LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

On murmure : L’Hymne national sème la panique

Publié le mercredi 11 février 2009 à 00h16min

PARTAGER :                          

Kantigui a observé la semaine dernière, un vent de panique s’emparer des usagers d’un maquis dans un quartier périphérique de la capitale. Sirotant leurs godets au son de la musique africaine distillée par une radio FM de la place, ceux-ci ont été subitement réduits au silence par une diffusion inattendue "du Ditanyé" aux environs de 22 h.

Du coup, les godets ne constituaient plus une préoccupation. Ce sont des usagers aux regards interrogateurs qui se demandaient mutuellement le sens de cette solennité. La quiétude n’est venue qu’après que le gérant du maquis ait expliqué que c’est la radio en question, privée de surcroît, qui clôture ainsi ces émissions. Kantigui a entendu l’un des usagers expliquer que cette station "utilise abusivement l’hymne national".

Il a indiqué que seules la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) et des chaînes affiliées peuvent recourir à l’hymne national pour clore leurs programmes quotidiens et marquer une intervention ou un événement exceptionnel comme les discours du chef de l’Etat. Cet usager invite donc la grande chancellerie des Ordres burkinabè et la Garde nationale à redoubler d’efforts dans la sensibilisation à l’utilisation des symboles de la Nation. Kantigui estime qu’une telle entreprise doit s’inscrire dans un vaste programme d’éducation civique


Le comité d’organisation du jubilé d’or du juvénat de Saaba dresse son bilan

Il est revenu à Kantigui que le comité d’organisation des 50 ans du Juvénat Saint Joseph de Saaba s’active à présenter son bilan, samedi 14 février 2009 dans la salle de conférence du PNUD. Anciens et nouveaux juvénistes veulent saisir cette occasion pour se féliciter de la réussite du jubilé d’or du samedi 24 janvier 2009 qui a connu une grande mobilisation de l’Eglise catholique, des plus hautes autorités de l’Etat et des différentes promotions. Kantigui a appris que François Compaoré et ses camarades veulent profiter de ce cadre tant souhaité de rassemblement pour réfléchir aux voies et moyens de pérenniser leurs actions en faveur du Juvénat Saint Joseph de Saaba, cet établissement-là même qui les a formés et leur a offert des opportunités dans la vie. Il s’agit de canaliser les soutiens de toutes les ressources humaines issues de ce juvénat pour l’accompagner dans sa noble mission, notamment l’autoprise en charge des pensionnaires. Kantigui salue cette gratitude des anciens juvénistes et encourage les autres anciens élèves du pays à cultiver les mêmes réflexes à l’endroit des lycées et collèges qui ont forgé leur avenir


Un CSPS pour Yâ dans la Sissili

Kantigui a été informé de la joie des populations de Yâ, province de la Sissili, suite à l’inauguration de leur CSPS, le samedi dernier. Ce joyau de plus de 30 millions de F CFA comprenant une maternité, un dispensaire et des logements, a été entièrement financé par un fils ressortissant de Yâ en la personne de Béli Biyen de Yélhy Productions.
Le complexe sanitaire de Yâ dont l’inauguration a été présidée par le haut-commissaire de la Sissili a été baptisé au nom du caporal Biyen Kouamain né vers 1895, vétéran de la 2e guerre mondiale (1939-1945) et décédé le 27 décembre 1987 à Yâ. Le choix de ce nom au-delà du fait que le défunt soit le père du donateur, est un nom qui porte bonheur aux populations de Yâ. Le caporal Biyen Kouamain fut la première personne issue de Yâ à être recrutée dans l’armée française et à aller sur les fronts de bataille. Il a regagné le bercail en vie et en bonne santé après avoir bouclé ses 15 ans de service militaire.

Ses petits frères également incorporés dans les troupes coloniales comme Ziba Babou, Gorou, le sergent Etienne Yaro, les soldats Khô Béré et Bamo André Nignan, tous décédés, ont regagné la mère-patrie en bonne santé.
Le complexe sanitaire de Yâ, 3e dans le département de Silly a été vivement salué non seulement par les populations des villages environnants mais surtout par les autorités locales dont Charles Eugène Nabolé, haut-commissaire de la Sissili. Le personnel soignant est déjà en poste et ce, grâce au dynamisme du préfet de Silly, Mme Flavienne Traoré/Sib qui s’est battue pour obtenir l’ouverture dudit CSPS


Fonds d’entretien des routes du Burkina (FER-B) : des factures en souffrance de paiement

Afin de permettre un meilleur traitement des dossiers dans des délais raisonnables, le suivi de l’exécution des travaux de construction des routes et de leur entretien, il a été institué un Fonds d’entretien des routes du Burkina (FER-B).
Des sources d’information de Kantigui indiquent que cette structure qui a pour objectifs, entre autres, la gestion des passations des marchés, la construction et l’entretien des routes en terre et des pistes rurales. Selon les mêmes sources, de nombreux entrepreneurs ne sont pas contents de cette structure. Nombreux sont ceux-là qui attendent des mois depuis pour le paiement de leurs factures.

A l’heure de l’informatisation des services publics de l’Etat, les entrepreneurs du secteur routier ne comprennent pas cette lenteur dans le traitement de leurs dossiers par les services du FER-B.
Aux dires de certains entrepreneurs du secteur, en plus des pénalités qu’ils encourent pour non-respect des délais d’exécution des travaux, ils sont l’objet de résiliation des marchés. En sus des charges de fonctionnement de leurs entreprises, s’ajoutent les factures des fournisseurs, les services des impôts et les salaires de leurs employés.
Les entrepreneurs du secteur routier interpellent donc les responsables du FER-B et le ministre de tutelle à prendre leurs préoccupations à-bras-le-corps et à traiter leurs dossiers dans des délais raisonnables par le paiement des factures en souffrance dans ces services respectifs


Le rapport de l’assemblée générale mixte de PANAPRESS bientôt public

Kantigui a ouï dire que dans les très prochains jours, il sera organisé une rencontre pour rendre public le rapport de l’assemblée générale mixte de PANAPRESS. Aussi aurait-il appris qu’une première rencontre avait échoué pour des raisons de calendrier du président du conseil d’administration, Addul-Majeed El-Dursi, chargé de certaines missions dans le cadre d’initiatives libyennes sur la crise en Palestine.
La date et le lieu de la rencontre restent encore à préciser


Des techniques du blanchiment d’argent bientôt mis à nu

Kantigui a appris que le blanchiment d’argent sera de plus en plus difficile au Burkina Faso. En effet, on a soufflé à Kantigui que face à ce phénomène, des institutions se mobilisent, en particulier le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme qui s’apprête à dévoiler à travers un dîner-débat le 18 février à Ouagadougou, les techniques de blanchiment d’argent et les moyens de lutte. Kantigui a appris par ailleurs, que cette initiative est vivement saluée par les banquiers.

C’est ainsi que la Banque internationale du Burkina (BIB) va au cours de la formation révéler son expérience dans la lutte contre le blanchiment d’argent. Une révélation qui, a-t-on confié à Kantigui, sera digne d’intérêt. Le blanchiment d’argent est un phénomène nuisible à l’économie surtout qu’elle constitue une concurrence illégale pour les honnêtes investisseurs et citoyens.
Kantigui espère que d’autres promoteurs emboîteront le pas, afin de lutter contre les maux qui minent l’économie burkinabè et entravent la saine concurrence.

Kantigui

Sidwaya

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 12 février 2009 à 10:38 En réponse à : On murmure : L’Hymne national sème la panique

    Eh les burkinabè. Ils veulent chose et son contraire. Actuellement l’on voit les drapeaux burkinabè fleurir devant les vitres des véhicules. Personnelement je suis fier que bien de burkinabè l’adoptent comme signe évident de l’amour de leur patrie. Va-t-on interdire les burkinabè d’arborer ce symbole de notre pays. En qui une radio FM qui clot ses programmes par l’hymne de notre pays est dangereux. Au contraire l’on devrait encourager tous les burkinabè à chanter l"hymne national à leur réveil et à leur coucher comme les croyants prient au lever et au coucher. Arrêtons de voir le diable partout. avec cela, l’on va venir nous chanter que les Burkinabè n’aiment pas leur pays. Kantigui, toi aussi fait molo molo !

    • Le 14 février 2009 à 19:35, par Paulin En réponse à : On murmure : L’Hymne national sème la panique

      Je suis d’accord avec cette reaction ! L’hymne national est un patrimoine de tous. Chaque Burkinabe devrait le chanter en tout temps. Et toutes les radios devraient le diffuser largement...pas seulement pour clore leurs emissions...afin que tout le monde apprenne a le chanter correctement. En effet, c’est desolant de voir lors des ceremonies que plus de 80% des adultes (et meme certains eleves) n’arrivent pas a chanter l’hymne.
      Merci

  • Le 17 février 2009 à 00:30 En réponse à : On murmure : L’Hymne national sème la panique

    Comme c´est triste et désolant !Le patriotisme ,ce n est point un sacrilege !c est tout a fait regretant que la plupart des eleves du primaire ne savent pas chanter le DYTANIÈ.L´éducation civique a perdu sa valeur dans nos écoles !pourtant c est la base du civisme et du patriotisme,de la discipline et de l´esprit de bonne gouvernance,de tolerance et de comprehension d´autrui.Il n est jamais tard ,dira-t-on,mais je pense qu il est trop tard de vouloir apprendre le civisme seulement après avoir été élu comme deputé ,maire ou que sais je encore.!encore plus difficile de l´enseigner et de le promouvoir lorsque l´on a aucune idée !

    Le mal se combat à partir des racines !un arbre sans racines ne saura jamais convaincre le bon Dieu de la nécessité d´être arrosé,même s´il emprunte des feuilles jaunâtre chez son voisin !
    Twomi

    • Le 20 février 2009 à 10:06, par zoff En réponse à : On murmure : L’Hymne national sème la panique

      les frérés je suis d’accord avec vous l’hymme N n’arpartient pas a la garde Nationale ou au CDP .MAIS JE LES COMPREND ILS ONT PEURE POUR QUOI .TOUT SIMPLEMENT PARCEQUE QU4IL ONT UTULISER LE DYTANIE COMME UNE MUSIQUE TRANSACTION COMME LA SONNETTE D4ALARME BREF .KANTIGUI DIT A TES GODEURS QU’ON DISCUTE PAS DES PROBLEMES AUSSI SERIEUX DEVANT DES BOUTEILLES VERTES .POURQUOI IL NE SE PLAINT PAS DES CHANTEURS QUI ONT UTULISE L’HYMME DANS LEUR CHANSON(ADAMA DRAME )

  • Le 21 février 2009 à 05:40, par new capitaine !!! En réponse à : On murmure : L’Hymne national sème la panique

    qu’on se dise la vérité.
    les gens ont paniqué parce qu’ils ont pensé à un coup d’état c’est tout.
    les gens préferent boirent leur bière et fermer les yeux sur les vrais problèmes du pays.
    mais...

    • Le 24 février 2009 à 10:21, par peuple de yelkayé En réponse à : On murmure : L’Hymne national sème la panique

      Merci à tous les frères qui ont soutenu que diffuser l’hymne national est bien et patriotique. Nous avons idientifié la radio qui diffuse l’hymne à l’heure indiquée. Nous allons téléphoner au directeur et lui demenader de penser à faire mieux. Pour ne pas créer la polémique avec Kantigui qui parle plus des trains qui arrivent en retard (c’est ça le journalisme ??!!) nous ne citerons pas la radio. De toutes les façons cette radio ne nous pas aussi payer pour faire sa pub. En tout état de cause bien de professionnels de la radio louent les efforts de cette jeune radio pour ses programmes de qualité en direction de la jeunesse et des élèves !

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées