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Une Lettre pour Laye : Blaise en guerre contre l’excision

Publié le vendredi 22 mai 2009 à 02h35min

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Cher Wambi,

La randonnée des nuages vers l’horizon en ce jour de la fête de l’Ascension me presse de te communiquer les relevés pluviométriques de la semaine du jeudi 14 au mercredi 20 mai 2009 avant de te livrer la substance de la présente. Ainsi, me confie le service Exploitation de la météorologie/ASECNA Burkina, 0,2 mm d’eau a été recueillie dans la station de Dori ; 30,0 mm à Ouahigouya ; 2,7 mm à Ouagadougou-aéroport ; 5,3 mm à Dédougou ; 4,1 mm à Fada N’Gourma ; 13,6 mm à Bobo-Dioulasso ; 12,5 mm à Boromo ; 0,4 mm à Pô ; 18,2 mm à Gaoua et, enfin, des traces à Bogandé.

Oui, je suis d’avis avec toi, cher cousin, que les folles pluies d’antan se font encore attendre, mais y a-t-il lieu de s’alarmer outre mesure en ce mois de mai ?

Bonne nouvelle, cependant, pour les populations de Titao où déjà, dans l’attente de l’installation effective de la saison hivernale, les pénuries d’eau potable viennent de connaître une issue heureuse. Car, jusque-là, cher cousin, toutes les recherches d’eaux souterraines s’étaient avérées vaines, la nappe phréatique s’étant révélée stérile. Mais depuis peu, tout semble baigner à Titao, du fait de la découverte d’une nappe à haut débit exceptionnel qui pourrait étancher la soif des Titaoeins. Découverte que nous devons à un hydrogéologue bien connu de chez nous, Nindaoua Alain Sawadogo. N’est-ce pas le lieu, cher cousin, de lui rendre hommage, à la suite des concitoyens de l’édile Jacques Niampa de Titao ?

Eh bien, si à Titao une épine vient d’être ôter du pied des populations, non loin de là, à Bourzanga, c’est le désarroi depuis que l’insécurité s’y conjugue au présent depuis belle lurette. A en croire le conseiller municipal Aly Nana qui s’en ouvre au ministre de la Sécurité, les voleurs de bétail y sont en territoire conquis.

Lisons-le plutôt :
« Longtemps, la question de la lutte contre l’insécurité au Burkina Faso a suscité de nombreuses interrogations, notamment sur la pertinence des moyens à mettre en œuvre en vue de réduire de façon significative à long terme les cas de vol, d’association de malfaiteurs, de coups mortels, d’assassinats, de braquages, etc.

Monsieur le Ministre,
Dans l’une de vos tournées et au cours d’une concertation que vous avez eue avec les autorités militaires et civiles de la région des Hauts-Bassins, vous avez affirmé que la situation sécuritaire reste meilleure dans les Hauts-Bassins comparativement à d’autres régions comme l’Est et le Centre-Nord. C’est justement la situation au Centre-Nord, précisément dans ma commune, Bourzanga, qui m’amène à vous ouvrir cette lettre et à demander votre implication personnelle dans ce que nous qualifions de « terreur des voleurs de bétail ».

Depuis plusieurs années, deux bandes de voleurs opèrent dans le domaine du bétail au vu et au su de tous, mais personne ne daignait lever le petit doigt. Si l’une a été neutralisée par la police et la CRS par l’élimination physique du cerveau, l’autre continuait à semer la terreur dans toutes les zones d’élevage jusqu’en août-septembre 2007, où leur chef a été pris en flagrant délit avec du bétail à Titao et arrêté par la police de ladite localité.

Quel a été le soulagement des populations de la commune de Bourzanga à l’annonce de cette bonne nouvelle ! Leur joie sera malheureusement de courte durée, car, contre toute attente, le délinquant revint libre dans son village, y passa quelque temps, prit sa femme et alla changer d’air dans une autre localité connue, en affirmant son « intouchabilité » à qui veut l’entendre.

Cet état de fait nous a tous révoltés dans nos villages et nous a amenés à approcher la police de Titao pour comprendre, mais hélas, « silence micro » ! Après 2 déplacements à Titao sans information ou action concrète, nous nous sommes résignés à nous contenter d’appels téléphoniques, pour nous entendre dire deux ou trois mois après par la police de Titao que le délinquant s’est évadé ! (sic).

Monsieur le Ministre, ce comportement de la police de Titao n’est pas de nature à renforcer la confiance et la collaboration entre les forces de sécurité et les populations de base, chose sans laquelle aucune efficacité ne pourra donc être observée dans les opérations. En outre, ce comportement suscite de nombreuses interrogations, surtout quand le délinquant, dès son retour, affirme qu’il disposait d’une forte somme d’argent sur lui au moment de son arrestation par la police à Titao.

Comment comprendre qu’un « évadé » de prison, récidiviste de surcroît, ayant séjourné plusieurs années à la Maison d’arrêt de Ouahigouya et ayant à son actif plusieurs crimes ne fasse pas l’objet d’un avis sérieux de recherche ? Il suffirait alors d’une petite enquête pour l’appréhender ! La gendarmerie de Bourzanga existe depuis 2007, mais n’a jamais été saisie d’un quelconque avis de recherche concernant l’intéressé, alors que ses différents lieux d’opération sont du ressort territorial de cette brigade.

Monsieur le Ministre, le coup de maître est pourtant venu de cette brigade territoriale, une année et demie après la fameuse « évasion » du délinquant des mains de la police de Titao. En effet, informé par la population, le commandant de la brigade territoriale de gendarmerie de Bourzanga a organisé, le même jour à quatre heures du matin, une opération musclée qui a permis de mettre la main sur ce chef de gang.

C’est le lieu pour nous de féliciter et d’encourager toutes les brigades territoriales de gendarmerie en général et celle de Bourzanga en particulier qui vient de prouver que les moyens seuls ne suffisent pas, mais il faut surtout de la volonté et du professionnalisme. Ces jeunes gens, qui couvrent plus de 51% du territoire provincial, avec peu de moyens, viennent de rehausser leur image de marque vis-à-vis des populations et au grand bonheur des éleveurs, qui n’y croyaient plus !

Monsieur le Ministre, si nous vous interpellons sur cette question combien préoccupante pour nous, éleveurs de Bourzanga, c’est simplement parce qu’après son arrestation par la gendarmerie de Bourzanga, le délinquant a été de nouveau transféré à Titao le 14 mai 2009, et ce, « conformément à la procédure », que nous avons du mal à comprendre.

Non seulement Titao est très éloigné de Bourzanga, mais aussi notre confiance est mise à rude épreuve quand nous pensons à ce qui s’est passé en 2007 avec ce délinquant dans cette localité. Monsieur le Ministre, nous ne sommes plus prêts à vivre avec ce démon. Son retour éventuel pourrait créer des situations aux conséquences imprévisibles dans notre commune.

Nous espérons donc que c’est la fin de notre calvaire à Bourzanga, surtout que cette opération réussie intervient au moment où vous affirmez que « la lutte contre le grand banditisme va prendre une autre envergure avec l’utilisation des aéronefs de repérage ». Veuillez croire, Monsieur le Ministre, en l’engagement total dans votre combat, et à notre très haute et respectueuse considération. »

Aly Nana
Conseiller municipal
Commune de Bourzanga

Retour sur les bords du Kadiogo, cher cousin, où l’affaire Nathalie Perkouma, enterrée depuis octobre 2008, ressuscitera cette semaine à la faveur des assises du tribunal militaire. De quoi s’agissait-il donc ?
Le procès des agresseurs de la jeune Nathalie Perkouma (15 ans à l’époque des faits) s’ouvre, en effet, le 27 mai 2009 à 8 h dans l’enceinte du Prytanée militaire du Kadiogo (PMK) à Kamboinsé. Le tribunal militaire, après les enquêtes des gendarmes du camp Paspanga, a pris le dossier en main.

Le colonel N.S. et son épouse devront, en principe, répondre des châtiments corporels inhumains qui ont valu à l’adolescente, venue de son village, Bangassogo (localité de la commune rurale de Kiembara), à la recherche de travail, d’être admise au Service de traumatologie de l’hôpital Yalgado le samedi 27 septembre 2008.

Dans la rubrique « Une lettre pour Laye » du vendredi 3 au 5 octobre 2008 de l’Observateur paalga, il ressort que la pauvre avait eu le malheur de se voir retirer son pousse-pousse d’eau glacée par de jeunes délinquants. La suite, on le sait, fut un cauchemar pour elle, car la colère de ses patrons ne se fit pas attendre : elle sera battue, ligotée et privée de nourriture jusqu’à ce que son état de santé se dégrade. C’est alors qu’elle fut jetée dans la rue, abandonnée à son propre sort, car débarquant pour la première fois à Ouagadougou.

Cette affaire a donc défrayé la chronique à Simonville. Et l’officier militaire mis en cause aurait, à un moment, tenté de se faire pardonner par les parents de l’orpheline, en remettant une enveloppe de 280 000 FCFA. Mais l’affaire était allée si loin que ces derniers, qui ont toujours l’enveloppe du colonel qu’ils comptent lui remettre en main propre, préfèrent attendre la décision de la justice.

D’ailleurs, depuis quelques jours, la famille de Nathalie se démène comme un beau diable pour bénéficier du conseil de Me Prosper Farama. Quant à la victime, elle est toujours en rééducation ; et celle-ci doit se poursuivre encore durant plusieurs mois avant qu’elle puisse espérer retrouver, un jour, l’usage de ses doigts.

Cher Wambi, la lutte contre la pratique de l’excision est un engagement auquel le Pays des hommes intègres a souscrit depuis belle lurettre, et tu sais pourquoi. Cette année encore, cet engagement été renouvelé à la faveur de la journée nationale y relative célébrée à Kaya, la capitale du Sanmatenga, le lundi 25 mai 2009. Thème choisi : « La volonté politique au centre de l’action pour l’atteinte de la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines ».

S’il ne fait l’ombre d’aucun doute que la première Dame, Chantal Compaoré, sera, comme à l’accoutumée, à ce grand rendez-vous, l’événement pourrait être la présence à ses côtés de son mari de président. En effet, susurre-t-on, la cérémonie solennelle pourrait être patronnée par le grand sachem.

C’est peut-être, cher cousin, le début d’une communication de masse du président du Faso, puisqu’à ce qu’on dit, certaines indiscrétions auraient révélé une fracture évidente entre lui et les populations du Burkina profond. Attendons donc de voir l’enfant terrible de Ziniaré à l’épreuve des masses à Kaya.

Jour J-8 ! C’est ce vendredi, 22 mai 2009, à 17 h 00 GMT, que prendront fin les inscriptions des athlètes qui tenteront de braver le marathon Ouaga-Laye le samedi 30 mai. De toute évidence, l’affluence est monstre depuis l’ouverture des inscriptions, et au moment où je traçais ces lignes, ils étaient déjà quelque 300 candidats à cette 2e édition de cette épreuve initiée par l’Observateur paalga. Combien seront-ils donc le jour J ?

S’il est vrai que de Laye viendront des ambassadeurs du monde rural pour le départ le 30 mai, à Simonville, on attend surtout la révélation de certaines étoiles de l’athlétisme burkinabè, tels Zida Aboubacar Sidnaaba, Yacouba Jacob Barry, Moustapha Thiombiano, Rigobert Ilboudo et j’en oublie. Lequel d’entre ces mascottes brandira le trophée à l’arrivée le 30 mai à Laye ?

En attendant, cher cousin, rendez-vous ce vendredi 22 mai dans les écoles du Kadiogo où Tipoko l’Intrigante t’invite à la journée de l’habit traditionnel à l’initiative de l’Organisation du sport à lécole primaire et de l’Organisation pour la promotion de la culture à l’école primaire. Comme tu le sais, c’est une initiative qui, au-delà de la valorisation de notre culture, vise à promouvoir la production cotonnière dans notre pays.

Ce pourquoi, en date du 11 mai dernier, une circulaire administrative rappelle que pour la journée de l’Habit traditionnel, tous les acteurs du milieu scolaire provincial (encadreurs, enseignants, élèves, agents de bureaux) sont priés de venir en tenue traditionnelle, afin d’honorer la culture africaine en général et burkinabè en particulier. Osons seulement espérer que tous y adhéreront, sans complexe.

- On est à quelque deux ans des élections municipales, mais, à la lecture du compte rendu du dernier Conseil des ministres, tenu le mercredi 20 mai, l’on constate aisément que la liste des maires révoqués de leurs fonctions ne fait que s’allonger. Ainsi, après les maires d’Imasgo, de Nasséré, de Gounghin, de Zambo, de Béguédo, entre autres, voici venu le tour du maire T. Félix Compaoré de Koubri de subir les foudres du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Comme quoi ce n’est pas seulement les maires issus de l’opposition qui succombent au verdict de la loi.

- Encore un cadavre dans les tiroirs des forces de l’ordre et de la sécurité ? Cette affaire du taximan appréhendé dans les environs de Kosyam en début d’année et retrouvé mort à la morgue de l’hôpital Yalgado Ouédraogo n’a pas encore été clarifiée qu’on nous sert maintenant celle d’un vigile : accusé de vol, il aurait été retrouvé sans vie, une nouvelle fois à Yalgado alors qu’il était aux mains des forces de l’ordre et de la sécurité.

Que lui est-il arrivé, à lui aussi, entre-temps ?
Mystère et boule de gomme. Inhumé le 20 mai dans les conditions que l’on sait, il n’est point évident que la lumière jaillisse un jour sur ce problème. En tout cas, nous souhaitons être démentis

- Existerait-il des super-citoyens au Burkina Faso ? On serait enclin à le croire au regard des agissements de certains Burkinabè qui frisent la pratique en règle dans les Etats sauvages où les plus petits sont contraints au silence ou à l’exil. Il suffit de suivre les épisodes de ce feuilleton qui oppose un entrepreneur à une opératrice économique, tous des poids lourds chacun dans son domaine : un chauffeur du premier cité est pris en flagrant délit de transport illicite de marchandises de la deuxième. Résultat, le camion est conduit en fourrière chez le patron avec toute sa cargaison.

Des démarches sont entamées pour trouver une solution consensuelle, mais elles échouent. Mieux ou pire, c’est selon, lesdites marchandises, selon l’entrepreneur, n’auraient jamais été vues par lui ni d’Adam ni d’Eve. Conséquence, les deux protagonistes, pour ne pas dire les trois, se trimballent en justice.

Fin du premier épisode, début du second : là, l’employeur du chauffeur le surprend un jour sur une mobylette qu’il a empruntée à un ami pour ses courses ; ledit engin est saisi par le patron « huissier ». Malgré les démarches et les preuves fournies par le propriétaire de la mobylette, il se heurte à un mur.

Il emprunte alors, lui aussi, la voie judiciaire en portant l’affaire devant les juridictions compétentes. L’acte 3, nous l’attendons, puisqu’il n’en manquera certainement pas quand on sait que notre entrepreneur ne passe pas pour être un agneau tant il est prompt à dégainer à la moindre escarmouche, même face à des adversaires dans leurs droits et, de surcroît, sans armes.

Le comble dans tout ça, c’est qu’à la seule évocation de son nom, certains des hommes censés protéger les honnêtes citoyens et surtout les plus petits face à l’injustice des grands se font tout petits dans leurs bottes au motif qu’il serait un intouchable. Quel monde !

- En 2010, l’école primaire publique de Tanghin Barrage fêtera ses 50 ans d’existence. Ce jubilé d’or est activement préparé par un comité d’organisation, qui ne fait pas dans l’à-peu-près. Pour preuve, afin de mettre les uns et les autres en jambes dans la perspective des prochaines manifestations, un cross populaire est organisé ce samedi 23 mai 2009 à partir de 15 heures.

Point de départ, le rond-point du barrage. La foulée, qui réunira tous les élèves (nouveaux comme anciens) des écoles du secteur 23 ainsi que des volontaires, conduira les coureurs dans la cour de l’établissement, côté nord du marché de bétail du quartier. Tous donc à vos tenues de sport !

- Il nous revient que le Centre d’Enseignement à distance de Ouagadougou (CEDO) est désormais rattaché à l’Université de Ouagadougou. Cette formule, qui a été voulue par la Banque mondiale, aurait finalement été acceptée par les autorités burkinabè. Le directeur général partant qui a dirigé le CEDO durant cinq années, a su, dit-on, donner de la visibilité et de la lisibilité à la structure, qui serait partie de presque rien.

Grâce à son dynamisme, des centaines de Burkinabè ont pu renforcer leurs compétences dans divers domaines. Des milliers de personnes d’ici et d’ailleurs ont également été formés par la magie des technologies de l’information et de la communication à travers notamment les vidéo-conférences.

Le CEDO prête également son cadre aux structures qui le souhaitent pour des formations, et elles sont nombreuses, celles qui ont bénéficié des commodités du Centre pour tenir des séminaires, ateliers et autres conférences. Alors qu’il pouvait encore mieux faire avec l’appui des pouvoirs publics, l’on décida de changer le statut du Centre.

Des sources concordantes indiquent que l’ancien directeur général, actuellement directeur des Affaires juridiques et du Contentieux dans une jeune institution importante dans notre processus démocratique, n’était pas sur la même longueur d’onde que la Banque mondiale.

Ceci expliquerait-il cela ? En tout cas, il semble qu’il devra passer le service en début juin à un administrateur provisoire en attendant la mise en place de structures de gestion définitives. Il faut espérer que la nouvelle formule, voulue par la Banque mondiale, donnera les fruits escomptés. Il faut aussi souhaiter un bon vent à l’ancien DG, dont l’esprit d’innovation et le dynamisme seront d’un grand apport dans ses nouvelles fonctions au sein de cette jeune structure, dont les actions sont déjà visibles.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie. Au revoir. Ton cousin, Passek Taalé.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 22 mai 2009 à 16:47, par Honoré En réponse à : Une Lettre pour Laye : Blaise en guerre contre l’excision

    Le titre et le contenu de l’article sont différents !!!!!!!!!!!!

  • Le 24 mai 2009 à 13:27, par tigre En réponse à : Une Lettre pour Laye : Blaise en guerre contre l’excision

    arreter de cacher le nom de ce malfrat d’entrepreneur tout le monde sait qu’il s’agit d’EBOMAF.il se comporte comme un Gangster et le gouvernement laisse faire ;franchement nous sommes dans quel pays la.quant je vois l’etat acheter des des avoins pour luter contre le grand baditisme dans nos campagnes,mais les grands bandits sont a Ouagadougou,se sont les EBOMAF les KOSOUKA bref les nouvaux riches quoi.
    il est grand temps que le gouvernement ouvre l’oeil et le bon car tous les burkinabe se valent.tigre.

    • Le 25 mai 2009 à 00:33, par Nabiga En réponse à : Une Lettre pour Laye : Blaise en guerre contre l’excision

      Mon frere je suis d’accord avec toi ; meme si on est en quete de sensationnel dans les titres(Blaise en guerre contre l’excision) il faut aussi donner du contenu aux articles ; celui-ci porte un titre démesuré par rapport à son contenu,je dirai VIDE. Parlant des fameux intouchables ne soyons pas étonnés de l’envolée de l’incivisme et de quel incivisme ? l’incivisme c’est d’abord cette culture de l’impunité. il n’est pas plus "hors la loi" de se rendre justice que de monter sur une colline pour rechercher un malfrat que l’on a laissé au pied de la meme colline(suivez mon regard sur les oiseaux volants contre les délinquants). c’est toujours l’enfant de "timbila" qui n’a aucune référence valable dans son pedigree qui est exhibé au titre de sanctions exemplaires ; mais une chose est sûre ; comme le dit Simone de Beauvoir : " Si l’on vit assez longtemps, on voit que toute victoire se change un jour en défaite".
      On ne se rend pas justice par plaisir, cela arrive lorsqu’on est convaincu (au vu des complicités récurrentes )que justice ne sera jamais rendue ! ceci est regrettable quand on sait qu’une autre vie est possible au Faso,encore faut-il que les uns et les autres fassent preuve de courage ! mais ca c’est trop demander aujourd’hui devant les préoccupations "bas-ventresques" et digestives qui sont au hit parade des priorités de beaucoup de concitoyens du pays des hommes "JADIS INTEGRES". Mais rien n’est perdu, pour peu que nous ressaisissâmes et à temps !

      Nabiga Salam nobédo depuis "yongo" ! A bientot à simonville.

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