comme ce fut le cas des refondateurs. En effet, le Groupe d’animation et de mobilisation aurait obtenu en coulisse les bénédictions des "gourous" du CDP, même s’il n’est pas encore reconnu officiellement. Kantigui a ouï dire que c’est un militant du nom de Nibman Marc Koara qui serait à l’origine de la création du GAM. L’idée est d’accompagner les responsables du CDP à travers la mobilisation et la propagande. Kantigui attend de voir les activités du GAM sur le terrain.

Kantigui

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 19 juin 2009 à 18:43, par Sid-payété En réponse à : On Murmure : Un concours de techniciens supérieurs de météorologie à problème

    Monsieur le Ministre de la Fonction Publique,
    La lutte contre la fraude dans toutes ses formes dans les concours de la fonction publique sera rude et il faut doubler la vigilance. Regardez même autour de vous ! On signe un communiqué et le dépôt commence immédiatement et surcroit, le nombre de candidature est limité !Il est souhaitable de revoir l’organisation de ce concours !

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