Si, pour l’instant, le mobile de cet acte de désespoir reste inconnu, on retient cependant que le drame est survenu trois jours après que la victime eut "ramené" de Niangologo les funérailles de son oncle.

Houndé : une femme se jette dans un puits

Le vendredi 30 janvier 2009, une quinquagénaire s’est donné la mort en se jetant dans un puits au secteur n°4 de Houndé, province du Tuy. Cette commerçante, bien connue dans le secteur, ne jouirait pas de toutes ses facultés mentales. Le corps a été repêché par les sapeurs- pompiers de Bobo Dioulasso. Le drame s’est produit le vendredi 30 janvier 2009 aux environs de 19 h. On ne connaît pas exactement les circonstances dans lesquelles il s’est déroulé. Selon un témoin, la victime, âgée de 49 ans, aurait sauté d’elle-même dans un puits à grand diamètre, profond de près de 35 m et qui alimente une bonne partie du secteur. Le corps a été repêché après 23 h 30 par des éléments de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers venus de Bobo Dioulasso.

Il a fallu plus d’une heure trente minutes de dures manoeuvres aux soldats du feu avant d’y parvenir à cause de la quantité d’eau dans le puits et de sa profondeur. Avant l’arrivée des pompiers, un civil a pris des risques en descendant dans le puits pour sauver la femme à l’aide d’une simple corde. Aucun des nombreux curieux n’a voulu descendre pendant que la victime se débattait toujours. Ce drame porte à quatre le nombre de personnes noyées dans ce puits et il est peut-être temps de le fermer non seulement pour une question d’hygiène, mais aussi pour le danger qu’il représente. Le problème d’eau ne se posera pas parce qu’il y a de l’eau courante dans ce secteur et dans toute la ville.

Gérard Kango Ouédraogo, l’éléphant historien

Quand un éléphant trace de sa plus belle plume en ivoire, la "chronique de 60 années de lutte politique" pour évoquer son "combat pour l’Afrique", l’événement ne peut être que grandiose. Et quand cet éléphant n’est autre que Gérard Kango Ouédraogo, grand animateur de la vie socio-politique africaine et de l’histoire de notre continent, l’acte n’en devient que plus important. Raison pour laquelle l’oeuvre intitulée "Chronique de 60 années de lutte politique, un combat pour l’Afrique", écrite par Gérard Kango Ouédraogo, leader du RDA (Rassemblement démocratique africain) devant l’Eternel et président à vie de l’ADF-RDA, avant même sa sortie officielle, suscite déjà un grand engouement. La dédicace officielle de l’oeuvre aura lieu demain samedi 7 février 2009 à 9h 30 au Centre national des archives. Gérard Kango Ouédraogo saisira l’opportunité de cette cérémonie pour restituer et partager sa vision de l’histoire sociopolitique de notre pays et celle de l’Afrique occidentale française avec d’éminentes personnalités du monde politique et universitaire auquel sera associée la jeunesse en quête de repères solides.

Téléphones cellulaires : les numéros non identifiés bientôt coupés

Face au grand danger d’insécurité que représentent les numéros de téléphone cellulaire non identifiés, les trois sociétés de téléphonie mobile présentes sur le marché burkinabè, et sous la férule de l’autorité de régulation dans ce domaine, avaient initié des campagnes d’identification. Les abonnés ont donc visiblement eu une marge suffisante pour se mettre en règle, car, toujours sur instigation de l’ARTEL, les 3 réseaux, en l’occurrence Telmob, Zain et Telecel, procéderont en principe à partir du lundi 9 février 2009 à la suspension de tous les numéros non identifiés. Aucune société ne devrait se soustraire à cette opération qui se mènera à un rythme de 10 000 suspensions par semaine et par société de téléphonie mobile. Cela devrait contribuer, in fine, à l’assainissement du milieu et à faciliter ainsi la tâche à différentes structures dont la gendarmerie et la police dans certaines de leurs activités.

L’IGB a son roi des airs

Un avion de type King Air B 200, équipé d’une caméra Leica RC 30 destinée à la photographie aérienne à axe vertical. C’est l’avion photographe dont dispose désormais l’Institut géographique du Burkina (IGB). Cet outil, indispensable dans la chaîne de production cartographique, devrait permettre de mener une politique encore plus performante en matière d’informations géographiques. Ainsi l’IGB sera-t-elle en mesure de réaliser la couverture du territoire national en photographies aériennes à l’échelle de 1/50.000e. De même, l’Institut géographique du Burkina contribuera à la mise en place d’un réseau géodésique cohérent et la réalisation de la cartographie du territoire, dans le but de rationaliser la planification, la gestion et l’exécution des programmes et projets nationaux.

Pièces d’identité : 12 000 CNIB ventilées dans le Sourou

Malgré son coût modeste d’établissement (500 F en milieu rural), bon nombre de personnes en province ont toujours du mal à se procurer la nouvelle carte nationale d’identité burkinabè. C’est la raison pour laquelle des personnes physiques ou morales se proposent de les aider en prenant tout en charge. C’est ce qui s’est passé avec l’Association Sourou Nafa qui a fait confectionner 12 000 pièces de la nouvelle carte d’identité au profit des populations de la province du Sourou. Ces pièces ont été remises à leurs propriétaires le 31 janvier 2009 à Tougan à l’occasion d’une course cycliste organisée par l’association pour sensibiliser les populations sur le VIH/Sida.

Dawélgué fête son Naaba

Dawélgué, village du département de Saponé, (Bazèga) sera en fête le 8 février prochain. Le nouveau chef traditionnel du village, Naaba Boalga, sera en effet installé officiellement ce jour-là. Il s’agit du "yikinré". Naaba Boalga est, à l’état civil, Issaka Sourwema, journaliste sociologue, expert en communication du PARECAP. La cérémonie du Yikinré prévoit les discours du maire de Saponé, du représentant du Mogho Naba et du chef de Dawélgué. Un message du parrain, le ministre en charge de la Culture, sera porté à la connaissance du public. Animations populaires, musicales et sportives meubleront également la fête.

L’ambassadeur du Japon bientôt à Kosyam

C’est en principe le 12 février 2009 que Okamura Yoshifumi, ambassadeur du Japon au Burkina, présentera ses lettres de créance au chef de l’Etat. Il accomplira cet acte solennel en même temps que certains chefs de représentations diplomatiques d’autres pays au Burkina. Ce n’est qu’après cette présentation de lettres de créance que le diplomate japonais pourra poser des actes officiels. Dans cette logique, il pourrait signer, le 17 février 2009, toujours dans le cadre de son séjour, des contrats de dons en faveur d’ONG locales.

Le Pays