LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

On murmure : Le procès du drame de Boromo s’ouvre aujourd’hui

Publié le mercredi 28 janvier 2009 à 00h11min

PARTAGER :                          

Kantigui a appris de sources bien informées de l’univers judiciaire burkinabè, que c’est ce mercredi 28 janvier 2009, aujourd’hui donc, que le Tribunal de grande instance (TGI) de Boromo ouvre le procès du drame survenu sur la Route nationale n°1 dans la luit du 15 novembre 2008.

Ces assises vont tenter de situer les responsabilités dans cet accident tragique qui a causé soixante dix (70) morts. Les ayants droits des décédés, les victimes survivantes, surtout le chauffeur du car, les assureurs et les propriétaires des véhicules en cause vont intervenir à la barre pour apporter leur version des faits.Kantigui a ouï dire qu’une forte délégation ivoirienne serait déjà à Boromo pour cette convocation judiciaire.


Le ministère de la Fonction publique lance un bulletin d’information en ligne

Kantigui a ouï dire que l’on s’affaire du côté de l’immeuble de la Modernisation, siège du ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat (MFPRE) sis sur l’avenue Kwamé NKrumah, au lancement “d’un support de formation et d’information” exclusivement diffusé en ligne. Baptisé “Quête d’excellence”, ce bulletin mensuel est destiné aux hauts cadres de l’administration publique burkinabè.

Il vise une vision commune entre le gouvernement et les principaux responsables d’une part, entre les agents de l’Etat et leurs supérieurs, d’autre part à travers une vulgarisation accrue de la politique nationale en matière de service public, de bonne gouvernance et de réformes de l’Etat. Chaque mois, “La lettre de performance de la haute fonction publique” propose les rubriques suivantes : éditorial et brèves, bonnes pratiques, faits et gestes, l’interview du mois.

Il est également parvenu à Kantigui que ce souci de raffermir davantage les liens d’amitié et de collaboration entre l’ensemble des fonctionnaires exerçant sur tout le territoire national, va s’accompagner dans les tous prochains jours, d’un tournoi de football dénommé : “Coupe du service public”. Placé sous le haut patronage du Premier ministre avec le coparrainage des ministres de la Défense et celui du Travai, de la Sécurité sociale, ce grand rendez-vous sportif va mettre aux prises dès le mois de mars prochain, les agents de l’Etat tous corps et toutes catégories confondus dans les treize provinces du pays.

D’ores et déjà, un comité d’organisation sillonne le territoire national afin de rencontrer les gouverneurs et les directeurs régionaux de la Fonction publique pour la bonne mise en œuvre de ladite coupe. Kantigui espère vivement que ces deux initiatives louables viendront dynamiser l’action et le rôle du service public dans le développement du pays en débarrassant le fonctionnaire burkinabè de certaines tares et pratiques peu recommandable


Les ressortissants de Bagaré se retrouvent ce week-end

Il est revenu à Kantigui que le samedi 21 janvier prochain est la date choisie par l’Association des ressortissants du département de Bagaré résidant à Ouagadougou (AROB/RO) pour sa traditionnelle présentation de vœux à partir de 15 h au domicile de Yembi Jean Joseph Saba au secteur n°21, quartier Tampouy dans l’arrondissement de Sig-Noghin. Ce regroupement apolitique, non confessionnel et à but non lucratif, créé le 21 août 2004 et présidé par l’expert maritime Jérôme Raskistaba, vise essentiellement à favoriser et à renforcer la solidarité entre ses membres d’une part, et à contribuer au développement de leur département d’origine en participant à la lutte contre la pauvreté, d’autre part.

C’est ainsi que l’AROB/RO a contribué à la restauration de l’ancien commissariat, à la réfection de l’ancienne préfecture pour l’installation temporaire de l’inspection de l’enseignement primaire, à l’organisation de plusieurs campagnes de reboisement, au soutien financier et matériel des orphelins du Collège d’enseignement général (CEG) de Bagaré. Kantigui a ouï dire que cette association œuvre en synergie d’action avec tous les autres départements et les forces vives de la province du Passoré. Aussi a-t-elle initié, le dimanche 25 janvier dernier, une série de visites aux élus à l’Assemblée nationale et aux hauts cadres ressortissants de la localité


Le CDP et François Compaoré parlent le même langage dans l’Oubritenga

Kantigui, dans ses pérégrinations, a appris que la section provinciale du CDP-Oubritenga a convié les responsables des sous- sections, les présidents des commissions, les députés et maires élus du CDP, les membres du Bureau politique national (BPN), les ressortissants de la province à la conférence provinciale du parti. Il a été, entre autres, question du bilan de la vie du parti et du renforcement des structures pour faire face aux défis à venir.

Selon les sources de Kantigui, les participants ont fait des propositions relatives à la gestion du parti, de ses structures et relevé les mauvais comportements de certains maires. Les informations parvenues à Kantigui, relèvent qu’une présence active d’une personnalité n’est pas passée inaperçue. Il s’agit de celui de François Compaoré, conseiller spécial à la Présidence du Faso. En effet, selon les échos de Kantigui, ce n’est pas la première fois qu’il assiste aux rencontres du CDP mais, c’est la première fois qu’il prend publiquement la parole, face aux responsables du parti de la province et des militants de la province.

A forte dose de proverbes et d’anecdotes en langue nationale mooré, François Compaoré, selon les informations de Kantigui, a apporté sa touche au débat sur la vie du CDP, sa relation avec la mouvance présidentielle et appelé les militants à se mettre en ordre de bataille pour les défis futurs. A travers cette rencontre provinciale, qui vise, comme dans toutes les provinces, à prendre langue avec la base, le congrès de juin 2009 promet des révélations, selon les sources de Kantigui. Wait and see.


Un infirmier refuse tout soin à toute femme

Kantigui a ouï dire qu’un infirmier en service au Centre hospitalier de Manga s’attire la colère de certains usagers. Et pour cause, a-t-on rapporté à Kantigui, la réticence de ce dernier à administrer des soins aux femmes. Selon des sources proches des patients, l’intéressé qu’on qualifie à tort ou à raison de fanatique ou d’extrémiste, n’aime pas soigner les femmes. Des femmes se seraient plaintes auprès de sa hiérarchie qui lui aurait donné un avertissement. Kantigui, qui estime que cette attitude n’est la prescription d’aucune religion, espère qu’il reviendra à la raison pour le grand bonheur des usagers du CMA de Manga, surtout dans un contexte de gestion axée sur les résultats.
A bon entendeur, salut !


Qui a détourné le CHR de Manga ?

La rumeur relative au détournement du Centre hospitalier régional de Manga avait fait du chemin. A ce propos, Kantigui, qui s’est rendu à Manga à l’occasion de la Journée mondiale des lépreux, a suivi l’intervention du maire de la commune de Manga qui voulait savoir davantage sur le prétendu détournement du Centre hospitalier régional de Manga au profit d’une autre localité. A la fin de son discours, le ministre de la Santé, Seydou Bouda a rassuré qu’il n’en n’est rien. Le gouvernement a, selon lui engagé des démarches de recherche de financements pour la réalisation des CHR de Manga et Ziniaré, les deux chefs-lieux de régions à ne pas en posséder. Ah, Dame rumeur, s’est intériorisé Kantigui.


Un atelier pour lutter contre le blanchiment d’argent

Kantigui a ouï dire que le 12 février prochain ; se tiendra à Ouagadougou un atelier sur les techniques de lutte contre le blanchiment d’argent. Organisé par l’agence-conseil en communication Vital-com, cet atelier portera sur le thème : “Blanchiment d’argent, techniques et moyens de lutte”. Il sera animé par le groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme en Afrique de l’Ouest (GT.A.B.A). Seront concernés par cet atelier, les banquiers, les assureurs, avocats, magistrats, experts- comptables... Il sera placé sous le parrainage du Premier ministre


La SONABEL coupe le couran à la mairie de Léo

Il n’y a plus d’électricité à la mairie de Léo. Kantigui, de passage dans cette cité, a constaté avec amertume que l’hôtel de ville est plongée dans le noir depuis mercredi 21 janvier 2009. La SONABEL a décidé de couper son énergie pour raison de factures impayées : plus de 10 millions de F CFA. L’état civil est le service qui souffre plus de cette situation. Les ordinateurs sont rangés au profit des anciens outils dactylographiques. Une situation très déplorable pour une vieille mairie comme celle de Léo. Kantigui a ouï dire que cet état de fait ne permet pas d’offrir des services de qualité et en quantité aux usagers. Cette situation s’explique difficilement dans une cité à grandes potentialités. Par ailleurs, Kantigui a appris que la mairie connaît également des difficultés à payer le rappel des indemnités de ses agents. Beaucoup de choses couvent au niveau de cet hôtel de ville et Kantigui reste vigilant et suit
de près...


La chefferie de Kokologho en fête le 31 janvier 2009

Kantigui a été informé que la chefferie de Kokologho sera en fête ce week-end. En effet, elle commémorera sa fête coutumière encore appelée “Ragnonga”, ce samedi 31 janvier 2009 à partir de 12heures dans la cour royale. Cette fête, faut-il le rappeler, est célébrée chaque année par le chef du canton de Kokologho en harmonie avec les populations.
Kantigui souhaite plein succès à cette fête coutumière qui réhausse les valeurs ancestrales du Burkina Faso.

Kantigui

Sidwaya

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 30 janvier 2009 à 19:58 En réponse à : On murmure : Le procès du drame de Boromo s’ouvre aujourd’hui

    Une question : Le jour du drame, n’ y avait- il pas des policiers et gendarmes sur les differentes voies ? Mon probleme est que je ne vois aucun d’eux comme co- accuses car ils n’ ont pas fait leur boulot. Ils ont fait un boulot pour lequel ils n’ ont pas ete employes. certainement en fermant les yeux sur les differentes surchargespour les glinglins. Il n’ y a plus de morale pour agoniser dans ce pays. malheureusement , c’est le chauffeur seul qui va trinquer.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées