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Confidences du week end : Blaise Compaoré n’a pas brûlé le feu

Publié le lundi 12 juillet 2004 à 08h06min

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Le Président du Faso est rentré d’Addis Abeba où il a pris part
du 5 au 8 juillet dernier au sommet de l’UA. Les badauds qui
étaient au carrefour de la station Total de Koulouba ont pu
observer que le cortège présidentiel a marqué un arrêt aux feux
rouges.

Ce geste est suffisamment anodin et tranche avec les
cortèges toutes sirènes hurlantes en sus des voies barrées.
En tout cas, on aimerait bien voir souvent nos têtes couronnées
respecter plus souvent les règles de la circulation. Même si
cette option n’est pas toujours bien acceptée du côté de la sécurité.



Lutte contre la fraude : Une opération d’incinération de produits le 12 juillet

La Coordination nationale de lutte contre la fraude a, depuis un
certain temps, initié un certain nombre d’actions qui sont : des
actions de médiatisation de lutte contre la fraude ; la destruction
de produits fraudés ; la lutte contre les médicaments de la rue.
C’est dans cette optique qu’elle entend organiser le 12 juillet
2004 une opération d’incinération publique de produits saisis.
Les produits qui seront incinérés sont : médicaments de la rue
(1417 kg), produits vétérinaires (591 kg), chanvre indien (53,5
kg), Explosifs (pétards 1128 kg). Ce qui donne une masse totale
de 3190 kg de produits à incinérer.


Nouvelle dynamique à la SONAPOST

La Société nationale des postes (SONAPOST) veut relever de
nouveaux défis. Après avoir été épinglée lors de la dernière
assemblée générale des sociétés d’Etat, la sphère dirigeante
de la société semble être déterminée à remettre le train sur les
rails. Elle a décidé de "mettre les Hommes qu’il faut aux
différents postes de responsabilités". Objectif : cultiver la "culture
de l’excellence" au sein de la SONAPOST. Ce nouvel élan vise
aussi à créer ou à maintenir de bonnes relations avec la
clientèle et les autres partenaires extérieurs.


Le pécule du SND bientôt à la hausse ?

Des voix se sont élevées entre temps pour dénoncer les
conditions difficiles dans lesquelles vivent les appelés du
Service national pour le développement (SND). Le montant
mensuel du pécule qui s’élève à 20 400 F étant très insuffisant
par rapport aux différentes charges auxquelles ils font face
(Santé, loyer, alimentation ...). Un arrêté pris en conseil de
ministres instituant l’octroi d’indemnités à certaines catégories
d’appelés est jusqu’à présent non appliqué.

A ce sujet, un
appelé devant bénéficier de ces indemnités a même esté le
SND en justice, mais l’affaire n’a pas encore connu son
dénouement.
Le directeur général du SND, tout en reconnaissant l’ampleur
du problème et la justesse de la revendication, a annoncé au
cours d’une rencontre que des mesures sont en cours pour
revoir le montant du pécule à la hausse pour tous.


Des ministres bavards copieusement réprimandés

De sources dignes de foi, certains ministres qui se seraient
écartés du lexique gouvernemental auraient été vertement et
copieusement réprimandés. Il est notamment reproché à ces
derniers non seulement d’avoir été trop bavards, mais
également d’avoir présenté un tableau sombre de l’action
gouvernementale. Ces ministres, en franchissant la ligne
interdite, ont-ils voulu se décharger d’un lourd fardeau, d’un
silence qui pesait sur eux en faisant le choix délibéré de se plier
au devoir de transparence plutôt que de se plier coûte que coûte
à une solidarité gouvernementale qui voudrait que tout le
monde parle toujours d’une même voix ?

Toujours est-il qu’en se démarquant de la langue de bois et
d’une certaine rhétorique, ces responsables ont quelque peu
voulu éclairer la lanterne des citoyens qui, tout compte fait, sont
censés être les bénéficiaires des actes posés par les pouvoirs
publics.


De faux nouveaux billets de 1 000 F dans la caisse d’un
boutiquier

Décidément les faussaires ont du génie. De ces nouveaux
billets de banque dont on a dit infalsifiables, des faux circulent.
Dans un secteur de la ville de Ouagadougou, un boutiquier a en
sa possession de faux nouveaux billets de 1 000 F. Ce
boutiquier s’est fait avoir par des faussaires qui lors des achats,
insèrent quelques faux billets parmi les vrais et le tour est joué.
Chat échaudé craignant l’eau froide, le boutiquier est alors
depuis lors, sur ses gardes lorsqu’un client lui tend le billet
rouge de 1 000 F.

Le Pays

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