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Une Lettre pour Laye : Défections au SYNADEC ?

Publié le vendredi 12 juin 2009 à 01h27min

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Cher Wambi,
Nous voici déjà à la mi-juin, et les pluies se font toujours attendre, accroissant l’anxiété des paysans pour qui les travaux champêtres, de nos jours dans le Burkina profond, ne constituent ni plus ni moins qu’un calvaire. Nos terres, jadis si fertiles, semblent aujourd’hui “ménopausées”.

Je n’exagère point, cher cousin, il n’y a qu’à voir nos greniers, réduits en refuges pour criquets et autres reptiles, pour y croire. Mais, pour sûr, de sa demeure céleste, bon Dieu ne saurait rester sourd à nos supplications, pour peu que nous prenions notre mal en patience.

En attendant, à en juger par les relevés pluviométriques de la semaine du 04 juin au 10 juin 2009, l’abondance risque de répondre absent au bilan de la campagne agricole qui s’annonce : Dori = … ; Ouahigouya = 12,3 mm ; Ouagadougou-aéroport = … ; Dédougou = 39,0 mm ; Fada N’Gourma = … ; Bobo-Dioulasso = 37,4 mm ; Boromo = 8,1 mm ; Pô = 60,6 mm ; Gaoua = 41,2 mm ; Bogandé = 8, 3 mm.

Oui, cher Wambi, à l’instar des acteurs du monde rural, les pensionnaires de l’université de Ouagadougou sont, eux aussi, dans le désarroi, du fait de cette grève du Syndicat national des enseignants-chercheurs (SYNADEC), déclenchée depuis avril, dont ils sont les premières victimes. Quel sort réserve-t-on à l’année académique, étant donné que, depuis, le gouvernement et les grévistes entretiennent un dialogue de sourds ? Sera-t-elle purement et simplement invalidée comme on le susurre déjà à Simonville ?

De toutes les façons, le ministre en charge des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique (MESSRS), Joseph Paré, appréciera. En attendant, cher cousin, et à ce qu’on dit, un vent de désolidarisation soufflerait sur l’action syndicale menée par le professeur Magloire Somé et ses troupes.

Dame Rumeur nous confie, en effet, que deux éminents professeurs de la Faculté de droit, Filiga Michel Sawadogo et Kuilga Daniel Nikièma, auraient décidé de rompre les rangs et de réintégrer les amphis. Vrai ou faux ? En tous les cas, le SYNADEC pourrait se réunir en assemblée générale en début de semaine prochaine pour tenter de remonter le moral aux troupes, en dépit de ces défections dont d’aucuns n’hésitent pas à attribuer la paternité au parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

En attendant d’en savoir davantage, si du côté du SYNADEC on s’explique difficilement qu’une certaine centrale syndicale accepte dans ce duel mortel de jouer les médiateurs, du côté de la présidence du temple du savoir, où l’on se frotte déjà les mains, le Pr Jean Koulidiaty aurait annulé la toute récente convocation adressée à nombre de ses collègues pour présider les jurys du baccalauréat 2009, au motif qu’il faut des hommes sûrs à un tel niveau de responsabilité.

Pas besoin d’être devin pour savoir qu’il ne veut point courir le risque de voir les épreuves prises en otages, et c’est de bonne guerre. Pendant ce temps, cher Wambi, à mille lieues de chez nous, et précisément en Afrique centrale, le Gabon est plongé dans le deuil depuis le lundi 09 juin 2009, et ce, pour 45 jours, consécutivement au décès à Barcelone de son président, El hadj Omar Bongo Ondimba.

Peut-être le sais-tu déjà, cher cousin, il s’en est allé au terme de 42 ans de règne, et quelque trois mois après le rappel à Dieu de son épouse Edith, elle, décédée le 14 mars 2009 au Maroc. Incontestablement, cher Wambi, El hadj Omar Bongo, qui a accédé à la magistrature suprême en 1967, aura battu le record de longévité présidentielle en Afrique.

Et qui pourrait le lui contester parmi ses petits frères ?
En revisitant le cours de l’histoire récente de notre continent, on s’aperçoit qu’après le grand frère Bongo dont la dépouille a regagné ce jeudi Libreville, seul le guide libyen, le colonel Mouammar Kadhafi, pourrait ravir aux autres la palme d’une si rare longévité présidentielle, puisque parvenu au trône en 1969, donc totalisent aujourd’hui 40 années de règne, même si entre- temps, et au gré de ses humeurs ou de ses folies, il a troqué son costume présidentiel contre la tunique de guide ou de roi des rois d’Afrique.

Et, sauf erreur ou omission, après le fantasque libyen, suivent respectivement José Edoardo Dos Santos de l’Angola, au pouvoir depuis 1979 (30 ans) ; Denis Sassou NGuesso du Congo, au pouvoir de 1979 à 1992 et de 1997 à 2009 ; Robert Mugabe du Zimbabwe, au pouvoir depuis 1980 (29 ans) ; Hosni Moubarack d’Egypte, au pouvoir depuis 1981 (28 ans) ; Paul Bya du Cameroun, au pouvoir depuis 1982 (27 ans) ; Zine Abidine El Ali de Tunisie, au pouvoir depuis 1987 (22 ans) ;… Blaise Compaoré du Burkina Faso, lui au pouvoir, aussi depuis 1987 (22 ans) et qui, aujourd’hui, porte la couronne de doyen des chefs d’Etat de l’Afrique de l’Ouest.

Bref, cher Wambi, l’ancêtre Bongo, après les hommages qui lui seront rendus toute la semaine à Libreville, sera inhumé dans la stricte intimité dans son patelin de Franceville, le 14 juin prochain. Mais ne voila-t-il pas que lui aussi n’était que mortel ! Cependant, cher Wambi, j’imagine déjà la nuée de têtes couronnées d’ici et d’ailleurs qui feront le pèlerinage à Libreville pour un adieu solennel à El hadj Omar Bongo Ondimba.

Et je ne crois pas si bien dire quand, car au moment où je traçais ces lignes, son homologue congolais, dont il est, par ailleurs le gendre, avait déjà donné le ton mercredi, pendant qu’un deuil de onze jours était décrété par le Centrafricain François Bozizié, président en exercice de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Cher Wambi, Bongo mort, c’est certainement l’événement de ce mois de juin, qui retiendra toute notre attention les jours, semaines et mois à venir, ce, d’autant plus que le Gabon orphelin aura constitutionnellement 45 jours pour tailler un successeur à son image.

En attendant, c’est la présidente du Sénat, madame Rose Francine Rogombé, qui en assume l’intérim. Espérons que la course vers le palais du bord de mer se fera selon les règles de l’art. Foi de Tipoko l’Intrigante qui, elle non plus, ne désespère pas de voir la démocratie africaine survivre aux ambitions et aux prétentions d’une nouvelle race d’hommes politiques qui font de la courte échelle le moyen le plus sûr pour atteindre les sommets. Mais que nous réserve-t-il donc son carnet secret de la semaine ?

- L’Eglise Famille du Burkina en liesse ? Elle l’était déjà depuis la nomination de Monseigneur Philippe Ouédraogo par le Saint-Père, Benoît XVI, pour succéder à Mgr Jean-Marie Untani Compaoré à la tête de l’archevêché de Ouagadougou. Admis à la retraite au terme de 36 ans de ministère épiscopal, Mgr Jean-Marie Untani Compaoré célébrait le 06 juin dernier sa messe d’action de grâce en la Cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée Conception de Ouagadougou, au milieu de milliers de fidèles.

Ainsi donc Untani peut-il désormais jouir d’un repos bien mérité, et place à Mgr Philippe Ouédraogo qui célébrera ce samedi 13 juin 2009 à partir de 8 h à la Cathédrale sa messe de prise de possession canonique du siège épiscopal de Ouagadougou, en communion avec son prédécesseur et le nonce apostolique Burkina - Niger, Mgr Vito Rallo. Une cérémonie qu’on imagine déjà grandiose, et qui précédera la célébration de la solennité du Saint sacrement le dimanche 14 juin à 7 h 00 à la place de la Nation.

- Fête en perspective aussi dans le Ganzourgou, où les petits plats sont aujourd’hui mis dans les grands pour la commémoration du 80e anniversaire de la toute première école primaire de ladite province. En tout cas, le comité d’organisation s’y attelle déjà d’où la tenue, ce samedi 13 juin 2009 à partir de 9 h 00 à la Maison de jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO), d’une assemblée générale des ressortissants du Ganzourgou et des sympathisants désireux de contribuer au succès de cette manifestation. Le Tengsoba de Zorgho, président du Comité d’organisation, sera des plus heureux de la présence de tous à cette réunion d’information.

- Après une courte trêve, les enseignants refondateurs de l’UNDD reprennent leur baluchon qu’ils déposeront cette fois à Dédougou. Ce sera ce samedi, 13 juin 2009, dans la salle de ciné de ladite localité à partir de 9 heures. Une occasion pour eux, ainsi que d’autres couches socioprofessionnelles, de plancher sur le thème de la refondation et d’envisager les voies et moyens de la rendre effective au Faso. A cette activité se grefferont d’autres dont « le marathon de la refondation », « la nuit de communion » ainsi que l’inauguration d’un bosquet qui en portera le nom, à travers une plantation d’arbres. Inutile d’attendre l’invitation, vous êtes d’office conviés aux différentes manifestations.

- La cité de l’Epervier, la capitale du Zoundwéogo, elle, est déjà dans le mouvement avec son grand dassandaga qui a lieu ce week-end des 12, 13 et 14 juin 2009. Un dassandaga rehaussé par le patronage du gouverneur de la région du Centre-Sud, Raymond Edouard Ouédraogo, et le parrainage du député Bila Gilbert Sedogo, président de la commission Finances et Budget de l’Assemblée nationale. L’édile de Manga, Jean-Claude Bouda, n’ose pas être en reste à ce grand rendez-vous, lui qui organise la finale de sa coupe le samedi 13 juin sur le terrain provincial.

Pour sûr, nombreux seront les invités à l’ouverture du grand dassandaga de Manga ce vendredi 12 juin à 10 h sur le terrain provincial, mais combien en repartiront sains et saufs, pour qui sait que la cité de l’Epervier, lentement mais sûrement, prend les allures d’une cité de l’Aigle ? En tout cas, ne nous dites pas plus tard qu’on ne vous avait pas prévenus. Les poussins d’hivernage n’ont donc qu’à se tenir tranquilles, car nul ne sait d’où viendra le danger.

- Du rififi au CSPS du secteur 30 ? C’est peu dire que d’affirmer qu’avec la création de l’Autorité supérieure du Contrôle d’Etat (ASCE), les choses pourraient singulièrement se compliquer pour tous ces petits malins qui veulent profiter abusivement et impunément des deniers publics. D’ailleurs, le contrôleur général d’Etat, Henri Bruno Bessin, lors de l’entretien accordé à l’Observateur paalga (Confer l’édition 7396 du vendredi 05 au dimanche 07) ne disait pas autre chose lorsqu’il affirmait qu’un franc public est un franc public.

Ainsi, après les 92 029 669 FCFA non justifiés ou entrant dans le cadre des détournements des quatre structures que sont la DAF des transports, CCVA-Bobo, SOPAFER-B, le haut-commissariat du Koulpelogo, graves manquements qui, nous le pensons, ne dormiront pas dans les tiroirs (comme d’ailleurs le contrôleur général d’Etat nous en a donné l’assurance), on apprend que de fins limiers de l’ASCE se sont aussi intéressés au CSPS du secteur 30 où il existerait une forte odeur de détournements.

Il s’agirait d’une somme de 13 800 000 FCFA qui aurait mystérieusement disparu du dépôt pharmaceutique dudit CSPS. Alors où est donc parti cet argent et comment ? Telle est la question que posent présentement les enquêteurs à toutes les parties prenantes à la gestion de ce CSPS. Vivement que la lumière soit faite !

- On se rappelle que lors du 2e marathon international Ouaga-Laye de l’Observateur paalga, Coris Bank avait promis un prix spécial qui se traduirait par l’octroi d’un compte d’épargne Rumdé à toutes les femmes inscrites à cette compétition. Eh bien, la remise officielle des carnets aura lieu demain samedi 13 juin 2009 à 11h au siège de Coris Bank, sis avenue Kwame N’Krumah.

L’Observateur paalga et Coris Bank invitent donc toutes les femmes qui ont participé à ce 2e marathon international à honorer de leur présence la cérémonie de remise. Ce sont : Géraldine P. Kaboré, Christine Tapsoba, Jennifer Lynne Lazuta, Marie Madeleine Somda, Assetou Ouédraogo, Sylvie Minoungou, Natacha Kanzié, Aminata Tapsoba, Mariam Ouédraogo, Clarisse Kabré, Geneviève Marie Tiendrébéogo, Marcelline Ilboudo, Assana Kaboré, Marcelline Sam, Marie Zongo.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin, Passek Taalé.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 12 juin 2009 à 11:33 En réponse à : Une Lettre pour Laye : Défections au SYNADEC ?

    Cher Wambi, je pense qu’il faudrait venir encore te renseigner sur le campus. Ce n’est pas deux enseignants en UFR/SJP qui pourront remettre en causse la mobilisation de l’ensemble du corps universitaire. les EC chercheurs sont plus soudés que jamais et cela le sera jusqu’à la revalorisation de notre condition sociale. Face au mépris affiché par le premier ministre nous ne pouvons que nous résigner à continuer la lutte.

  • Le 12 juin 2009 à 16:54, par Georges En réponse à : Une Lettre pour Laye : Défections au SYNADEC ?

    A propos de "défection au synadec", ça ne fait pas honneur à l’obs qu’un journal de sa trame publie des informations (même au conditionnel)sur la base de rumeurs. Savez-vous ce que les rumeurs engendrent comme drame quand les médias en usent...? J’en appelle à la sagesse des responsables du journal.
    Georges

  • Le 12 juin 2009 à 17:03, par Laye En réponse à : Une Lettre pour Laye : Défections au SYNADEC ?

    La déontologie commande que vous ne dites pas des choses sur des personnes sans avoir vérifié. Toutes les tentatives ne pourront rien contre la mobilisation actuelle des enseignants autour de leur revendication. Pour une université ambitieuse avant !

    • Le 12 juin 2009 à 18:19, par wooto En réponse à : Une Lettre pour Laye : Défections au SYNADEC ?

      Honte aux EC

      • Le 17 juin 2009 à 16:55 En réponse à : Une Lettre pour Laye : Défections au SYNADEC ?

        j’espere que les lecteurs qui sont vigilants ont du savoir que ce wotoo n’est pas a confonfre avec Ka Yaa Wooto. Moi Ka Yaa Wooto, de par mon education, je ne vais jamais supporter un gouvernement qui opprime son peuple, pas seulement les ECs pou l’ espoir de miettes. Sans vous ECs, je n’ aurais jamais prepare ma maitrise en droit, etant fils de paysan qui n’ a pas oublie d’ ou il vient. Malgre l’ appel de la soupe.

  • Le 12 juin 2009 à 17:52 En réponse à : Une Lettre pour Laye : Défections au SYNADEC ?

    et tes petits frères étudiants, qui se voit aller à une année blanche ? Qu’en dis tu ! Soyez compétents avant d’exiger quoi que ce soit, il y a certains professeurs qui ne méritent même pas d’être enseignant au lycée !
    Revendiquer oui, mais svp ne compromettez pas notre avenir !
    Et il ne s’agit pas de l’affaire d’un premier ministre, mais d’une nation !

    • Le 13 juin 2009 à 17:56, par MS En réponse à : Une Lettre pour Laye : Défections au SYNADEC ?

      C’est sûre que si les EC sont là où ils sont, ils valent mieux que toi. Laisse donc le soin à d’autres personnes de les juger. S’ils ne sont pas compétents pourquoi donc leur demander d’enseigner tes pétits frère ? Essai d’être conséquent envers toi même. La couleur de l’année interesse tout le monde. Ce n’est pas de guaieté de coeur que le SYNADEC en ait là aujourd’hui. C’est à cause des états d’âmes que la dette sociale est remonté à plus d’un milliard. Il faut rompre avec les mauvaises habitudes et aller de l’avant. C’est pour cette raison que le SYNADEC doit aller jusqu’au bout de cette lutte. Si ce gouvernement mettait autant d’énergie à résoudre le problème qu’à chercher à casser la lutte, les cours auraient déjà repris. Mais nous somme au Burkina avec Tertius Zongo comme premier ministre et Paré comme MESSRS. Ceci expliquant cela, nous sommes là où nous sommes aujourd’hui.

    • Le 13 juin 2009 à 20:25 En réponse à : Une Lettre pour Laye : Défections au SYNADEC ?

      hum rira bien rira le dernier, c’est triste de voir l’avenir de tout un apys s’envole alors que les habitants de ce même pays dorment. Le reveil serait douloureux. Des citoyens honnetes qui travaillent pour qu’une Université pauvre comme celle de Ouagadougou soit bien classé parmi les Université africaines (40è) et deuxième en Afrique francophone ne devaient même pas reclamer avant que l’on les donne. A enttendre le discourt du Président il devait valoriser le capital humain non ?
      Il faut agir avant que ce ne soit tard, car les fils pauvres de ce beau pays refusent de vire comme des rats. Chacun doit meriter ; n’est pas enseignant de l’Uo qui veut. (je vous prie de me croire)

    • Le 14 juin 2009 à 01:15 En réponse à : Une Lettre pour Laye : Défections au SYNADEC ?

      L’avenir de ces enfants est dejà noir. Ceux qui sont sur le marché de l’emploi sont devenu quoi ? Lorsque vous etes enfants d’une famille polygamme vous devez savoir que lorsque le pere n’aime pas votre mère vous les enfants de cette femme ne seront jamais aimés par le père. Pour te dire que si on se préoccupe pas des enseignants se ne sont pas leurs produits qui préoccupent les gens.
      Pour que le Burkina ne meurt pas debout il faut augmenter le salaire de ces gens là. Qui à fait école sait ce que ca veut dire Doctorat. Ces gens ne veulent pas trop, ils savent que le pays est pauvre mais ils reclament le juste prix que le peu de richesse du pays soit partager de façon équitable (non à la vie à deux vitesse)

  • Le 14 juin 2009 à 02:02, par macledio En réponse à : Une Lettre pour Laye :

    Veuillez bien rendre à Dieu ce qui lui revient et à César également. Blaise Compaoré a quelques jours (23)de plus que Ben Ali. Le 1er est parvenu au pouvoir le 15 octobre 1987 et le second le 07 novembre de la même année.
    Merci
    Par macledio

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