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Nouvelles du Sanmatenga : Des hôtesses qui indisposent

Publié le mercredi 10 juin 2009 à 02h18min

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Lors de la Journée nationale de lutte contre la pratique de l’excision et les mutilation génitales féminines, nous avons remarqué de ces hôtesses chargées de distribuer les sachets d’eau, habillées à la légère.

Ce qui indisposait. Nous nous demandons comment les organisateurs procèdent au choix. Il faudra un peu plus de rigueur dans le choix de ces filles car cela laisse une mauvaise impression.


Un engagement fort

Lors de la Journée nationale de lutte contre la pratique de l’excision et des mutilations génitales féminines, présidée par le chef de l’Etat, nous avons constaté la présence de trois Majestés : Celui du Yatenga, du Gourma et de Boussouma. En outre il y avait quatre évêques et un archevêque, ce qui était de l’inédit. C’est dire alors toute l’importance que revêt cette cérémonie.


Des présences inédites

Quatre évêques, un archevêque, trois majestés dont celles du Yatenga, du Gourma et du Boussouma, plusieurs responsables des églises des assemblées de Dieu et de la communauté musulmane étaient présents à Kaya lors de la journée contre la pratique de l’excision et des mutilations génitales féminines. En effet, pour la première fois et exceptionnellement le Président du Faso a tenu à présider cette journée et inviter toutes les couches sociales à mettre fin à cette pratique.
Quand on connaît l’influence que les autorités coutumières et religieuses ont auprès des populations, on ne peut que louer cette démarche car en effet, au Centre-Nord, comme nous l’écrivons souvent, des cas d’excision passent à la barre et même qu’un responsable coutumier du Namentenga s’est retrouvé condamné car c’était à son domicile que l’opération s’était effectuée. On ne peut que saluer cette initiative.


On retourne à la case départ

Lors de la célébration de la journée nationale contre la pratique de l’excision et les mutilations génitales féminines, la mairie de Kaya a bandé les muscles. Les stationnements anarchiques, la divagation des animaux, le nettoyage et l’assainissement des voies jouxtant les voies bitumées. Des actes à saluer. Mais revenez aujourd’hui incognito à Kaya ! Le désordre a repris. Les mêmes chèvres, moutons mis en fourrière et libérés après paiement ont pignon sur rue... que faire ?


S’adresser à ses parents dans leur langue

Il y a rare d’opérateurs économiques qui pensent à leurs parents, le lieu qui les a vu naître. Néanmoins et Dieu merci, certains les accompagnent et surtout dans le cadre de la décentralisation amorcée de nos jours, tous les actes positifs sont souhaités.
Sont de ceux-là, l’acte posé par la société Wattam Kaizer, un fils de Pissila, qui a tenu à doter toutes les conseillères municipales de vélos, afin de faciliter leur déplacement lors de la tenue des sessions du conseil municipal. Ce qui est à louer.
Mais le hic, alors que tous les interlocuteurs s’adressaient à la population en langue nationale, le PDG de la société a préféré le français. Nous osons croire qu’il a été mal inspiré. Nos amis du corps de la paix, avant d’être envoyés sur le terrain suivent pendant un certain temps des cours en langues nationales et s’en sortent bien. N’est-ce pas ?


On s’inquiète

Le 17 mai 2008, les semis étaient presque terminés au niveau du Centre-Nord. De nos jours, c’est l’angoisse et l’inquiétude car le ciel n’a pas encore ouvert ses vannes. Avec les prévisions faites par le CILSS, les gens sont inquiets car ce sera là l’occasion pour les commerçants véreux de faire de la rétention sur les stocks qu’ils détiennent et les prix vont flamber !

Jacques NONGUIERMA : AIB/Kaya

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Vos commentaires

  • Le 10 juin 2009 à 02:56 En réponse à : Nouvelles du Sanmatenga : Des hôtesses qui indisposent

    N’est-on pas entrain d’officialiser la prostitution ?

    Cette question mérite qu’on réfléchisse vraiment, si l’on observe comment les sociétés d’hotesses transforment nos filles, nos soeurs en prostituées lors des rencontres nationales et internationales.

    Savez vous qu’on exige à ces filles d’accompagner les hôtes jusque dans leur chambre d’hotel ?

    Cela se passe depuis, vu que la première, issue de cette moule en est fière et est l’amie des patronnes de ces sociétés de placement de nos soeurs.

    Ailleurs ce se sont des policières et non des filles du secondaire ou des étudiantes.

    Ces filles sont exploitées jusqu’à les rendrent prosti....

    Vraiment, que le peuple du Burkina se ressaisisse afin d’extirper le mal qui couve et qui ne fait que détruit le peu financier, moral, culturel qui nous reste.

    A bon entendeur salut !

  • Le 10 juin 2009 à 10:55 En réponse à : Nouvelles du Sanmatenga : Des hôtesses qui indisposent

    S’adresser à ses parents dans leur langue !

    Monsieur le journaliste, où est vraiment le hic ? A moins que vous soyez davantage explicite. Dites-moi monsieur le journaliste, les propos du brave et soucieux fils du village ont-ils oui ou non été traduit dans la langue de ses parents.
    Monsieur le journaliste, supposons que cet enfant du village ne comprenne pas la langue de "ses parents" du village, fallait-il vraiment que cet enfant prenne le temps qu’il faut pour apprendre cette langue avant de venir distribuer les vélos à ses parents ?
    Je suis d’accord qu’il aurait été préférable que l’enfant parle directement à ses parents dans leur langue. S’il ne l’a pas fait, en quoi est-ce que c’est blessant pour ses parents ? Chers patriotes, aidez vos parents qui sont dans les villages, allez vers eux quand ils ont besoin de vous, parlez leur dans leurs langues si vous pouvez ; même si vous ne comprenez encore leurs langues, n’attendez pas, parlez leur à coeur, vous trouverez un autre fils du village (votre frère) qui traduira vos propos. Le monde est vaste, on est souvent né loin de son village, et dans un milieu qui ne favorise pas l’apprentissage de sa langue maternelle. A qui la faute ? Merci PDG pour les vélos et les autres soutiens. Mille fois merci PDG pour ta présence physique dans le village ; pour la langue, tu feras l’effort de l’apprendre après.

  • Le 10 juin 2009 à 11:05, par Bé HEF En réponse à : Nouvelles du Sanmatenga : Des hôtesses qui indisposent

    Monsieur le journaliste, où est vraiment le hic ? A moins que vous soyez davantage explicite. Dites-moi monsieur le journaliste, les propos du brave et soucieux fils du village ont-ils oui ou non été traduit dans la langue de ses parents. Monsieur le journaliste, supposons que cet enfant du village ne comprenne pas la langue de "ses parents" du village, fallait-il vraiment que cet enfant prenne le temps qu’il faut pour apprendre cette langue avant de venir distribuer les vélos à ses parents ? Je suis d’accord qu’il aurait été préférable que l’enfant parle directement à ses parents dans leur langue. S’il ne l’a pas fait, en quoi est-ce que c’est blessant pour ses parents ? Chers patriotes, aidez vos parents qui sont dans les villages, allez vers eux quand ils ont besoin de vous, parlez leur dans leurs langues si vous pouvez ; même si vous ne comprenez encore leurs langues, n’attendez pas, parlez leur à cœur, vous trouverez un autre fils du village (votre frère) qui traduira vos propos. Le monde est vaste, on est souvent né loin de son village, et dans un milieu qui ne favorise pas l’apprentissage de sa langue maternelle. A qui la faute ? Merci PDG pour les vélos et les autres soutiens. Mille fois merci PDG pour ta présence physique dans le village ; ta présence physique auprès de tes parents vaut mieux que toute parole ; pour la langue, tu feras l’effort de l’apprendre après.

  • Le 11 juin 2009 à 02:33 En réponse à : Nouvelles du Sanmatenga : Des hôtesses qui indisposent

    Ce qui indispose monsieur le journaliste c’est votre maniere de vous exprimer. Il vous faudrait un peu plus de rigueur dans votre maniere d’ecrire et de vous exprimer ; vos textes sont truffes de fautes et donnent une mauvaise image de notre presse.

  • Le 11 juin 2009 à 13:49, par Aristide En réponse à : Nouvelles du Sanmatenga : Des hôtesses qui indisposent

    Je suis d’avis qu’il vous faudrait en tant que journaliste (je suppose !) mieux vous exprimer pour vous faire comprendre par vos lecteurs. A vous lire, moi je ne vois pas précisemment ce qui indispose dans l’habillement de ses hôtesses. Auriez-vous préféré les voir en burka couvertes de la tête aux pieds ? Souvenez-vous que le Burkina Fas est un pays laïc et la liberté vestimentaire est partie intégrante de cette laïcité.

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