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Dédicace de l’Essai : « L’Afrique et la Mondialisation ; Esquisse d’une philosophie de la culture et du développement »

Publié le mercredi 31 janvier 2024 à 15h00min

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Dédicace de l’Essai : « L’Afrique et la Mondialisation ; Esquisse d’une philosophie de la culture et du développement »

 Présentation de l’auteur

Monsieur SAWADOGO Kelgwendé André est un enseignant de philosophie de profession et consultant en politique publique. Après sa licence à l’université saint Thomas d’Aquin, il poursuivit ses études à l’université Joseph KI-ZERBO en master en philosophie. C’est là qu’il fit ses recherches sous le thème « L’Afrique Noire et la mondialisation ; perspectives d’une construction identitaire à la lumière de Joseph KI-ZERBO. » Le présent essai en est le fruit.

Monsieur SAWADOGO a un intérêt pour l’Afrique qui est le visage d’une humanité en crise. C’est pourquoi il s’est engagé dans les mouvements panafricains qui tentent de leur manière à redonner à l’humain en Afrique toute sa dignité. Philosophe de formation il veut apporter une lumière à ces mouvements panafricains pour qu’ils soient davantage efficaces, partant de principes authentiques pour construire une Afrique Meilleure.

A présent Monsieur SAWADOGO est un Chercheur Indépendant et consultant en politique publique de développement.

 Présentation de l’œuvre

L’œuvre « L’Afrique Noire et la mondialisation Esquisse d’une philosophie de la culture et du développement » est un Essai de philosophie qui du reste veut sortir des chantiers battus de la philosophie traditionnelle et classique.

L’œuvre comporte 167 pages publiée aux éditions Plum d’Afrik. Elle est composée de deux (02) parties dont Trois (03) chapitres pour la première partie et deux chapitres pour la seconde.

De prime abord, l’auteur justifie sa réflexion sur la crise africaine comme une problématique profondément philosophique. En effet pour Kelgwendé André, la crise africaine n’est pas une crise de l’homme Noir mais une crise de l’humain en Afrique. Et puisque « l’homme est le berger de l’Etre d’après Heidegger » d’après Heidegger, une crise humaine entraine de facto une crise d’être, une crise ontologique d’où la problématique philosophique.

De ce fait SAWADOGO fera de la crise africaine une réflexion philosophique. Selon lui la crise africaine n’est rien d’autre qu’une crise de l’identité laquelle crise se pose en rapport avec la mondialisation.

Pour apporter une réponse pertinente à cette question de l’identité, Kelgwendé analysera la mondialisation et les différentes conceptions de l’identité africaine dans la première partie. Dans cette première partie, il analysera le concept et la dynamique de la mondialisation dans le premier chapitre. Il ressort que la mondialisation par principe est un échange culturel à double sens mais qui, dans la réalité contemporaine se révèle une occidentalisation du monde.

Cette occidentalisation portera atteinte à l’intégrité des identités culturelles dont celle africaine. C’est pourquoi dans le deuxième chapitre il sera question de diverses tendances intellectuelles, politiques, religieuses qui se sont dressées pour affirmer de manière très radicale l’identité africaine qu’elles trouvent aliénée. Face à ces deux tendances opposées, on procèdera à une analyse critique de la mondialisation et des conceptions de l’identité africaine au troisième chapitre.

En effet l’oxydation de l’Occident à travers la mondialisation a conduit les Africains à un repli identitaire, à un exode dans le temps dont le passé est le seul porteur de sens. Il convient alors de dénoncer la corruption de la mondialisation par l’Occident et en même temps rejeter la conception passéiste de l’identité africaine qui enlève aux Africains toute possibilité d’être présent au monde.

Dans la seconde partie de l’œuvre, l’auteur est à la recherche des perspectives pour une construction de l’identité authentique de l’Afrique dans une mondialisation saine. Pour ce faire, il fait appel à Joseph KI-ZERBO. A l’école de KI-ZERBO, on peut retenir que l’identité, tout comme la culture, n’est pas figée, telle une momie ancestrale à déterrer mais une construction permanente. C’est pourquoi il nous offre quatre perspectives pour la construction de l’identité africaine : la reconstruction de l’histoire, l’intégration des peuples, l’éducation africaine et le développement endogène. Il y a là une co-relation entre la culture et le développement.

Pour KI-ZERBO, le développement de l’Afrique n’est pas une question de finances mais d’identité. Le développement qui ne peut être qu’endogène doit s’inspirer de la culture africaine. En effet la culture africaine est si riche que le monde a à apprendre d’elle. Pour se faire, il est nécessaire de rejeter l’universalisme scientifique et politique car pour KI-ZERBO, « l’universel n’est point un particulier qui se croit meilleur mais la rencontre de ce qu’il y a de meilleur dans chaque particulier. »

C’est en partant de ce principe qu’une mondialisation saine et authentique est possible sur fond de relativisme culturel. C’est à ce prix que l’humain pourra retrouver sa dignité partout dans le monde particulièrement dans une nouvelle Afrique meilleure.

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