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Renseignements et investigations policières : chut, la CEDEAO s’organise !

Publié le mercredi 7 juillet 2004 à 07h03min

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Kantigui a vu passer des informations de source A, selon lesquelles la CEDEAO s’attelle à mettre sur pied, pour le compte de tous ses Etats membres, et avec une complicité active, une grande structure en charge du renseignement et des investigations.

A ce qu’il paraît, la question de la mise sur pied de cette structure serait très avancée. Par ces temps qui courent, cette donne serait fortement appréciée.

Alors bandits de grands chemins, comploteurs de toutes sortes, contrebandiers, commerçants, hommes d’affaires et opérateurs économiques véreux, etc., changez de comportement social alors qu’il est encore temps !

Et Kantigui sait de quoi il parle ...


* Le Premier ministre reçoit le chef de file de l’opposition

Kantigui l’avait murmuré, c’est aujourd’hui une réalité ... Le Premier ministre, Paramanga Ernest Yonli reçoit le jeudi 8 juin 2004, Me Gilbert Noël Ouédraogo, président de l’ADF/RDA, chef de file de l’opposition. Il sera seulement question d’échanger sur les préoccupations politiques du moment.

L’on se rappelle qu’un groupe de députés de l’opposition n’avait pas pu rencontrer le Premier ministre au sujet du code électoral. Me Gilbert serait-il leur porte-parole ? Wait and see.

Sans doute, ce sera également l’occasion pour le chef de file de réclamer du contenu pour son nouveau rôle politique.


* Bourses d’études du secondaire : des impayés

Kantigui a fouiné du côté de l’enseignement secondaire pour s’entendre dire que la bourse trimestrielle dans les lycées et collèges s’élève à 28 000 F à peu près.

Des bénéficiaires de cette bourse ne sont pas rentrés dans leurs fonds. Ce ne sont pas les élèves du lycée Nelson Mandela qui diront le contraire. Des élèves qui se sont renseignés auprès du centre chargé des bourses se sont entendu dire : "C’est comme ça partout".

Pourquoi "c’est comme ça", s’est demandé Kantigui à propos d’une bourse vitale (en réalité une pitance) pour les malheureux bénéficiaires. Décidément ...


* Un colonel pour l’unité des fils du Passoré

Le Passoré : un vivier de grands hommes d’affaires, de commerçants et autres richissimes, un terreau d’où sont issus de nombreux cadres de la Fonction publique nationale comme internationale, deux colonels pleins, un lieutenant-colonel, de nombreux commandants et autres cadres supérieurs de l’armée ... Mais jusqu’à ce jour, une province marquée par des querelles politiques et économiques qui ne permettent pas son plein épanouissement, pour un développement économique et social, facteur de bien-être de toutes les filles et tous les fils du Passoré ... Face à cette donne, comme par sursaut d’orgueil positif, Kantigui constate que les ressortissants de tous les 9 départements de cette province ont décidé de relancer l’Association pour le développement du Passoré.

A cet effet, le week-end dernier a été marqué à Yako par une assemblée générale où le leitmotiv le plus partagé était : "Consensus pour le développement de notre province ...".

A l’issue des travaux, c’est le colonel Dominique Djindjéré qui a consensuellement été élu, pour manager avec tact toutes les forces politiques, économiques, intellectuelles et militaires originaires de cette région. Et cela, en vue de leur engagement réel et sans calcul pour le bien-être du Passoré.

Dominique Djindjéré sera appuyé par une forte équipe et par des commissions spécialisées.

Pour une fois où, dans cette province, on n’a pas parlé de qui a plus d’argent que qui, qui est de tel ou tel bord politique, etc., gageons que l’engagement soit réel autour de ce colonel-président pour le développement du Passoré.

Avec des lorgnettes, Kantigui pour sa part, suivra les engagements pris dans ce sens par les ressortissants du Passoré.

En commençant par espérer que la capitale du Passoré, Yako, disposera dans les prochains jours, d’une infrastructure hôtelière digne d’intérêt et à la hauteur des ses ambitions, de petites et moyennes entreprises industrielles employant une forte main-d’œuvre, etc.


* Véhicules et matériel de l’Etat, un peu plus de respect, SVP !

C’est avec beaucoup d’agacement que Kantigui constate que des citoyens, et pas des moindres, n’ont pas un grand respect pour le matériel de l’Etat du Burkina Faso, mis à leur disposition, aux fins de servir la cause du peuple. Tenez, il n’est pas rare de voir un fils à papa, à bord d’un véhicule de l’Etat du Burkina, la nuit, pour une virée en boîte.

Que les parents concernés (papa voire maman) en soient informés ou pas, là n’est pas la préoccupation de Kantigui (encore que ...).

Mais, le constat : que cela n’est pas de l’ordre du normal ou de l’admissible !

La responsabilité (active) de ses "papas et mamans" étant fortement engagée, Kantigui mène l’enquête et n’hésitera pas un seul instant à publier les références des véhicules d’Etat, qu’il aura répertoriés dans de tels flagrants délits ...


* Laboratoire national de santé publique : un climat délétère

Selon les indiscrétions parvenues à Kantigui, le climat serait délétère au sein du Laboratoire national de santé publique. Et entre la direction générale et une dizaine de travailleurs, le climat de travail se serait fortement dégradé à cause d’une mission de formation dans le royaume chérifien qui aurait capoté. La cause de ce rendez-vous manqué serait liée à une histoire de frais de mission et de "feuilles" pour l’hébergement.

En effet, Kantigui qui suit le dossier depuis septembre 2003 a ouï dire que les frais de mission annoncés au départ s’élèveraient à 739 000 F pour 32 jours de stage. Avec en sus, 189 000 F comme frais de logement, ce qui porterait le "pactole" à 928 000 F. Cette somme, semble-t-il, aurait fait l’objet de plusieurs discussions tendant à la revoir à la baisse. Cela n’a pas été du goût de ceux qui devaient aller en formation. La direction générale du laboratoire avait considéré l’attitude des stagiaires comme un refus d’effectuer le voyage. Elle en a fait part au ministre de tutelle. Des sanctions sont tombées et certains ont reçu un acte de mise à pied tandis que d’autres auraient été suspendus temporairement. Trois agents seraient même sur le point d’être affectés. Kantigui qui suit cette affaire à travers ses dits et ses non dits, et entendu des débats dans les coulisses appelle à la retenue des deux parties et souhaite que le dialogue soit la chose la mieux partagée dans cette affaire pour le bonheur de tous. Il est nécessaire que la quiétude et la sérénité regagnent les locaux du Laboratoire national de santé publique, crée pour veiller sur la santé des Burkinabè.

C’est une question de survie pour tous ! Quel que soit le sens que l’on donne à l’emploi du mot survie, dans le présent contexte, cela s’entend.


* Coupe du député CDP du Boulkiemdé :La finale se jouera le 10 juillet

La coupe du député débutée le 20 mai dernier connaîtra son terme samedi 10 juillet 2004 au stade Batièbo Balibié de Koudougou en présence de M. Roch Marc Christian Kaboré, président de l’Assemblée nationale. Dame coupe choisira son camp entre les départements de Ramongho et celui de Nanoro. Il est à noter qu’une première compétition a opposé les 10 secteurs de Koudougou. Au finish, c’est le secteur n° 1 qui a pris le meilleur sur le secteur 10 par 2 à 0.

Il est à rappeler que cette coupe a pour promoteur M. Jean Hubert Yaméogo appuyé par MM. René Emile Kaboré et Jean Baptiste Yaméogo.


* Bientôt les grands prix nationaux de la chanson et de l’art vestimentaire

Début octobre dans la zone cotonnière, probablement à Houndé et fin septembre à Léo, devraient avoir lieu les grands prix nationaux de l’art vestimentaire et de la chanson moderne. Kantigui a ouï dire du côté de la Direction des Arts du spectacle et de la coopération culturelle (DASC), qu’on s’attellerait à l’organisation de ces événements. L’organisation du grand prix national de la chanson moderne, catégorie vedette aurait pour but, d’encourager la création musicale, de créer un cadre d’expression pour les musiciens amateurs ou professionnels de la chanson moderne,

- de susciter des initiatives de recherche et de créativité dans le sens d’une promotion de la musique nationale

- de découvrir les musiciens talentueux dans le domaine de la chanson moderne et de faire connaître leurs œuvres.

Quant au grand prix national de l’art vestimentaire, il aurait pour principales ambitions, le développement de la création et de l’esprit de recherche, l’éclosion de nouveaux talents, etc.

Sidwaya


Droit de réponse

Dans le N° 5035 du quotidien Sidwaya, Kantigui aurait appris de bonne source qu’il serait question de remettre en cause la presse privée comme composante de la société civile burkinabè et de se demander pourquoi d’autres associations ne sont pas incluses dans les 11 composantes.

Le document cadre de référence pour le renforcement des capacités des organisations de la société civile au Burkina Faso se veut le document officiel qui clarifie la notion de société civile au Burkina, son rôle, ses objectifs, ses composantes, etc. C’est un document qui a été commandité par le Programme d’appui au plan de la bonne gouvernance grâce à l’appui du PNUD et qui a fait l’objet d’une communication orale en conseil de Ministres le 27 février 2002 après une validation du document lors d’un atelier national tenu à Bobo du 12 au 14 novembre 2001. C’est donc effectivement un document de référence pour le gouvernement, pour la communauté internationale et pour les organisations de la société civile au Burkina Faso.

Ainsi, jusqu’à la date d’aujourd’hui, sans dénier ni à une personne ni à une organisation de remettre en question ce qu’il voudrait bien remettre en question, la cellule nationale de renforcement des capacités des organisations de la société civile au Burkina Faso, dépositaire et garant de cette étude, n’a jamais été interpellée sur la question ni par le gouvernement, ni par une organisation internationale ni par une organisation de la société civile au Burkina. Si débats, il y a, considérons-les, jusqu’à date, comme des débats de cabarets. Sans plus. La presse privée demeure jusqu’à nouvel ordre une composante de la société civile.

Concernant l’interrogation de Kantigui, elle ne manque pas de pertinence. Concernant les clubs de service (Lions, Rotary, Zonta) ils sont dans la catégorie « Ong et associations de développement » Du point de vue du document, il n’y a aucune équivoque. Concernant les équipes sportives, il faut rappeler que la société civile est née d’un mouvement qui travaille dans le sens de la prise en compte et de la satisfaction des 5 besoins fondamentaux de l’homme (santé, nourriture, vêtement, logement et loisirs) dans une perspective démocratique et dans le respect des droits humains.

Dans ce sens, l’admission d’une fédération d’un sport particulier au sein de la société civile pourrait ouvrir une discussion comme le document l’a d’ailleurs posé en ce qui concerne les associations des municipalités, des femmes élues (qui pourtant travaillent dans le domaine purement politique, au sens partisan), ou de la chefferie coutumière et traditionnelle, dont le rôle et le statut sont actuellement questionnés.

Mais il me semble superfétatoire, et c’est mon opinion de citoyen (je vois des gens qui se tordent de rire) qui par une volonté d’inclusion, les équipes dodo du quartier, les équipes maracana des secteurs et autres tournois inter rédactions viennent s’ajouter à la liste des OSC. Mais enfin, si l’on a intérêt à ce que la société civile soit un fourre tout, parce que des ministres à eux seuls ou des institutions républicaines se réclament de la société civile, bonne arrivée à tous et bonjour l’amalgame !

André Eugène ILBOUDO
Président de la cellule nationale
de la société civile au Burkina Faso

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