En effet, a-t-on rapporté à Kantigui, les policiers qui venaient de servir la rançon (le gardez-vous) à leur premier responsable dès son entrée dans la salle de conférence aménagée pour l’entretien, se sont tout de suite précipités dans leurs chaises après que le ministre a prononcé la formule “au repos”. Après avoir constaté le “forfait”, le ministre aurait clamé à ses agents en ces termes : “repos est différent de assis. Aurais-je besoin de vous enseigner que c’est moi qui m’assois en premier ?” Vite, les flics se sont remis debout et le directeur régional de la police de présenter les excuses au ministre. Comme quoi, pense Kantigui, la rigueur est de mise dans les corps de la sécurité.

Le véhicule du ministre Tamboura hors d’usage

Kantigui a appris que le ministre délégué chargé de l’Alphabétisation et de l’Education non formelle, Ousséni Tamboura, de retour d’une mission à Djibo, le dimanche 19 avril 2009, a été victime d’un accident de la circulation. Kantigui a été informé que juste après le village de Namsigma, situé à une soixantaine de kilomètres de Kongoussi, suite à une double crevaison, la 4 X 4 du ministre Ousséni Tamboura a fait un tonneau. De source sûre, le véhicule est hors d’usage. Mais Kantigui est heureux de constater que tous les occupants dont le ministre Tamboura sont sortis sains et saufs.

Tiken Jah Fakoly explicite ses propos de Conakry

Kantigui s’est interrogé la semaine dernière sur l’expression du reggaeman Tiken Jah Fakoly au cours de son concert au stade du 28-Septembre à Conakry en Guinée. “On ne peut pas comprendre que la Guinée n’ait pas d’électricité. Même des pays comme le Burkina Faso en disposent”. Que veut dire le reggaeman par là, s’est demandé Kantigui en invitant l’artiste à préciser sa pensée, loin de toute polémique. Kantigui se réjouit du fait que Tiken Jah Fakoly ait saisi cette perche tendue “pour saluer l’honnêteté et la force de travail” dont les Burkinabè font preuve. Kantigui vous livre in-extenso la réaction que lui a fait parvenir Tiken Jah Fakoly.

“Chers Amis Burkinabè

C’est avec peine et surprise que j’ai lu dans l’édition du Sidwaya du 22 avril un article qui attaque les propos que j’ai tenus lors de mon dernier concert à Conakry à propos du Burkina Faso.
En effet, lors de ce spectacle, si j’ai bien évoqué le pays des Hommes intègres, c’était pour saluer le travail de ce pays frère qui, malgré son enclavement, parvient à se développer davantage que d’autres nations, notamment en terme d’électrification. Tout autre interprétation de mes paroles est pure extrapolation.
Je saisis également cette opportunité pour saluer l’honnêteté et la force de travail dont ses hommes font preuve.
Je vous donne tous rendez-vous au stade du 4- Août le 3 Mai prochain pour le troisième concert de notre tournée spécialement dédiée à l’éducation.”

A très bientôt ! Tiken Jah Fakoly

Le building Lamizana manque crucialement de latrines

Ce n’est un secret pour un fonctionnaire que le building Lamizana joue un rôle prépondérant dans le service public au Burkina Faso. C’est un lieu de concentration de plusieurs ministères aussi importants les uns que les autres qui emploient des centaines de travailleurs et reçoivent autant d’usagers. Bien que des efforts aient été consentis pour décongestionner les locaux avec la construction d’autres immeubles, Kantigui soutient qu’il ya lieu de mettre les fonctionnaires restés au building Lamizana bien à l’aise. Les bâtiments manquent crucialement de toilettes. Les travailleurs et les usagers sont obligés de “squatter” dans des services extérieurs pour se soulager.
Cela est un handicap aujourd’hui décrié par la plupart des locataires. Kantigui attire l’attention des ministres locataires du building Lamizana sur cette situation qui n’a que trop duré. Les différents ministères s’y trouvant peuvent se cotiser pour construire des toilettes comme la mairie de Ouagadougou et l’ONEA en ont bâti à la Maison du peuple. Ce serait bénéfique pour tous.

Bobo-Dioulasso sous le rythme du festival “weltaarè”

Le samedi 2 mai prochain, Bobo-Dioulasso vibrera au rythme et au son des musiques nomades. La troisième édition du festival “ weltaarè ” se tient sous le thème : “Problématique du financement du secteur de l’élevage”. L’association promotrice de ce festival, l’association “Culture, tourisme et développement agro-pastoral” (CTDAP) que préside notre confrère Aboubacar SY, directeur de la communication et de la presse du MESSRS, est en train de mettre les petits plats dans les grands pour réussir l’activité qui, d’année en année, devient une manifestation culturelle qui compte pour la ville de Sya.

Des tricheries de délai dans les appels d’offres

Kantigui a été fortement déçu par un avis de demande de prix pour la fourniture de produits d’entretien en faveur d’une société d’Etat paru dans la revue des marchés publics n°361 du 16 au 22 avril 2009. Bien que le délai soit fixé au 30 avril 2009, aucun dossier de demande de prix, procurable auprès de la direction du patrimoine et de la logistique de la société d’Etat en question au prix de 20 000 F CFA, n’était disponible jusqu’au 22 avril 2009 à 17h 30. Or l’article n°67 du décret n°173/PRES/PM/MEF du 16 avril 2008 portant reglementation générale des marchés publics et des délégations de services publics dispose que : “(...).

La publicité de l’avis est faite dans la revue des marchés publics et le délai accordé aux entreprises fournisseurs ou prestataires pour déposer leurs propositions de prix ne peut être inférieur à dix (10) jours calendaires (...)”. Kantigui a ouï dire que cette façon de procéder revêt une stratégie manifeste de ne pas respecter les règles de bonne gouvernance, pour privilégier des fournisseurs et des prestataires déjà ciblés qui disposeraient déjà du dossier avant son lancement officiel.

L’Etat aurait donc perdu son temps à renforcer les prérogatives de la Direction générale des marchés publics (DGMP) si celle-ci ne s’assure pas de la disponibilité des dossiers d’offres avant leur publication dans la revue des marchés publics. Car le décret indique : “Le rôle de la DGMP est désormais recentré sur le contrôle a priori de la mise en œuvre et respect de la réglementation des marchés publics”.

Des “gombos” d’attestations fiscales à Bogodogo

Kantigui, qui a naïvement cru et soutenu que toute recette de service est assortie d’un reçu légalement délivré à l’usager, s’est vu démentir au grand jour. Il est revenu que ce n’est pas le cas pour les attestations fiscales délivrées par la division fiscale de l’arrondissement de Bogodogo dans la commune de Ouagadougou. Ce document y coûte en réalité 1200 F CFA. 200 F CFA pour le timbre fiscal et 1000 F CFA remis en espèces, main à main et sans reçu.
Or, ce sont des centaines d’entrepreneurs qui se réfèrent à cette division fiscale pour se faire délivrer des attestations fiscales. Non seulement, c’est un manque à gagner considérable pour les caisses de l’Etat mais aussi les usagers manquent de documents nécessaires à leur comptabilité. Kantigui estime qu’au moment où le gouvernement se montre plus regardant sur les recettes intérieures, c’est le lieu de surveiller activement les brebis galeuses des finances publiques.

Le TEXAF pour sauver le coton africain

Kantigui a eu vent de l’organisation d’un salon pour la promotion du coton africain. Baptisé le Salon international du textile africain (TEXAF), l’événement réunit du 25 avril au 2 mai 2009 à Ouagadougou plusieurs pays producteurs de coton : le Burkina Faso, le Ghana, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Cameroun et le Congo Brazzaville. Sont également prévues, selon le comité d’organisation dirigé par Abdoulaye Mosse, une exposition, la nuit du coton où seront récompensés des acteurs du secteur, une conférence sur le thème : “La problématique de la consommation du coton africain par les Africains”. La conférence est parrainée par le ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, Laurent Sédogo.

KANTIGUI

Sidwaya