Excellence Monsieur le Premier Ministre.

Nous nous excusons de vous adresser par voie de presse. L’urgence du problème qui nous assaille nous oblige à passer par cette voie afin que vous entendiez notre cri de détresse. En effet, nous sommes des élèves douaniers précédemment stagiaires dans les ENEP.
Nous venons d’être déclarés défaillants et exclus de l’Ecole Nationale des Douanes au motif que nous étions dans une école de formation professionnelle.

Excellence Monsieur le Premier Ministre, depuis quelques années, les sortants des ENEP ne sont pas automatiquement intégrés dans la fonction publique. Après avoir obtenu le diplôme de fin d’études, ils doivent subir un autre concours d’intégration à la fonction publique. Si par malheur ils ne réussissent pas et ne trouvent pas une place dans le privé, ils vont grossir le rang des sans-emploi. C’est dire que le fait d’être à l’ENEP n’est pas synonyme de garantie d’emploi. Nous sommes restés dans les ENEP en attendant la parution les résultats des concours donnant droit à des emplois sûrs.

Notre admissibilité à la douane n’était pas non plus signe succès définitif car à tout moment, un candidat peut être défaillant soit aux épreuves sportives, soit à la visite médicale d’incorporation. En abandonnant les ENEP, les candidats admissibles peuvent également se retrouver dans la rue. Par mesure de prudence, nous sommes restés dans nos écoles en attendant les résultats définitifs signes d’emplois sûrs.

Excellence, Monsieur le Premier ministre, nous n’avons jamais eu l’intention de jouer à un double jeu comme certains pourraient le croire. Notre attitude a été dictée simplement par l’instinct de survie comme tout être humain. Notre principale préoccupation est l’objectif d’un emploi fixe et stable pour ne plus être à la charge de parents.

C’est pourquoi, Excellence Monsieur le Premier ministre, nous venons auprès de vous solliciter la compréhension et l’indulgence du gouvernement pour notre réintégration à l’Ecole Nationale des Douanes. Sachant compter sur l’esprit de justice et d’intégrité qui anime votre gouvernement, nous réitérons notre souhait que justice nous soit rendue afin que nous participions également à la construction de notre chère patrie.

Les élèves de l’END issus des ENEP

Le délégué

La région du Centre célèbre le 8-Mars 2009 à Pabré

Il est parvenu à Kantigui que le gouverneur de la région du Centre, Boureima Bougma a choisi la commune rurale de Pabré pour célébrer le 8-Mars 2009, Journée internationale de la femme.

Selon les informations de Kantigui, les activités préparatives du 8-Mars 2009 sont déjà en cours à Pabré, commune rurale située à 20 km au Nord de Ouagadougou. Kantigui a ouï dire que par ce choix, Boureima Bougma veut réaffirmer son engagement à mettre la femme rurale au cœur de la célébration et de ses préoccupations et permettre à celle-ci de s’exprimer.
Les sources de Kantigui lui font savoir que le samedi 28 février 2009 a été marqué par le lancement du programme d’activités avec une conférence sur le thème de la journée : "Investir dans les femmes et les filles pour un développement durable et sur le genre". Le thème a été développé par Félicité Sawadogo de la Coopération canadienne, assistée de la coordinatrice des femmes de Pabré, Benjamine Doamba.

La journée du samedi 7 mars 2009 sera une grande journée de salubrité et d’établissement d’actes de naissance et de pièces d’identité au profit des femmes de Pabré. Quant à la journée du 8-Mars 2009, Journée internationale de la femme, elle sera marquée par de nombreuses activités. Le gouverneur de la région du Centre, Boureima Bougma, invite la population du Centre à faire le déplacement de Pabré pour célébrer la femme, la mère, la sœur, la fille.

La grande muette donne de la voix

Kantigui a ouï dire que le ministère de la Défense va décerner un prix spécial à l’occasion de la cérémonie des Galian prévue pour se tenir au mois de mai 2009. Selon les sources de Kantigui, le prix du ministère de la Défense sera attribué au journaliste qui s’est le mieux illustré dans le traitement d’un événement relatif aux Forces armées nationales au cours de l’année 2008, période retenue pour les Galian de cette année.
Kantigui félicite d’ores et déjà le ministère de la Défense pour cette initiative de récompenser les journalistes. C’est une première au Burkina, qui vient confirmer la volonté du ministère de la Défense de communiquer pour mieux se faire connaître et comprendre.

Un exemple de management dans les Cascades

Kantigui, qui était en escapade le week-end écoulé à Tengrela aux environs de Banfora a été simplement émerveillé par cette initiative du gouverneur de la région des Cascades, Fatimata Lègma, qui s’est retrouvé sur les berges du lac entouré de ses administrés pour une partie de détente. Kantigui, qui a voulu comprendre davantage, a appris que cette sortie avait pour objectif de décompresser et de partager ensemble les cadeaux (moutons et bœufs) offerts à Mme le gouverneur lors de sa tournée dans les provinces de la Léraba et la Comoé respectivement les 14 et 21 février 2009. Kantigui a constaté qu’il y avait à manger et à boire pour tout le monde et que l’ambiance était telle qu’il était difficile de distinguer un agent de bureau d’un chef de projet ou directeur. Outre les “Trembleuses” de Tengrela qui ont fait trémousser bien de gens, cette sortie récréative a été couronnée par une course de pirogues qui a regroupé 8 concurrents sur le lac avec à la clé des récompenses offertes par Fatimata Lègma. Kantigui a été impressionné par cet esprit de management et de partage qui fera certainement tache d’huile.

A qui appartient la paternité du "Cosmos" à Kongoussi ?

Kantigui a été informé que deux structures différentes se disputent la dénomination "Cosmos" à Kongoussi. En effet, le concours scolaire du meilleur orateur - synergie d’éveil (Cosmos) est à sa 3e édition et selon les informations parvenues à Kantigui, aucune activité n’a démarré pour cause d’incompréhensions. Pour en savoir davantage, Kantigui a approché les deux structures. L’une se réclame cette trouvaille, et l’autre laisse entendre que le "Cosmos" est une activité intégrée dans sa structure. Selon les analyses de Kantigui, il y a anguille sous roche ou "gombo sous Cosmos" et suggère de ce fait, que l’intérêt général puisse l’emporter sur l’intérêt individuel si toutefois le Cosmos reste un véritable cadre de promotion des langues nationales et celles enseignées dans les établissements et l’éveil culturel des élèves.

Rectificatif sur l’article titré : une veuve de Tintilou (Kokologo) appelle au secours

Le village en question (Tintilou et non Tintoulou) relève de la commune rurale de Komki-Ipala et non de Kokologho.
La veuve en question, très bien connue au village et de beaucoup de ressortissants de Tintilou à Ouagadougou dont moi-même, n’est pas sans maison d’habitation comme elle le déclare. Une parcelle en zone lotie est même en cours de lui être attribuée. Ses enfants sont déjà grands ; le dernier ou la dernière n’a pas moins de 25 ans.
Pour terminer la population de Tintilou en l’occurrence la famille où elle vit n’a eu aucune volonté de la laisser traîner dans la rue comme elle le prétend.

Bref, cette femme ne jouit pas de toutes ses facultés mentales, et c’est cette situation qui l’a amenée à faire de fausses déclarations. Toutefois, sa famille a engagé des démarches pour la ramener à Tintilou qu’elle a quitté juste pour Ouagadougou chez un de ses enfants.

Kantigui

Sidwaya