« Ils savent que je sais tout » : Un gros pavé de Robert Bourgi dans la mare de la « Françafrique »
Décrit par beaucoup d’observateurs comme un symbole de la « Françafrique », Robert Bourgi aborde, pour la toute première fois dans un livre, sa vie, ses rapports avec son mentor Jacques Foccart et l’ensemble des « missions » effectuées pendant près de quarante ans pour le compte des présidents africains et français parmi lesquels les principaux ténors de la droite française.
Il révèle les circuits des financements des partis politiques français, en se basant sur ses notes personnelles conservées pendant 40 ans. Et décrypte des dossiers sensibles auxquels il a participé : libération des journalistes français du Liban dans les années 1980, réhabilitation de Mobutu Sese Seko, sauvetage de Laurent Gbagbo, nomination d’ambassadeurs de France en Afrique, lobbying auprès de l’Élysée pour le compte des chefs d’État africains…
C’est un ouvrage de 512 pages avec trois albums photos, 150 pages d’annexes (correspondances, documents confidentiels, notes personnelles...) corédigé avec le journaliste Frédéric Lejeal.
Politologue de formation, Lejeal est un spécialiste de l’Afrique depuis 25 ans. Ancien collaborateur de Jeune Afrique, il a dirigé pendant dix ans La Lettre du Continent, une publication confidentielle sur la politique et les réseaux d’affaires en Afrique de l’Ouest, devenue aujourd’hui Africa Intelligence.
Auteur de « Le déclin franco-africain : L’impossible rupture avec le pacte colonial », publié en 2022, il y décrit à la perfection l’inexorable perte d’influence de la France en Afrique.
Bon connaisseur du Burkina Faso où il a séjourné pendant plusieurs années, Lejeal a publié en 2002 « Le Burkina Faso », un ouvrage qui retrace l’évolution socio-politique, économique et culturelle du pays.
La sortie de « Ils savent que je sais tout » est prévue pour le 2 octobre. Mais l’ouvrage est déjà en prévente sur Amazon et le site de la Fnac
Lefaso.net