Il semble qu’il y a eu une erreur dans leur arrêté d’admission et de mise en position de stage à l’INJEPS car sur ledit arrêté, ont confié certains, il est mentionné 3 années de formation au lieu de 4 effectuées. L’erreur aurait été corrigée, mais les intéressés attendent toujours leurs numéros matricules et par ricochet, leurs salaires. Situation oblige, certains ont été obligés de se rabattre sur quelques miettes d’heures de vacation dans des établissements secondaires, question de joindre les deux bouts. Bientôt, ce sont les vacances scolaires donc plus de vacation et bonjour les bordereaux et autres, en attendant une régularisation de leur situation.

Axe Ouaga-Pô : une réfection au goût amer

A la faveur du lancement des travaux de reconstruction de la nationale 5, Ouaga-Pô, le 28 mars dernier, l’on a procédé au remblayage des nombreux nids de poule qui s’y trouvent afin de permettre aux "personnalités de marque" de se rendre à Pô sans ressentir de secousse. Les usagers habituels de cette voie en ont certes profité, juste le temps de la durée de la réfection (ndlr : une semaine environ parce que les crevasses avaient été bouchées à l’aide de sable) mais ils en ont gros sur le coeur. Car ils ont beaucoup souffert de l’état défectueux du tronçon Nobéré-Pô long de 45 km, sans qu’auparavant l’on ne songe à sa réfection. Certes, pour la reconstruction de cette voie, les usagers en sont fiers. Mais, ils ne cessent de dénoncer sa réfection circonstancielle pour la cérémonie du 28 mars. Surtout que les nids de poule y ont refait surface.

Yako : une veste de marié en location

La vie chère serait-elle l’explication de certaines nouvelles attitudes dans les campagnes ? La question mérite d’etre posée, à en juger par certaines pratiques. Si l’on savait la robe de mariage en location pour les dames, ce n’était pas le cas pour la veste de mariage. Et bien, désormais c’est fait. Dans une localité de la commune de Yako, un citoyen ingénueux a eu la fameuse idée de céder pour la première fois une de ses vestes qui ne lui convenait plus. Sans esprit commercial au début, ledit propriétaire, au regard de la demande, a simplement donné une autre vision à son acte en exigeant dorénavant la somme de 2000 F. C’est peu dire que d’affirmer que l’idée fait tabac dans la localité.

Province du Passoré : Un administrateur-restaurateur dans la place

Un malaise a gagné plusieurs responsables administratifs de la province sans que personne ne puisse lever le moindre petit doigt. Il suffit d’approcher certains d’entre eux pour s’en rendre compte. A ce jour, c’est au sein de la population que des voix discordantes s’élèvent pour dénoncer cette injustice. De quoi s’agit-il ? Une certaine autorité de haut rang, depuis une période pas très récente, s’est donné pour tâche de récuperer les fonds alloués aux pots et autres réceptions affectés aux cérémonies pour sa bien-aimée de femme qui en assure les prestations. Du coup, son domicile est devenu un restaurant pour grandes céremonies administratives, son véhicule transportant certains plats auxdits lieux. Pire, les restaurateurs attitrés ne peuvent plus postuler pour ces marchés, l’attribution se faisant systématiquement au profit de la même personne. La femme de ce responsable paye-t-elle ses impôts ? Le véhicule de fonction est-il affecté aux activités lucratives de sa femme ? Autant de questions que se posent des administrés qui en appellent à l’arrêt de cette malgouvernance administrative locale.

Pô : des examens blancs comme de vrais examens

Les professeurs de Pô ont organisé du 6 au 10 avril 2009, des examens blancs de BEPC et de BAC au profit de leurs élèves des classes de troisième et terminale. Pour eux, il s’est agi non seulement de les mettre dans les conditions d’examen, mais aussi parce que, ces dernières années, les établissements de la place prétextent le manque de moyens pour ne plus organiser ces examens blancs. Au total, ce sont plus de 600 élèves des lycées et collèges de la commune de Pô, au nombre de 7, qui ont pris part à ces examens blancs : le lycée provincial, le lycée municipal, le groupe scolaire Atta Oudié, le complexe scolaire Tèdan, le complexe scolaire P. K. Victor, le collège Notre Dame de Fatima et le Sans Frontières. Chaque établissement a apporté 50 000 F CFA comme contribution pour l’organisation de ces examens blancs.

Mais, les organisateurs ont dû faire recours à certains ressortissants pour les accompagner en vain. Et comme toujours, ce sont Maître Bouba Yaguibou, avocat à la Cour, et Pascal Tigahiré dit "Gris-gris", homme d’affaires, qui ont répondu aux doléances des professeurs. Le haut-commissaire, Madeleine Bonzi a, quant à elle, donné sa caution morale pour cette initiative qu’elle aurait voulu soutenir de façon concrète si le haut-commissariat disposait de budget. Mais hélas ! Toutefois, la première responsable de la province s’est rendue par deux fois au lycée provincial où se sont déroulées les épreuves afin d’encourager les candidats et leurs enseignants. Les résultats du BEPC blanc qui n’étaient pas du tout fameux ont été proclamés le 4 mai dernier. Une date significative parce que, ont précisé les organisateurs, le vrai BEPC débute le 4 juin, dans un mois, jour pour jour. Quant aux résultats du BAC blanc, ils sont probablement prévus pour le 20 mai parce que le vrai BAC aura lieu le 20 juin.

Du théatre-forum contre l’excision

Le Centre pour le bien-être des femmes et la prévention des mutilations génitales féminines "Gisèle Kambou" (CBF), dans le cadre de la commémoration de la Journée nationale de lutte contre la pratique de l’excision, organise un dialogue/théâtre-forum autour du thème de la journée qui est : "La volonté politique au centre de l’action pour atteindre la tolérance zéro aux MGF". Ce dialogue/théâtre-forum aura lieu le mardi 19 mai 2009 à partir de 14h30 au CBF. Ce sera un cadre privilégié d’expression pour la communauté du secteur 27, en présence des invités, des membres de Voix de femmes, des intervenant(e)s/personnel et des responsables du CBF.

Mouvement paysan : vers une fédération continentale

la crème des organisations paysannes de l’ Afrique s’est donné rendez vous à Ouagadougou la semaine dernière autour d’une nouvelle initiative. Celle ci consiste à mettre en place un cadre de concertation des quatre principaux réseaux d’organisations paysannes (EAFF, PROPAC, ROPPA et SACAU). L’objectif est le renforcement des capacités des organisations paysannes à divers niveau en vue d’influencer les politiques agricoles. le Roppa pour sa part a réuni à Ouagadougou tous ses pays membres dans le cadre d’un atelier de planification pour avoir une compréhension commune du projet qui s’étale sur 3 ans et est fiancé par l’Union européenne et le FIDA.

Nomination de Mgr Philippe Ouédraogo : les félicitations de l’UNIR/PS

L’Union pour la renaissance/Parti sankariste se réjouit, dans cette lettre à Mgr Philippe Ouédraogo, de sa nomination en qualité d’archevêque de Ouagadougou.

"Excellence monsieur l’archevêque, A l’annonce de votre nomination aux nobles et exaltantes fonctions d’archevêque de Ouagadougou, je voudrais au nom de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), de sa direction politique et en mon nom personnel, vous adresser mes très vives et chaleureuses félicitations.

Puisse Dieu Tout puissant affermir, éclairer et guider vos pas dans la conduite de la communauté catholique de notre pays pour son plus grand épanouissement et pour la plus grande gloire de son Saint nom. Les nombreux témoignages à travers l’histoire de l’humanité et les prises de position courageuses de l’Eglise catholique en faveur des opprimés et des exploités souvent au péril de la vie de ses premiers responsables, nous fondent à renouveler notre conviction et notre foi intimes dans la poursuite et le renforcement de la tradition de l’Eglise burkinabè sous votre direction comme défenderesse des déshérités et des laissés-pour-compte. En vous souhaitant une santé de fer et fier succès dans vos nouvelles fonctions, je vous prie d’agréer, Excellence Monsieur l’archevêque, l’assurance de ma très haute considération."

Ouagadougou, le 15 mai 2009

Le Président Maître Bénéwendé Stanislas SANKARA

Le Pays