Une interview exclusive du nouveau Premier Tertius Zongo qui, sans langue de bois, parle des conséquences de la crise financière internationale au Burkina, la corruption dans les marchés publics, la pertinence de modifier ou pas la Constitution et l’enjeu d’une carte d’identité infalsifiable aux prochains scrutins.

- Une interview du leader de l’opposition Philippe Ouedroago du PAI, qui est persuadé d’une probable modification de la Constitution annulant la limitation des mandats et une analyse sur cette opposition qui peine à trouver une cohésion et à convaincre les Burkinabè...

 Et aussi des interviews de sept ministres du gouvernement Zongo, dont celui de la Fonction Publique Soungalo Ouattara, qui parle de l’ engagement pour la culture du résultat en passe d’être inculquée sous l’impulsion du chef du gouvernement dans toute la Fonction publique burkinabè.

 Dans nos pages secteurs, on rappelle que le Burkina, malgré certaines lourdeurs administratives fait figure de champion mondial des réformes, selon le classement « Doing Business » de la Banque mondiale, qu’en termes de climat d’affaires et par rapport à la moyenne régionale, le climat est plutôt favorable, malgré un tissu industriel peu développé ; et qu’entre 2006 et 2008, le chiffre de 40 filiales d’entreprises françaises a plus que doublé pour passer à 100 ; et que des secteurs comme les mines sont en passe de jouer un rôle déterminant dans l’économie du pays pour les années à venir.

En 2009, plus de 100 milliards de fcfa de recettes, provenant de la filière minière vont alimenter les caisses de l’Etat.