Dans la matinée du jeudi 28 mai, à une vingtaine de kilomètres de Sapouy sur l’axe Léo-Sapouy, ces malfrats de haute volée au nombre de cinq, tous armés, selon les victimes, se sont fait maîtres de cette route en séquestrant et en dépouillant tous les usagers de leurs biens (portables, argent et autres objets de valeur). Le même scénario s’est reproduit le lendemain vendredi vers 17h à une quarantaine de kilomètres de Sapouy sur l’axe Ouagadougou-Sapouy.

Au nombre de sept, ces bandits avaient des armes de guerre et tiraient sur tout ce qui bougeait, ont témoigné les victimes.Une voiture Mercedes qui avait refusé d’obtempérer s’est retrouvée sous les effets des coups de fusil. Pour le moment, l’on ne déplore aucune perte en vie humaine ni de blessé grave, mais c’est une psychose généralisée que vit la population de Sapouy et les éventuels usagers de cette route. La police et la gendarmerie de Sapouy sont à pied d’œuvre pour démanteler ces réseaux de délinquants qui courent toujours dans la nature. La franche collaboration de la population sera donc nécessaire pour diminuer un tant soit peu ce phénomène.

Les artistes handicapés s’informent sur leurs droits

Kantigui a ouï dire que le jeudi 11 juin 2009, à la salle de conférences du Centre culturel américain, l’Union nationale des artistes handicapés du Burkina (UNAHB) organise une journée d’information sur les droits d’auteur en collaboration avec le Bureau burkinabè des droits d’auteur (BBDA). Cette cérémonie serait placée sous le parrainage de Mme Béatrice Damiba, présidente du Conseil supérieur de la communication et le co-patronage du ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale et du ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication.

Première du genre, cette rencontre, selon les sources de Kantigui, a pour objectif général de mieux faire connaître aux membres de l’UNAHB le Bureau burkinabè des droits d’auteur et son fonctionnement.
A cette occasion, trois communications seront livrées par d’éminentes personnalités du BBDA. La première communication portera sur "La notion de droits d’auteur" et la deuxième sur "Comment devenir membre du BBDA". Ces deux communications seront livrées par Chantal Forogo, directrice de la documentation du BBDA.
La troisième communication sera faite par Mme Sou Célestine, directrice de la répartition du BBDA. Elle va porter sur le "Système de répartition des ressources du BBDA à ses membres".

Le président de l’UNAHBB, Robert B. Soma aurait mis les petits plats dans les grands pour la réussite de cette journée très attendue par les membres de l’association qui l’ont d’ailleurs pratiquement revendiquée.
L’organisation de cette rencontre entre dans le cadre des objectifs fixés par l’UNAHB. Ce sont entre autres la création d’un cadre d’échange et d’expérience entre les artistes handicapés, la mise à niveau des artistes handicapés, l’aide à la création et la diffusion des œuvres des artistes handicapés. Créée le 28 janvier 2003, l’UNAHB est une structure associative qui regroupe les artistes handicapés du Burkina sans distinction. Elle compte cent quatre vingt (180) membres.
Kantigui souhaite une participation massive des artistes handicapés et espère la fin des incompréhensions dans la gestion des droits d’auteur.

Campagne gratuite de lutte contre les cécités

Selon les sources de Kantigui, une campagne de lutte contre les cécités se déroulera du 14 au 20 juin 2009, au Centre médical avec antenne chirurgicale de Saaba. Ce camps ophtalmologique ouvert à tout le monde sans distinction aucune est l’œuvre d’une organisation caritative, en l’occurrence l’Organisation islamique internationale de secours (basée en Arabie Saoudite) en collaboration avec le Centre national de lutte contre la cécité. Les soins sont entièrement gratuits. Kantigui salue cette initiative qui va sans aucun doute soulager de nombreux Burkinabè qui traînent des maux d’yeux depuis de longues années, faute de moyens pour se soigner. Vivement que ce genre d’initiative se renouvelle !

Le CSC s’active pour délivrer la carte de presse

Selon des informations parvenues à Kantigui, les membres du comité technique chargé de la délivrance de la carte de presse et du laissez-passer ont tenu leur première réunion, le mercredi 3 juin 2009, dans les locaux du Conseil supérieur de la communication qui abrite le secrétariat du comité.

A cette rencontre inaugurale où elle était présente, Mme Béatrice Damiba a, d’après les sources de Kantigui, souhaité la bienvenue aux membres du comité, réitéré ses félicitations à l’équipe et procédé au lancement des activités dudit comité. Avant de céder la parole à Germain Nama, président du comité, la première responsable du CSC a insisté sur l’indépendance de la structure comme le stipule l’article 13 de l’Arrêté n° 2009-0002/CSC/CAB du 30 mars 2009 portant modalités d’acquisition de la carte de presse et du laissez-passer au Burkina Faso. Madame Damiba a souligné la disponibilité de l’institution à accompagner le comité dans son travail à travers le secrétariat prévu à l’article 11 de l’Arrêté et déjà mis en place au sein du Conseil supérieur de la communication. Monsieur Germain Nama, pour sa part, a remercié la présidente du CSC pour toutes les dispositions prises pour faciliter le travail du comité. Il a rappelé que les textes prévoient deux réunions ordinaires par an, mais pour le début, a-t-il poursuivi, il est nécessaire d’initier plusieurs rencontres afin de mettre véritablement les choses en route.

Cette vision a été largement partagée par les autres membres qui ont longuement échangé sur les actions et activités à mettre rapidement en œuvre pour un bon fonctionnement de la structure et la pleine réalisation de ses missions, à la satisfaction des attentes des futurs bénéficiaires de la carte et du laissez-passer. Dans ce sens, monsieur Alain Edouard Traoré, directeur de cabinet de la présidente du CSC et coordonnateur du Secrétariat du comité technique, a présenté les quatre autres membres de son équipe et exposé les différentes attributions. Après avoir désigné leur vice-président en la personne de monsieur Justin Coulibaly, les membres du comité ont convenu de se retrouver dans les prochains jours pour adopter le règlement intérieur, le chronogramme d’activités, le programme de travail et élaborer le budget de fonctionnement de la structure. Kantigui a ouï dire qu’une large campagne d’explication et de promotion sera entreprise très prochainement dans les milieux des médias.

Un affrontement entre majorité et opposition de l’Assemblée nationale

Kantigui a ouï dire que le débat opposition-majorité va être délocalisé le temps d’un soir pour se mener sur un terrain de football.
C’est aujourd’hui mercredi 10 juin sur le terrain de l’ENAM à l’occasion du lancement officiel des activités du Parlement. Mais avant, les femmes parlementaires seront à l’honneur. En lever de rideau, la redoutable équipe des femmes du parlement va se mesurer à la talentueuse formation de l’Amicale de l’Assemblée nationale.
Ce programme alléchant va se dérouler sous l’œil amusé (c’est certain) du président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré qui en assurera aussi la présidence.

L’ADOSAB-B lance une offensive de collecte de sang

Il est revenu à Kantigui que dans la fièvre de ses dix ans d’existence, l’Association des donneurs de sang bénévoles du Burkina (ADOSAB-B) organise, en collaboration avec le Conseil économique et social (CES), le Conseil supérieur de la communication (CSC) et le ministère de la Justice, une vaste campagne de collecte de sang, selon le calendrier suivant : 11 juin au ministère de la Justice, 17 juin au Tribunal de grande instance, à la maison de l’Avocat et à la direction de la garde pénitentiaire, 24 juin au CSC et au CES au cours de sa présente session. Kantigui espère une grande adhésion à cette offensive pour subvenir aux nombreux besoins exprimés à l’approche de la saison pluvieuse.

Le cheick Abdoul Aziz Ouédraogo de retour d’Istanbul

Kantigui a appris que le cheick Abdoul Aziz Ouédraogo, président de l’Union fraternelle et de la solidarité islamique du Burkina Faso (UFSI-BF) a séjourné en Istanbul en Turquie du 30 mai au 4 juin 2009. Il a été invité par l’union des ONG islamiques pour participer à deux grandes rencontres sur la paix dans le monde. De sources bien informées, les rencontres ont consacré un symposium sur la Bande de Gaza (le problème israëlo-palestinien).
Les questions de l’éducation et de la femme ont été aussi abordées. Kantigui a ouï dire qu’il a été demandé aux musulmans du monde entier d’être des acteurs du développement, des artisans de la paix et des conseillers des dirigeants pour l’avènement d’un monde de paix et de solidarité. L’union fraternelle et de la solidarité islamique du Burkina Faso (UFSI-BF) est désormais membre de l’union des ONG islamiques. Et Kantigui se réjouit de la participation d’une association burkinabè à cette rencontre internationale pour la recherche de la paix dans le monde.

Un directeur d’école tabasse son adjointe à Titao

Il est parvenu à Kantigui, qu’un directeur d’école primaire de la Circonscription de Titao I dans la province du Loroum aurait passé à tabac et blessé grièvement son adjointe. La scène se serait déroulée à l’école en présence des élèves.
La victime qui aurait été reçue au CMA de Titao, souffrirait de plusieurs douleurs dont une blessure à l’œil.
Kantigui a ouï dire que le directeur en question, instituteur principal de son état, aurait été cité pour harcèlement à l’endroit de la maîtresse. Ce coup de sabot serait l’épilogue d’une situation de harcèlement dont la maîtresse aurait été l’objet depuis environ deux ans. L’affaire qui défraie la chronique à Titao actuellement, serait entre les mains de la gendarmerie.
A la dernière minute, kantigui a appris que l’intéressé aurait été déféré à la Maison d’arrêt et de correction de Ouahigouya. kantigui s’indigne de ce type de comportement qui n’honore aucunement le secteur de l’éducation. Il y a de cela quelques temps, un enseignant aurait été entendu par la police pour vol de poulets et un autre pour recel de portables.

La galère des travailleurs de la SOREMIB

Il est parvenu à Kantigui que depuis le mois de juin 2003, les travailleurs du service minimum de la mine d’or de Poura n’ont plus eu de salaire. A ce jour semble-t-il, toutes les tentatives pour savoir quel traitement leur ministrère de tutel a réservé à leur requête sont restées vaines.Confrontés à la vie chère, la scolarité des enfants , la nourriture qui manque, la santé qui décline, les factures (....), devant cette impossibilité de survivre par ces temps qui courent, le 22 mai 2009,les travailleurs, à travers une lettre adressée aux autorités compétentes, ont exprimé leur décision d’observer une grève de la faim si rien n’est fait à leur profit.

Kantigui

Sidwaya