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Dispensaire de Tiyogdin : des voleurs dictent leur loi

Publié le vendredi 8 mai 2009 à 04h31min

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A Tiyogdin, un village situé dans la province du Namentenga (Boulsa), les agents de santé ont été victimes de vol il y a environ une dizaine de jours. Les bandits se seraient d’abord infiltrés chez l’un des infirmiers, lui sommant de leur remettre son argent. Comme celui-ci n’avait pratiquement rien parce que nouvellement affecté dans la région, et donc n’ayant pas encore perçu de salaire, sa compagne et lui feront l’objet de coups de la part de leurs visiteurs.

Ce fut ensuite le tour au "major" du district avec qui les voleurs réussirent à avoir 60 000 F CFA avant de continuer leur route vers d’autres villages. On est tenté de dire que malgré la lutte menée par les autorités, le grand banditisme demeure une préoccupation dans certaines contrées au Burkina. Les autorités compétentes devraient donc redoubler d’effort pour assurer un minimum de sécurité aux populations.


Arrondissement de Sig-Noghin : une ceinture verte qui pose problème

Depuis quelques mois, un problème se pose sur l’utilisation d’une ceinture verte dans l’arrondissement de Sig-Noghin. En effet, il a été question de l’occupation de cette ceinture verte par une société immobilière pour la construction de maisons d’habitation. Selon cette société, il n’en est rien, puisque, documents à l’appui, elle avoue avoir obtenu du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, une autorisation pour construire sur un espace voisin à la ceinture verte. Aux dernières nouvelles, des techniciens du ministère de l’Environnement et du Cadre de vie, et de celui de l’Habitat et de l’Urbanisme se sont rendus sur le terrain pour vérification. Il ressort de leur constat que la ceinture verte en question est occupée. Selon certaines indiscrétions, on reconnaît s’être trompé du côté du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme. C’est dans ce sens que les ministres en charge des deux départements ont été avisés, afin de prendre toutes les dispositions pour éviter que la confusion s’y installe.


Affaire Total-Burkina : "Il faut pardonner"

Selon cette observatrice de la situation à Total- Burkina, la Direction générale de Total doit accepter de pardonner au délégué et le réintégrer.

"Dans "Le Pays" n°4360 du 7/05/09, le personnel rejette la proposition d’indemnisation. Le personnel de Total-Burkina a parfaitement raison. On ne peut pas sacrifier le délégué. Si malgré l’intervention des autorités du pays, le directeur général de Total-Burkina ne veut pas mettre de l’eau dans son vin, alors c’est lui qui sera l’agneau à sacrifier, c’est-à-dire qu’il doit démissionner de son poste. Car Dieu qui nous a tous créés, malgré nos iniquités, nous pardonne. Sans le pardon, il n’y a pas de paix, et nous voulons demeurer dans cet élan dans notre cher pays le Burkina Faso. Que le président du Faso et le Premier ministre interpellent ce DG. 36 mois de salaires, ce n’est pas la solution !"


Les jeunes avocats dans la lutte contre l’incivisme

En collaboration avec le centre culturel américain, l’Union des jeunes avocats du Burkina (UJA-B) présidée par Me Pierre Lassané Yanogo organise une action d’éducation à la citoyenneté. L’initiative a été décomposée en deux parties. Le jeudi 14 mai à 15h 30 se tiendra la cérémonie d’ouverture suivie d’une première conférence sur la lutte pour l’acquisition des droits civiques et politiques aux USA, animée par le professeur Augustin Loada. Le vendredi 15 mai, toujours à partir de 15h30, Abdoul Karim Sango et le professeur Luc Marius Ibriga prononceront une communication sur la place des jeunes et des intellectuels dans le processus démocratique au Burkina. L’organisation de toutes ces activités qui auront pour cadre la salle de conférences du centre culturel américain, représente la contribution de l’UJA-B à la résolution des difficultés que traverse le Burkina dans sa quête de l’éducation à la démocratie. En effet, les jeunes avocats se disent convaincus que le manque d’une démocratie véritable et responsable est à l’origine de la multiplication des actes d’incivisme observés dans notre société.


Saaba : un mariage collectif en vue

Dans le cadre de ses activités, la mairie de Saaba prévoit d’organiser un mariage collectif au profit des couples désirant formaliser leur statut conjugal le 6 juin 2009. Les conditions d’inscriptions sont les suivantes :
- l’acte de naissance ou le jugement supplétif d’acte de naissance des futurs époux,
- la photocopie légalisée des cartes d’identité burkinabè (CIB) des futurs époux,
- la photocopie légalisée des cartes d’identité burkinabè (CIB) des témoins des futurs époux,
- l’acte de naissance des enfants (s’il y a lieu). Les couples doivent s’inscrire à la mairie de Saaba au plus tard le 15 mai 2009 à 17h30 mn, délai de rigueur. A noter que les frais de timbres sont fixés à mille cinq cents (1 500) francs.


Les personnels de l’Education organisent une Journée

Les personnels d’administration et de gestion de l’éducation (PAG) organisent le vendredi 29 mai 2009, une "Journée des personnels d’administration et de gestion de l’éducation (JPAG)". Sous le parrainage de Mme Marie Odile Bonkoungou, ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation, la journée regroupera tous les personnels d’administration et de gestion de l’éducation en service dans les ministères chargés de l’Education, en détachement ou mis à disposition dans les autres départements ministériels et institutions. Le thème principal de la journée est : "Rôle et place des personnels d’administration et de gestion dans la mise en oeuvre de la réforme du système éducatif." L’organisation de la journée vise à mobiliser les personnels d’administration et de gestion de l’éducation (PAG) autour des grands chantiers de développement du système éducatif en cours et à venir. Elle participe du souci de rendre visibles et lisibles les missions assignées aux PAG et de renforcer leurs capacités par le truchement de la formation, de la concertation et du partage d’expériences.


Dori accueille la coupe intersecteurs

Dès ce samedi 9 mai 2009, il sera lancé la 2e édition de la coupe intersecteurs de Dori, la capitale de la province du Séno. Cette compétition de football donne l’opportunité aux différentes équipes de la commune de fraterniser et de créer une ambiance des plus sympathiques. Huit équipes seront en lice et chacune rêve de succéder au secteur 1 qui a été le premier à inscrire son nom sur le registre des vainqueurs de ce tournoi, l’année dernière. Le promoteur de cette coupe est Baba Hama, Directeur de la communication de la présidence du Faso. Cette deuxième édition est placée sous le patronage du ministre des Sports et des Loisirs, Jean-Pierre Palm, et sous le parrainage du représentant du secours islamique, El hadj Moussa Cissé. La finale sera disputée le 20 juin prochain.


Journée de l’enseignement catholique : Action de grâce à Kologh-Naba

L’Eglise-famille du Burkina célèbre chaque année une journée dédiée à l’enseignement catholique. Cette année, la date du 10 mai a été retenue pour rendre grâce à Dieu à l’occasion de cette 10e journée nationale. C’est l’église de la paroisse Notre Dame de Kologh-Naba qui a été retenue pour accueillir cette célébration, à partir de 9h, sous le thème : "Mon école est catholique, je l’aime."


Un concours théâtral interétablissements à Ouaga

L’Association pour le soutien aux kaïbi (filles) scolarisées démunies (ASOKADE) organise le samedi 9 mai prochain, un concours théâtral interétablissements. Placée sous le thème "les filles et l’école", cette manifestation aura lieu à l’ATB, à partir de 19 h. Elle est placée sous le parrainage de la députée Saran Sérémé/Séré, et la présidence du Secrétaire permanent du MAEP, Jean-Baptiste Natama.


Journées culturelles san : c’est ce samedi

Annoncées depuis quelque temps, les journées culturelles san se tiendront effectivement le samedi 9 mai à partir de 10 h, à la maison des Jeunes et de la Culture de Ouagadougou. Organisées par l’association Sitoi-Lawa que préside Mme Suzanne Konané/Paré, ces journées ont pour thème la valorisation, "la transformation et la consommation de nos produits locaux dans un environnement sain et protégé".

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 8 mai 2009 à 11:50 En réponse à : Dispensaire de Tiyogdin : des voleurs dictent leur loi

    Je m’adresse aux autorités de notre pays, moi je pense qu’en fugillant sur certains bandits publiquement, il y aurait plus d’effet à la lutte contre le banditisme.
    Mais si en se limitant aux arrestations seulement, on arrivera jamais à bout de ce fléau. A bon entendeur, salut !

    • Le 9 mai 2009 à 14:55, par Hermann En réponse à : Dispensaire de Tiyogdin : des voleurs dictent leur loi

      Moi aussi je pense comme vous.Je ne sais pas si vous avez idée mais moi j’ai eu la Kalach dirigée contre moi sur la route de Pama. Heureusement, Dieu a intervenu. Faut donc les zigouiller, j’allais dire. Le problème, c’est comment être sûr que c’est le vrai coupable qu’on tient.En cas de bavure, c’est pas très beau à vivre !!!

  • Le 9 mai 2009 à 22:44 En réponse à : Dispensaire de Tiyogdin : des voleurs dictent leur loi

    Sincèrement avec ce ministère de l’habitat et de l’urbanisme on verra du tout. Trop de maladresses. Attention !
    Si ceux même qui sont chargés de faire respecter les choses reconnaissent qu’ils se sont trompés ; vers qui doit on se diriger dorénavant. Il se pose un problème de compétence. Ceux qui traitent les dossiers ont ils la qualité requise ? Et puis Monsieur le Ministre vous êtes quand même un technicien, pour ce genre de dossier il faut vous mettre sur la table pour regarder de près.
    Cette bande verte doit être préservée. Il ne faut pas sacrifier la qualité de vie des populations pour un besoin d’argent.
    Il ya assez de terrains à Ouaga pour faire de la promotion immobilière. Si la société obtient l’autorisation de poursuivre ses chantiers ; ce sera une grande honte pour ces deux ministères. Chapeau aux agents du ministère de l’environnement.

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