Aussi, l’ONG ADRK qui dispose de biens meubles et immeubles voulait acheter des semences, des intrants, d’aliments pour bétail, des motos- pompes qu’elle devait revendre à un prix plus incitatif que ceux pratiqués par les commerçants à ses membres qui se comptent par millions. Après plusieurs va-et-vient, le directeur Talato Dominique Kafando a dû retirer son dossier. Selon nos sources, un député CDP de la province a été battu dans la commune rurale de Pissila en veut au président de l’ADRK qui était de l’APL et vient de rejoindre le parti de Abel Toussaint Coulibaly. Dans cette affaire, qui a-t-on sanctionné.

Sit-in au CHR de Kaya

Le personnel du CHR de Kaya a observé un sit-in de 7h 30 à 10 heures pendant trois jours. La raison, un accompagnant aurait agressé une infirmière de garde qui lui demandait de sortir de la salle pour lui permettre de soigner l’enfant malade. Ce que ce dernier aurait refusé et quand l’infirmière voulait sortir, il y a eu altercation avec coups. L’intéressé a été déféré à la gendarmerie. Dans les tractations pour régler le problème, le directeur général de l’hôpital n’aurait pas associé les délégués du personnel et l’agresseur, un étudiant qui a présenté ses excuses et que l’agressée a acceptées a été relâché. Coup de colère pour le personnel car on ne peut pas venir agresser quelqu’un à son poste de garde et que l’affaire se règle à huis clos. Ce qui est certain, la population en a souffert puisque le sit -n a été bien suivi.

Un conseil municipal houleux

Le jeudi 9 avril, le maire de la commune urbaine de Kaya a convoqué les conseillers pour la 1re session ordinaire du conseil municipal. Après lecture du dernier rapport du conseil de l’année 2008, qui devait être amendé, le conseiller Barthélemy Sawadogo a dit qu’il y manquait les propositions sur l’agent voyer Boukaré. Tollé dans la salle car le maire, après que le calme soit revenu, a dit que cette question n’avait jamais été discutée. C’est ainsi que les conseillers ont demandé que cette question qui devait venir en divers soit discutée. La séance fut levée et reportée au vendredi où l’absence du maire, parti à Ouagadougou, fut constatée. Ainsi, les conseillers diront au premier adjoint, Kargougou, de dire au maire qu’il lui est donné deux semaines pour clarifier le cas de l’agent voyer Boukaré parti à la retraite et qui continue de prester. D’arrêter les lotissements prévus où une contribution de 50 000 francs est demandée à chaque résidant ou non et de faire la lumière sur l’octroi des hangars du marché du secteur. Pour le moment, le maire a fait diffuser un communiqué pour dire que les perceptions de 50 000 francs sont arrêtées pour le moment en ce qui concerne le lotissement.

Les femmes d’un côté, les hommes de l’autre

Nous avons constaté lors de la 1re session du conseil municipal de Pissila, que les femmes ne se mêlent pas aux hommes. Au nombre d’une vingtaine, elles ont choisi un coin où elles s’étaient agglutinées. C’est dire que même au conseil, elles observent les mêmes comportements qu’au village. Ce qui est dommage pour leur émancipation.

Jacques NONGUIERMA, AIB/Kaya

Sidwaya