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CONFIDENCE DU WEEK-END : Enocre un mort à l’aéroport de Ouaga

Publié le lundi 2 février 2009 à 02h02min

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Interloqués et offusqués ont été certains passagers qui sont revenus de la France le mardi 27 janvier dernier autour de 20h. Alors qu’ils récupéraient leurs bagages, un homme tombe. Autour de lui se forme alors un attroupement qui se disperse après, laissant l’infortuné se débattre avec son sort.

Des témoins se sont étonnés de l’absence de secouristes sur les lieux où étaient quand même présents des hommes de tenue. Lorsque nous sommes allés aux nouvelles le lendemain, c’est pour apprendre le décès du malheureux qui n’a pu être sauvé.


Blaise Compaoré est rentré à Ouaga

Le chef de l’Etat avait évoqué son état de santé avec les journalistes du journal "Le Pays", de "L’Observateur" et de "Sidwaya" lors de l’entretien qu’il leur a accordé le jeudi 4 décembre 2008. Il avait dit s’être fait opérer l’oeil gauche à cause d’une cataracte, en attendant de faire subir à l’oeil droit la même intervention pour les mêmes causes. Comme nous l’annoncions dans notre édition du mardi 27 janvier 2009, selon une information de Fasozine.com, Blaise Compaoré, profitant d’un séjour à Paris, qui a commencé le 18 janvier dernier, s’est fait opérer de la cataracte le 21 janvier. Tout se serait bien passé selon l’entourage du chef de l’Etat qui a regagné Ouaga le jeudi 29 janvier dernier.


Le directeur a "coupé" son agent

Un directeur de service qui a désigné un de ses agents pour participer à une activité, n’a pas hésité à "coupé" l’agent, en prenant une partie de ses perdiems lorsque ce dernier est venu lui faire le compte rendu. La question est de savoir s’il a le droit de ponctionner ainsi la prise en charge de son agent. Cette pratique tend à confirmer que dans les administrations et services, il y a des "deals" sur la participation des agents aux séminaires et autres invitations.


Sitarail diminue ses effectifs

La société de transport ferroviaire Sitarail serait sur le point de licencier une centaine de personnes selon nos informations. Les raisons officielles de cette décision ne sont pas encore connues. Sitarail est une filiale du groupe Bollore Logistics Africa.


Miss pog-bedré 2008 : Oumou Koné succède à Reine Saly

L’élection Miss Pog-bedré 2008 a sacré Oumou Koné reine des femmes fortes. Oumou Koné est comédienne et âgée de 35 ans. Elle mesure 1,75m pour 123 kg. Elle a comme première dauphine, Fatouma Ouédraogo, 28 ans, étudiante en année de licence. Fatouma Ouédraogo mesure 1,80m pour 110kg. La place de deuxième dauphine est revenue à une jeune infirmière de 120 kg, mesurant 1,67m, Arline Amoussou. Elle est âgée de 27 ans. Miss Pog-bedré a reçu en cadeau une mobylette Spark X offerte par SIBEA JUMBO, une bassine de la ménagère, une chaîne en argent, deux cartons de savon Maximousse offerts par Unilever, un carton de maggi. La première s’en est tirée avec un poste téléviseur, une bassine de la ménagère, un saladier offert par Burkina pas cher, un demi carton de maggi, un carton de savons. Quant à la première dauphine, elle s’en est tirée avec un lecteur DVD, un ampli, un tableau mural, un carton de savons, un demi carton de maggi et une bassine de la ménagère. Les candidates malheureuses ont reçu des lots de consolation. Miss pog-bedré était à sa 6e édition cette année. Pour cette phase finale, 15 candidates aussi fortes les unes que les autres ont été retenues pour la phase finale. Miss pog-bedré est une élection qui magnifie la femme à forte corpulence. C’est une façon pour l’initiatrice, Fatou Guiguemdé, de contribuer à l’épanouissement des fortes qui, très souvent se sentent complexées par leur forme. Trois passages ont été exécutés par les candidates à cette élection. Elles ont été notées sur trois critères essentiels notamment celui de l’allure, de l’expression et de la beauté.


Le secrétaire général adjoint de l’ONU pour la Communication et l’information au Burkina

Le secrétaire général adjoint de l’ONU pour la Communication et l’Information publique, M. Kiyotaka Akasaka, visitera le Burkina Faso les 3 et 4 février 2009. Le séjour de M. Akasaka entre dans le cadre d’une tournée qu’il entreprend du 1er au 7 février 2009 dans trois pays africains (Sénégal, Burkina Faso, Nigeria) pour notamment visiter les Centres d’Information des Nations unies basés dans ces pays. Au cours de son séjour au Burkina Faso, le secrétaire général adjoint de l’ONU s’entretiendra avec les autorités du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale. Des rencontres avec l’équipe pays du Système des Nations unies et le Comité Information du système des Nations unies sont également prévues, ainsi qu’une cérémonie de remise de documents en langues nationales à des ONG et associations nationales. M. Akasaka a rejoint l’Organisation des Nations unies en 2007, après sa nomination par le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-Moon au poste de secrétaire général adjoint pour la Communication et l’Information. En plus de ses fonctions de secrétaire général adjoint, M. Akasaka assume depuis mai 2008, les fonctions de coordinateur des questions relatives au Multilinguisme.


Diébougou : bagarre mortelle à Komouré

Dans la nuit du 24 au 25 janvier 2009 a eu lieu à Komourè, un quartier du village de Moutori situé entre les villages de Tansié et Bapla, un crime odieux. Le meurtre aurait été commis par un homme sur la femme de son petit frère. Tout serait parti d’une bagarre qui a opposé les deux épouses des deux frères autour d’une natte, selon les témoignages recueillis sur place. La victime laisse dernière elle 5 enfants dont un bébé de 6 mois. Les deux épouses et les deux frères, vivent dans la même concession. Suite à une dispute entre les épouses autour de l’appartenance d’une natte, elles en viennent aux mains. Le grand frère décide de porter secours à sa femme et le petit frère fit de même avec la sienne. Dans cette altercation, le grand frère aurait assommé le petit frère à l’aide d’une manche de daba. Celui-ci s’évanouit. C’est dans la même bagarre que la femme du petit frère aurait trouvé la mort. Suite au drame, les deux tourtereaux prirent la poudre d’escampette, laissant leur famille et celle de la victime dans l’émoi et avec des questions sans réponse. Les frères de la victime ont manifesté le désir de tuer un de la famille des deux fuyards. Pour stopper toutes velléités de vengeance, une délégation du conseil municipal et de la gendarmerie de Diébougou, conduite, par le premier adjoint au maire, Zakalia Somé, a essayé de calmer les esprits. Pour le commandant de la brigade de gendarmerie de Diébougou, l’adjudant-chef Sounkou Boni, ce crime effroyable est inexplicable. Selon certains, au moment des faits, le grand-frère a peut-être perdu la raison ou était sous l’effet de l’alcool. Aux dernières nouvelles, la femme a été appréhendée par les agents de la gendarmerie, mais l’homme court toujours. Un interrogatoire de la femme permettra peut-être d’avoir des explications plus précises et plus fournies.


Accident de Boromo : douze mois ferme requis contre le chauffeur du car

Le Tribunal de grande instance de Boromo a requis, le 28 janvier 2008, 12 mois d’emprisonnement ferme et une amende de 90 000 F CFA contre le chauffeur du car impliqué dans l’accident survenu le 15 novembre 2008 sur la Nationale N°1, et qui avait occasionné la mort de 69 personnes. Sept charges étaient retenues contre l’accusé : surcharge de passagers, transport mixte non aménagé, défaut de maîtrise, blessures involontaires causées à plusieurs personnes avec des incapacités totales de travail de moins de trois mois, blessures involontaires causées à plusieurs personnes avec une incapacité totale de travail de plus de trois mois, homicides involontaires causant la mort de 69 personnes, et inobservance des règles de conduite. Le car de transport de 65 places, qui est entré en collision avec un camion arrivant en sens inverse, transportait, selon des témoins, 150 passagers, une quarantaine de moutons, de la volaille, des sacs de céréales, des marchandises diverses et une bouteille de gaz. Le conducteur de l’autre véhicule impliqué dans l’accident, faut-il le rappeler, est décédé avec ses trois passagers. Le tribunal ne se prononçait pas, à cette audience, sur les intérêts civils des victimes, mais sur la culpabilité du chauffeur. Le verdict est attendu pour le 18 février 2009.


"Sport pour tous" à Diébougou

Après l’engouement qu’a connu le cross populaire à l’occasion de la fête de l’armée, célébrée le 1er novembre 2008, le haut-commissaire de la Bougouriba, Atiou Antoine, a saisi l’occasion pour instituer toutes les fins du mois un cross populaire à l’intention des travailleurs du public et du privé. Lancé, le 24 janvier 2009 à Diébougou, le "sport pour tous", c’est ainsi que son géniteur l’a baptisé, a connu la présence effective des directeurs, des chefs de service et des agents du public et du privé. Partis du haut-commissariat, les coureurs avaient à leur tête, le ministre délégué à l’Enseignement technique et à la formation professionnelle, Maxime Somé. Ils ont parcouru les artères principales de la ville avant de se retrouver au point de départ. Au cours du parcours, le directeur provincial de la police nationale de la Bougouriba, Karim Drabo, a tenu en haleine les coureurs à travers les chants. Ainsi, chaque fin du mois, les travailleurs du public et du privé seront conviés a un cross populaire. En outre, chaque jeudi, à partir de 17h, des séances d’animation sportives, réuniront les travailleur. Par cette initiative, le haut- commissaire veut qu’il permette aux travailleurs de sa province de mieux se connaître, toute chose qui aura un impact positif sur les rapports socioprofessionnels.


10 ans du CERESSE : le cross populaire reporté pour raison de calendrier

Le Centre d’éducation et de réinsertion des enfants (CERESSE) célèbre cette année son 10e anniversaire. C’est dans ce sens qu’il a prévu des activités de soutien à l’éducation, à la scolarisation et au respect des droits de l’enfant tout au long de cette année 2009 déclarée celle des droits humains. Pour bien commencer les choses, le CERESSE, fondé par l’ancien international de football, Zaïdi Compaoré, a choisi d’organiser un cross populaire. Celui-ci, qui devait avoir lieu le vendredi 6 février prochain avec la participation du Médiateur du Faso, du CSC, des ministères de la Défense, des Droits humains ; de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation, de la Sécurité, du SP/CNLS, du système des Nations unies, de l’UEMOA, a été reporté au vendredi 20 février 2009. Les raisons de ce report sont dues à un problème de calendrier national.


Gestion : "la cour des comptes peut-elle sanctionner les coupables d’irrégularités" ?

La réflexion que mène le député Mahama Sawadogo, dans l’écrit ci-dessous, a trait aux compétences de la cour des comptes dans le jugement des fautes de gestion.

Selon la loi organique n°14-2000/ AN du 16 mai 2000, "la Cour des comptes juge les comptes des comptables publics, sanctionne les fautes de gestion " (’cf.article 2). Dans l’exercice de ses attributions juridictionnelles, la Cour des comptes :
- statue par voie d’arrêt sur les comptes des comptables publics ;
- prononce des condamnations à l’amende ;
- déclare et apure les gestions de fait ;
- sanctionne les fautes de gestion (article 13). Que recouvre l’expression « sanctionne les fautes de gestion » ? Louis Trotabas et Jean-Marie Cotteret, interprétant les attributions de la Cour des comptes de la France, dont s’inspire la nôtre, indiquent : « La Cour des comptes a juridiction sur les comptes et non sur les comptables. La juridiction de la Cour s’entend toutefois dans un sens large : l’examen des comptes peut conduire à la responsabilité des comptables". (cf. Droit budgétaire et comptabilité publique, 5e édition, page 134 DALLOZ). Comprise la fonction juridictionnelle de la Cour dans ce sens, les observations suivantes peuvent être faites :
- Sanctionner les fautes de gestion signifie-t-il sanctionner les coupables d’irrégularité ?

- Si non, qui et comment peut-on sanctionner les coupables ?
- La cour des comptes peut-elle sanctionner une personne indirectement impliquée dans une irrégularité ?
- Si non, comment une telle personne peut-elle être sanctionnée ? En attendant que des spécialistes veuillent bien réagir à ces interrogations, on peut noter avec intérêt pour la réflexion, ce que pensent les auteurs du précis de droit privés "Institutions judiciaires". Pour ces auteurs, "l’appréciation de la responsabilité personnelle du comptable (...) relève du ministre des Finances, dont la décision, peut faire l’objet de la part du comptable d’un recours de pleine juridiction devant la juridiction administrative » (Institutions judiciaires, 6e édition DALLOZ, p. 566). Les mêmes auteurs indiquent que "les observations (de la Cour) peuvent conduire, par l’intermédiaire du ministère public près la Cour des comptes (...), à la saisine de la Cour de discipline budgétaire et financière, ou si certains faits relevés tombent sous le coup d’une qualification pénale, à la saisine des tribunaux répressifs. Par là est assurée une possibilité de sanction à une activité qui, par elle¬-même n’en comporte pas » (p. 568). Au terme de la présente réflexion, les remarques suivantes peuvent être faites :
- la sanction par la Cour des comptes des coupables d’irrégularités de gestion est problématique au regard de ses attributions juridictionnelles ;
- la sanction par la Cour de personnes indirectement impliquées dans les irrégularités est tout aussi problématique ;
- la chambre de jugement qu’envisage mettre en place le président de la Cour des comptes pour juger les fautes de gestion, si elle est comprise dans le sens de juger les coupables directs et indirects sera un spécificité de notre cour.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 2 février 2009 à 15:16, par M K En réponse à : CONFIDENCE DU WEEK-END : Enocre un mort à l’aéroport de Ouaga

    on a besoin d’un journaliste pour comprendre.
    M.K
    Merci

  • Le 2 février 2009 à 19:22, par lezoulou En réponse à : CONFIDENCE DU WEEK-END : Enocre un mort à l’aéroport de Ouaga

    les hommes de tenue ont certes une formation en secourisme mais il faudrait pas les accuser a priori de non secourisme. si a l´aeroport il n y a pas de systeme de secourisme je me demande comment on s´en sortirait en cas de danger de grande ampleur. en plus celui qui possede un permis de conduire doit avoir une formation en secourisme. pardon ne mettez pas les hommes de tenue a tout moment en avant plan..

  • Le 3 février 2009 à 13:43, par dalass En réponse à : CONFIDENCE DU WEEK-END : Enocre un mort à l’aéroport de Ouaga

    En toutes choses il faudrait bien situer toutes les responsabilités et faire une auto critique générale !
    La vie est sacrée et encore plus au pays des Hommes Intègres on a le devoir de préserver la vie d’autri.
    S’agissant du manque d’assistance pour l’infortuné décédé, comment peut-on imaginer qu’il n’y ait pas de personnel de secours dans les aéroports ?
    je vous l’assure ils sont bien là ces pompiers de l’ASECNA mais reste à savoir comment sont-ils déployés ?
    A ma connaissance ils sont toujours là lors des attérrisssages et décollages des avions mais que font-ils dès que les passagers quittent le tarnac ?
    On voit bien dans les pays développés des pompiers se faufiler au milieu des grandes foules prêts à intervenir le cas échéant. Mais disons nous cette vérité est ce que les Pompiers militaires de Ouagadougou ont suffisament d’effectifs et de moyens pour installer un poste permanent à l’aéroport ? Non et Non !!!! Alors je pense que celà devrait être une des missions des agents de la protection civile de l’aéroport.
    Enfin j’incrimine l’ensemble des usagers de l’aéroport ce jour de drame, pour non assistance à personne.
    On dit souvent que ça n’arrive qu’aux autres !! combien de personne présentes ce jour là ont leur dipôlome de premier secours ??? Mais les gens ont peur de toucher leur prochain accidenté ou en detresse.
    Je concluerai en invitant chacun à remettre à jour ces connaissances en secourisme car on pourrait être secouru par le premier des inconnus

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