Nayala : Bientôt une association pour redynamiser les cultures de la province
- Des masques san
Mettre en place un cadre d’expression culturelle des peuples de la province du Nayala, c’est l’objetcif principal que se donne l’ Association Culturelle du Nayala » (ASCUNA) qui devrait bientôt voir le jour comme l’annonce son préambule.
PREAMBULE
La nécessité se fait sentir aujourd’hui de mettre en place un cadre d’expression culturelle des peuples de la province du Nayala. En effet, la culture est un bien qui peut mourir s’il n’est pas entretenu. Ainsi, les jeunes générations ont tendance, de plus en plus, à oublier les valeurs de leurs racines, ce qui n’est pas un gage de réussite dans l’avenir.
Or, il n’y a pas encore si longtemps, les peuples de la région, faisaient leur la notion de solidarité humaine et de justice sociale. Chaque peuple, qu’il soit de l’est, de l’ouest, du nord ou du sud, faisait usage à sa manière de son talent et de ses traditions populaires (musiques, danses, contes, proverbes, jeux de sociétés, mariage, chasse etc.) pour l’évolution des sociétés qui cohabitaient et continuent de cohabiter de nos jours.
Ces moyens de communication et ces relations inter-peuples du Nayala, sont deux réalités indissociables dans l’être et l’agir de l’homme. Nous nous devons, en tant que fils et filles ou hommes de culture du Nayala, de sauvegarder ces traditions populaires d’antan, de les développer, les promouvoir et les conserver pour les générations futures.
C’est la raison pour laquelle nous avons entrepris de mettre sur pied une « Association pour le Développement de la Culture des Peuples du Nayala, en abrégé « Association Culturelle du Nayala » (ASCUNA) dont la mission sera de : « redonner à la Culture au travers des musiques, chansons, danses, contes, proverbes et divers jeux populaires de société, sa prééminence dans le développement authentique de nos Sociétés et traditions africaines. »
Pour ce faire, l’organisation et le fonctionnement de l’Association sont régis par les dispositions contenues dans les présents statuts.
Pour les fils et filles du Nayala qui sont intéressés, une Assemblée générale, destinée à mettre sur pied le Bureau Exécutif et à lancer ses activités, aura lieu à Toma, capitale du Nayala, le vendredi 1er mai 2009. Pour tout renseignement, s’adresser à Monsieur Toé Fidèle (Dédougou) au numéro (+226) 70 74 21 64 ou (+226) 20 52 09 83. A partir du 22 avril, vous pouvez aussi contacter l’Ambassadeur Ki Doulaye Corentin au 70 10 45 35 ou 76 94 24 24.
LAWA wa toa koun, a kaka ba ko wola
P.-S.
- Statuts de l’ASCUNA
- Règlement intérieur de l’ASCUNA
Vos commentaires
1. Le 10 avril 2009 à 10:39 En réponse à : Nayala : Bientôt une association pour redynamiser les cultures de la province
valorisons la culture du pays, de notre mère patrie, de tous le peuple "Noir" !
Le 11 avril 2009 à 23:59, par sanangui de kougny En réponse à : Nayala : Bientôt une association pour redynamiser les cultures de la province
Une très belle idée de revaloriser la culture du pays San si riche surtout son coté artistque.Si aujourd’hui une élite s’empare de la question nous ne pouvons que nous en réjouir.
Mais il y’a un problème, ne tombons pas dans l’eternel académisme ethno-anthropologique, puisque dans le préambule on note l’expression peuple au pluriel de Nayala
"Un cadre d’expression culturelle des peuples de la province du Nayala".A mon avis le pays San Nayala constitue un ensemble homogène, habité par un peuple lui même homogène avec une variante culturelle Dafin, pas assez consistante pour être citée. Donc gardons-nous de ce genre d’expression. Courage et bravo pour l’initiative.
Sanangui de Kougny
2. Le 10 avril 2009 à 11:03 En réponse à : Nayala : Bientôt une association pour redynamiser les cultures de la province
Le Nayala aussi fait partie des peuples Noirs !
3. Le 25 mai 2009 à 09:41 En réponse à : Nayala : Bientôt une association pour redynamiser les cultures de la province
la culture constituait une "priorité" au temps de la revolution (que l’on l’ait soutenue ou non mais force est de le reconnaitre), dommage que tout cela soit redevenue une affaire d’associations "de ressortissants de..." et non une affaire de l’état. sans racine l’arbre meurt. La culture africaine a toujours sauvé le monde et aujourd’hui c’est le grand pillage general dont personne ne parle... notre mort ou notre salut se joue là et non dans le developpement économique materialiste.
somé