Le candidat a été surpris avec un corrigé d’un devoir d’histoire et de géographie pendant le déroulement de ladite épreuve. Pour certaines personnes bien avisées, il n’y avait pas de rapport apparent entre le « pétrole » qu’il détenait et l’épreuve de composition pour qu’il prenne tant de risques.

Il a été conduit à la police pour les besoins de l’enquête. Le directeur régional du MESSRS a signifié que c’est grâce au dispositif contre la fraude mis en place qui a permis non seulement de minimiser le phénomène et aussi de détecter le seul cas. Les manifestations de la fraude et toutes ses facettes étant passées au crible au dernier conseil de direction tenu le 25 mai dernier. C’est de là qu’il est ressorti que même les kleenex sont souvent des moyens de fraude entre des candidats. Tout comme la gomme qui sert également de moyen de fraude principalement aux questions à choix multiples ou la réponse est souvent une lettre ou un chiffre.

Il a été signalé également quelques cas de maladies des candidats pendant les épreuves. Selon le DR du MESSRS cela a été constaté dans presque tous les jurys. C’est un facteur qu’il faut selon lui intégrer dans l’organisation des prochains examens afin de mieux le minimiser. Car, un candidat qui s’absente pendant plus de 30mn n’a plus le droit d’intégrer la salle pour la poursuite des épreuves même s’il était en consultation médicale. Il y a au total 9 jurys dans le sud-ouest répartis entre 4 centres principaux de correction que sont Dano, Dissin, Diébougou et Gaoua avec un total de 3121 candidats au BEPC, 61 candidats au BEP et 45 candidats au CAP.

Par Hompko Sylvestre KAMBOU (Collaborateur)

Le Pays