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Affaire Kossouka : on va vers le jugement

Publié le vendredi 12 juin 2009 à 01h27min

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Incarcéré le lundi 5 janvier 2008 à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) où il a rejoint d’autres coaccusés dans la présumée tentative d’assassinat de Travaly Bandian, représentant de British American Tobacco (BAT) au Burkina, Salif Ouédraogo Kossouka, PDG du groupe Kossouka, a obtenu la liberté provisoire quelque temps après.

De source proche du milieu judiciaire, nous avons appris que le juge d’instruction Rose Ouédraogo a travaillé normalement et a bouclé son dossier. Elle devrait le transmettre au procureur du Faso qui, à son tour, le transmettra au procureur général. C’est ce dernier qui doit saisir la chambre d’accusation afin que le jugement ait lieu.


EROH assigne BIB en liquidation

L’affaire ne date pas d’aujourd’hui mais connaît visiblement le statu quo bien que la justice ait fait son travail. En effet, suite à un procès à l’issue duquel tous les tribunaux jusqu’à la Cour de cassation lui ont donné raison, l’entreprise EROH attend toujours que la BIB lui paie un peu plus de 3 milliards de F CFA en dommages. Ladite banque n’a pas obtempéré depuis lors. On ne sait pas pourquoi la décision de justice n’a pas été exécutée. C’est lasse d’attendre tout ce temps que EROH a décidé d’assigner la BIB en liquidation. Affaire à suivre.


L’ANEB et la justice

La coopération de l’Association nationale des étudiants du Burkina (ANEB) au niveau de l’UFR/SJP de l’Université de Ouagadougou, organise le samedi 13 juin 2009 un panel sur le thème, "Indépendance de la Justice burkinabè : mythe ou réalité ?" La rencontre aura lieu au sein de ladite Unité de formation et de recherche.


Affaire Ador-Bagayako : les précisions du ministère de la Promotion des droits humains

Ceci est le droit de réponse que nous avons reçu de la part de la direction de la communication et de la presse ministérielle (DCPM) du département en charge de la promotion des droits de l’homme. Il est adressé à un lecteur qui révélait des dessous d’une affaire dite "Ador-Bagayako".

"Dans la rubrique "Opinions plurielles" du journal "Le Pays" n°4377 du mardi 2 juin 2009, il a été publié l’article d’un certain P. Bayala, se disant ex-codétenu de Foussény Bagayoko intitulé "Affaire Ador-Bagayoko". Dans cet article qui a trait à l’extradition de Monsieur Foussény Bagayoko, détenu à la Maison d’arrêt et de correction de Bobo Dioulasso dans le cadre d’une affaire d’assassinat de son épouse de nationalité suisse, l’auteur écrit : "A ce qu’on dit, il aurait toutes les autorisations d’extradition... sauf celle du ministère des droits humains. Mais quel est ce ministère des droits qui se mêle de ce genre d’affaire ?".

A cet égard, le ministère de la Promotion des droits humains informe l’opinion nationale de ce qui suit : Le ministère de la Promotion des droits humains a une mission transversale qui touche tous les départements ministériels. C’est ainsi qu’en rapport avec le ministère de la Justice, il a dans ses attributions, la promotion et la protection des droits des personnes détenues au Burkina Faso. Toutefois, au-delà de la complémentarité et de la solidarité dans l’action gouvernementale, chaque ministère possède son domaine de compétence propre. Le ministère de la Justice est ainsi seul compétent en matière d’extradition. Cependant, il nous paraît utile de donner quelques informations élémentaires sur la procédure d’extradition.

De manière générale, l’extradition est possible sous trois conditions :
- l’existence d’une convention d’extradition entre l’Etat requérant et l’Etat requis ;
- l’individu dont l’extradition est demandée ne doit pas avoir la nationalité de l’Etat requis. Il existe un principe général connu qui est qu’un Etat n’extrade pas son national.
- les faits pour lesquels l’extradition est demandée doivent être incriminés à la fois par l’Etat requérant et l’Etat requis. Qu’il s’agisse de conditions de forme ou de fond, le ministère de la Promotion des droits humains du Burkina Faso n’est nullement sollicité. En tout état de cause, ni l’auteur de l’écrit, ni aucune autre personne intéressée par la procédure suscitée n’a jamais eu de contact avec le ministère de la Promotion des droits humains."


Communion spirituelle de l’Eglise catholique

La messe de la prise de passation canonique du siège épiscopal de Ouagadougou par Mgr Philippe Ouédraogo, le nouvel archevêque, est prévue pour ce samedi 13 juin 2009 à la Cathédrale Notre Dame de Ouagadougou.


Chantier du centre hospitalier universitaire de Tengandogo : le travail a repris

Selon le communiqué ci-après émanant du service de communication du ministère du Travail et de la Sécurité sociale, le travail a repris sur le chantier du CHU de Tengandogo suite à un accord entre les parties.

La direction de la communication et de la presse ministérielle du ministère du Travail et de la Sécurité sociale voudrait, à travers cet écrit, faire le point sur le conflit qui a opposé les travailleurs de l’entreprise "Te Chang Construction" chargée de la construction du centre hospitalier universitaire de Tengandogo et leur employeur. Le 14 mai 2009, la Direction régionale du Travail et de la Sécurité sociale du Centre a reçu une plate-forme revendicative des délégués du personnel de l’entreprise "Te Chang Construction" qui s’articulait en vingt et un (21) points. Les 19 et 26 mai 2009 se sont tenues à la Direction régionale du Travail et de la Sécurité sociale du Centre, des négociations entre la direction de "Te Chang construction" et les délégués du personnel. A l’issue desdites négociations, quatorze (14) points de la plate-forme ont trouvé des solutions, six (6) points ont fait l’objet d’abandon de la part des travailleurs et un point, celui relatif au non- paiement des heures supplémentaires, a été retiré pour être traité en interne. Alors que le procès-verbal de conciliation devrait être signé le vendredi 5 juin 2009, un arrêt de travail a été observé par les travailleurs ce même jour.

Et pour cause : le non- aboutissement des discussions en interne sur les heures supplémentaires. C’est à la suite de cet arrêt de travail que la Direction régionale du Travail et de la Sécurité sociale du Centre a convoqué les deux parties le lundi 8 juin pour de nouvelles négociations sur ce point, de 17 h à 22 h. Au terme de l’ensemble des négociations conduites par la Direction régionale du Travail et de la Sécurité sociale du Centre, les parties ont procédé à la signature : 1 - du procès-verbal relatif à la plate-forme revendicative 2 - du procès-verbal concernant les heures supplémentaires. Les parties ont convenu de la reprise du travail dès le mardi 9 juin à 7 h, reprise qui a été effective. Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale se réjouit de cette reprise du travail et félicite les parties pour leur engagement au dialogue social.


Que se passe-t-il à l’état civil de Bogodogo ?

Des usagers de l’état civil de Bogodogo commencent à se plaindre du non-respect des dates de rendez-vous pour le retrait des actes de naissance et autres documents administratifs. Pour un retrait d’extrait de naissance, des personnes ont déjà fait le va-et-vient entre la mairie et leur service au moins deux fois pour s’entendre dire que le document n’est pas prêt. Ce qui agace les usagers, c’est qu’il faut subir le retard de l’agent en service pour s’entendre dire 30 à 45 minutes plus tard qu’il faut revenir à une date ultérieure. Un simple mot informant de ce report, affiché devant le bureau, aurait permis de gagner du temps. Mais hélas.


Elections en Côte d’Ivoire : une équipe de la CEI au Burkina`

Dans la perspective des prochaines échéances électorales en Côte d’Ivoire, une équipe de la Commission électorale indépendante (CEI) est actuellement au Burkina. Le séjour se situe dans le cadre du processus d’enrôlement et d’identification des Ivoiriens vivant au Burkina. Si à Ouagadougou, cela va débuter le vendredi 12 juin pour prendre fin le 29 juin prochain, à Bobo Dioulasso, les Ivoiriens se feront enrôler et identifier en principe du samedi 13 juin au 30 juin 2009.


Décès d’Omar Bongo : les condoléances de Blaise Compaoré

Le communiqué de presse ci-dessous est un message de condoléances du président du Faso, Blaise Compaoré, à la suite du décès du président gabonais Omar Bongo Ondimba.

Suite à l’annonce de la disparition du président gabonais, Omar Bongo Ondimba, le 08 juin 2009 à Barcelone, le président Blaise Compaoré a adressé un message de condoléances à Madame Rose Francine Rogombé, présidente par intérim de la République gabonaise dans lequel il exprime toute sa compassion à l’endroit du peuple gabonais. Le président du Faso rend hommage à « ce grand homme d’Etat dont l’engagement en faveur de la stabilité et du développement de son pays ainsi que de l’intégration africaine resteront une source d’inspiration pour les générations présentes et futures". Il rappelle que le peuple burkinabè gardera de l’illustre disparu "l’image d’un dirigeant ouvert au dialogue et toujours prêt à s’investir pour le bonheur des autres". Le président du Faso a salué en Omar Bongo Ondimba cette "haute figure qui a contribué par son expérience et sa sagesse légendaire au renforcement de la paix, de l’unité et de la solidarité africaines". Au nom du peuple burkinabè et en son nom propre, le président du Faso a présenté ses sincères condoléances au peuple gabonais et à la famille de l’illustre disparu.


Le vernissage avec de jeunes filles peintres

Sous le parrainage de la directrice générale des Arts du ministère de la Culture, du Tourisme et de la Communication, l’Association nationale des artistes professionnels des arts plastiques (ANAPAP) organise ce vendredi 12 juin 2009 à son siège, la séance de vernissage de l’exposition de fin de formation de jeunes filles peintres.


Manga : un week-end de rêve dans la cité de l’Epervier

Ils seront certainement nombreux à converger vers Manga, localité située dans la province du Zoundwéogo. En effet, la cité de l’Epervier et son maire Jean-Claude Bouda ont concocté un programme de rêve pour les citadins et visiteurs d’un week-end. C’est ainsi que diverses activités placées sous le parrainage de Raymond Edouard Ouédraogo, gouverneur de la région du Centre-sud et du député Bila Gilbert Sedgo, président de la commission des Finances et du Budget de l’Assemblée nationale, seront au programme de ce grand "Dassandaga" de Manga. Cette fête populaire aura lieu ce vendredi 12 juin à partir de 10h sur le terrain provincial. Le lendemain samedi 13 juin, se jouera à 15h, la finale de la coupe du maire dans la catégorie des minimes sur le stade provincial. Le même samedi, à la salle de ciné, un grand concert sera donné par Hamed Smani, le Kundé d’or 2009. Ce week-end de rêve sera clôturé le dimanche 14 par le "21" de Manga.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 12 juin 2009 à 12:15, par Ablo En réponse à : Affaire Kossouka : on va vers le jugement

    il n’y a aucune information à propos de l’affaire Kossouka.
    Cette annonce ne nous apprend rien, autant la sucrer.

    • Le 14 juin 2009 à 01:58, par wend waoga En réponse à : Affaire Kossouka : on va vers le jugement

      Il est tout à fait normal que Blaise Compaoré voit en Omar Bongo,le SAINT DES SAINTS,étant donné qu’ils sont de la meme moule !Seulement,les populations gabonaises les plus averties ne sont pas dupes et de ce fait,ne se laisseront nullement attendrire par des qualificatifs auxquels l’auteur lui-meme croit à peine.Si Omar Bongo a été un exemple,c’est surement pour les apatrides qui n’auront de cesse à mettre complètement leurs pays à genoux qu’à leur mort !Alors qu’il parle pour lui et pour ceux du meme accabit que lui et non pour tout le monde !

    • Le 15 juin 2009 à 00:11, par wend waoga En réponse à : Affaire Kossouka : on va vers le jugement

      Il est tout à fait normal que Blaise Compaoré voit en Omar Bongo,le SAINT DES SAINTS,étant donné qu’ils sont de la meme moule !Seulement,les populations gabonaises les plus averties ne sont pas dupes et de ce fait,ne se laisseront nullement attendrire par des qualificatifs auxquels l’auteur lui-meme croit à peine.Si Omar Bongo a été un exemple,c’est surement pour les apatrides qui n’auront de cesse à mettre complètement leurs pays à genoux qu’à leur mort !Alors qu’il parle pour lui et pour ceux du meme accabit que lui et non pour tout le monde !

    • Le 16 juin 2009 à 02:04, par bogan En réponse à : Affaire Kossouka : on va vers le jugement

      merci frere. blaise compaore est un apprenti dictateur
      il va a l,ecole de bongo c,est normal qu,il voie en lui yn exemple

  • Le 12 juin 2009 à 15:55 En réponse à : Affaire Kossouka : on va vers le jugement

    on dit corporation ANEB et non cooperation ANEB, du serieux svp. on est lu dans les 5 continents

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