Ces proches sont accourus et ont lynché l’étranger fou qui a trouvé la mort des suites des coups et blessures qu’il a essuyés. La communauté du fou établie à Kouèrè à son tour n’a pas toléré le forfait et est passée à la riposte, attaquant ceux qu’ils croisaient. Sur leur passage, ils n ‘ont rien épargné : ustensiles de cuisine, portes de maison et autres biens ont été saccagés. Heureusement, on n’a déploré aucune perte en vie humaine. Alertées, les autorités communales de Sidéradougou se sont rendues sur les lieux et ont réussi à ramener le calme. Kouèrè est un village rattaché à la commune rurale de Sidéradougou, à une quarantaine de kilomètres de Sidéradougou, elle même étant distante de Banfora de 65 km sur l’axe Banfora-Gaoua. Dans ce village, on signale des précédents, il y a deux ou trois ans, entre les 2 communautés. Le premier est né au cours de la mise en place du bureau de la communauté musulmane et le second a trait à la mise en place des Comités villageois de développement (CVD).

Circulation routière : trop de stationnements dangereux à Banfora

La sécurité des usagers de la voie publique est depuis longtemps mise à rude épreuve dans la cité du paysan noir, en raison de certains stationnements plus que dangereux. Tout apparaît comme si les conducteurs de ces engins n’ont jamais fait un seul jour de classe dans une auto-école. Il s’agit là des cars et camions pouvant passer plus de 24 heures voire plusieurs jours à des intersections, rendant les croisements et dépassements difficiles et la visibilité mauvaise lorsqu’il s’agit de traverser. Parmi ces endroits, on relève le carrefour de la salle de ciné paysan noir allant vers Tangora et le virage dangereux, aux environs de la station à essence SKI. Ce dernier lieu est beaucoup fréquenté par les cars qui reviennent de la Côte d’ Ivoire.

Une fois à cet endroit, l’espace devient un yaar où voyageurs et vendeurs font des échanges sans se soucier des autres usagers de la route. Très souvent, le car y passe la nuit et les passagers se couchent à quelques mètres de la route bitumée. Quand on sait que Banfora dispose d’une gare routière (même si celle-ci nécessite une réorganisation) pouvant accueillir ces cars, on est en droit de penser que c’est le silence coupable des autorités en charge de la sécurité de la circulation qui favorise de tels comportements. Des mesures drastiques doivent être prises avant que le pire ne se produise.

Le Pays