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CONFIDENCES DU WEEK-END : Passoré : deux fonctionnaires écroués pour viols

Publié le lundi 26 janvier 2009 à 01h09min

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Les faits qui ont indigné toute la famille de la Fonction publique locale, se sont déroulés en fin decembre 2008 et mi-janvier 2009. Le 1er viol a eu lieu dans une commune rurale. Un directeur d’école, non content de son épouse de femme et de ses deux collègues toutes célibataires, s’est offert le bas plaisir de mettre fin à la virginité d’une de ses élèves de 12 ans de la classe de CM1. Alors que sa femme était en déplacement au moment des faits, le directeur, malgré sa responsabilité à la tête de l’institution scolaire, a trouvé l’attente longue.

Il a décidé de récidiver sur la même élève, raconte-t-on de sources proches de la famille de la victime. L’homme n’est donc pas à sa première agression, et d’autres fillettes auraient été harcelées par le même directeur. C’est suite à une plainte des parents de la victime à la police que l’accusé médite son sort au frais à la MACO de Ouahigouya.

Quant au 2e cas, il s’agit d’un responsable administratif. Selon certaines indiscrétions, c’est après avoir bu quelques bouteilles d’alcool que la dérive s’est produite. Ayant interpellé en vain une fille de passage, le SG s’est jeté de toutes ses forces restantes sur "l’effrontée", et en plein air. Et pour l’immobiliser, il la mord à la joue puis au sein. Les cris de détresse de l’agressée ne viendront pas à bout de la détermination de ce désormais ex-responsable administratif, puisque le procureur s’est chargé de son transfert dans les geôles de Ouahigouya, alors qu’il était détenu jusque-là à la gendarmerie de Samba.


Prix internationaux : "Le Pays" honoré de nouveau

Une fois de plus, les Editions "Le Pays" sont lauréates d’un prix international. Cette fois, il s’agit du Prix international Arc d’Europe pour la qualité et l’excellence catégorie diamant. Ledit prix est institué par Business initiative directions (BID). Il sera décerné, en principe, le 23 février 2009, à Francfort en Allemagne. Pour rappel, les Editions "Le Pays" ont déjà reçu 3 prix de la BID dans les catégories or, argent et platine.


Laboratoire national de Santé publique : 4 jours de sit-in en vue

Dans cette adresse au gouverneur, la section SYNTSHA du Laboratoire national de Santé publique annonce des sit-in du 3 au 6 février prochains pour exiger la satisfaction de ses revendications.

"Monsieur le Gouverneur, Par lettre n°08/013/CGT-B-SYNTSHA/SOSS-LNSP du 12 novembre 2008, nous portions à votre connaissance les journées de protestation des travailleurs du Laboratoire national de Santé publique (LNSP) les 20 et 21 novembre 2008 pour exiger des autorités, l’examen de leurs revendications qui sont, pour la plupart, contenues dans un protocole d’accord signé le 3 juillet 2007 entre le ministère de la Santé, la direction générale du Laboratoire national de Santé publique et la sous-section SYNTSHA du LNSP. La signature dudit protocole avait conduit les travailleurs à la suspension de leur mot d’ordre de sit-in initialement prévu les 5 et 6 juillet 2007. Deux mois après ces journées de protestation, nous n’avons constaté aucune réaction de la part de nos autorités.

Face à cette situation, les travailleurs du LNSP, réunis en Assemblée générale le mardi 13 janvier 2009, ont qualifié l’attitude des autorités de méprisante et ont par conséquent décidé d’observer quatre journées de protestation allant du mardi 3 février au vendredi 6 février 2009 inclus sous forme de sit-in, chaque jour de 7 h à 10 h, pour exiger la satisfaction des revendications ci-après dans les meilleurs délais :
- la levée du blocage des avancements des agents ;
- l’octroi des indemnités de risques aux chauffeurs et aux manoeuvres, conformément aux délibérations du Conseil d’administration du 18 octobre 2007 ;
- le reclassement des chimistes, biologistes et techniciens supérieurs conformément aux décisions du ministre de la Santé ;
- le rehaussement à 20 000 F CFA de l’indemnité de logement des techniciens de la catégorie B. Si à l’issue de ces journées de protestation, des solutions n’étaient pas trouvées, les travailleurs se réserveraint le droit d’entreprendre d’autres actions pour la résolution de leurs légitimes préoccupations. Tout en vous souhaitant bonne réception, veuillez croire, Monsieur le Gouverneur, en notre détermination à faire aboutir nos justes revendications."

Ouagadougou, le 22 janvier 2009

Kalifala Dao Trésorier

Boukary Sawadogo Secrétaire général adjoint

Moussa Zéba Militant


Boureima Badini, le Burkinabè qui comptera en 2009

"Boureima Badini Représentant spécial de Blaise Compaoré en Côte d’Ivoire, 52 ans, Burkina : L’ex-ministre burkinabè de la Justice aura du pain sur la planche en 2009. Chargé de superviser le processus de réconciliation ivoirien issu de l’accord de Ouagadougou du 4 mars 2007, avec, en ligne de mire, la tenue de l’élection présidentielle, il devra continuer à mettre tout en oeuvre pour maintenir le dialogue entre les protagonistes et les amener à organiser le scrutin dans les plus brefs délais.

S’il y parvient, nul doute que le président du Faso saura se montrer reconnaissant envers ce magistrat natif de Ouahigouya, à la fibre humanitaire prononcée." Ainsi a été présenté Boureima Badini, la seule personnalité burkinabè à figurer dans le casting Jeune Afrique des 100 personnalités qui feront l’Afrique en 2009. Il faut dire que, effectivement, l’ex-ministre de la Justice a su gérer assez efficacement la mission que lui a confiée Blaise Compaoré, le facilitateur, dans la crise ivoirienne. A Abidjan, le représentant spécial du facilitateur est en effet devenu un morceau essentiel du puzzle ivoirien au point d’avoir placé le Burkina en pôle position comme négociateur dans les crises ivoiriennes. On attend tout de même de tous les acteurs dans cette crise ivoirienne des efforts de dépassement afin que les élections, la présidentielle notamment, soient une réalité.


Du nouveau à Air Burkina

Air Burkina, dans sa politique de développement, s’apprête à lancer de nouveaux produits, afin que la clientèle soit encore mieux servie. C’est ainsi que la compagnie devrait agrandir sa flotte par l’arrivée d’un appareil de type MD 83. Ceci répond au souci de donner encore plus d’espace aux passagers lorsqu’ils sont assis. Du reste, de source proche des aéroports, Air Burkina dispose des appareils les plus confortables en Afrique. L’autre bonne nouvelle, c’est qu’à partir de novembre de cette année, les fréquences de Air Burkina sur Paris passent à 4, tout comme sur Marseille, une nouvelle destination de la compagnie qui vous donne "la liberté de partir plus loin, plus souvent".


MESSRS : des sortants de l’ENAM oubliés

Dans une lettre ouverte au Premier ministre dont nous avons obtenu copie, des élèves fonctionnaires de l’ENAM se plaignent d’attendre leur affectation depuis juillet 2008. Bien qu’ils aient reçu l’arrêté de mise à la disposition en octobre 2008, les agents affectés au MESSRS, précisément les attachés d’administration scolaire et universitaire, et les attachés d’intendance scolaire et universitaire, disent n’avoir toujours pas de point de chute. Autrement dit, ils perçoivent leurs salaires, mais ne travaillent pas. Ce qui est une perte pour l’Etat. Les agents, eux aussi, paient un lourd tribut, puisqu’ils sont sans indemnité. Bref, c’est une situation absurde dans une administration qui se veut moderne et performante, que dénoncent ces agents, qui prennent à témoin le Premier ministre.


CAN Junior : Les demi- finalistes connus

La Can junior qui se tient au Rwanda a livré son verdict pour les demi-finales à l’issue des matchs de poules. L’Afrique du Sud sera opposée au Ghana, et le Nigeria sera face au Cameroun. Ces deux chocs sont prévus pour demain 27 janvier.


Général de brigade Dominique Djindjéré : la fête était à la hauteur

Le secteur 2 de la ville de Yako a été la destination de plusieurs dizaines de véhicules de luxe ce 24 janvier 2009. Une pléiade de grosses cylindrées ont littéralement envahi la ville, expliquant à souhait la portée de l’évènement. Nommé le 31 décembre 2008 au rang de Général de brigade, Dominique Djindjéré a offert un lunch à ses centaines d’invités de marque, aux parents et amis. L’organisation a été parfaite et les invités satisfaits. La Cour suprême a apporté sa touche musicale à ce cocktail qui a mobilisé de nombreuses personnalités civiles, militaires, politiques, et des opérateurs économiques. La fête s’est poursuivie dans le village natal de l’officier supérieur, à Songnaba, où les populations ont fait bloc pour une célébration digne de la trempe d’un Général.


Pilimpikou : bientôt un PCD

Les 22 et 23 janvier 2009 se sont tenues à Pilimpikou (35 km de Yako) des sessions du conseil municipal consacrées à la mise en place de la commission ad hoc en vue de l’élaboration du plan communal de développement (PCD). Cette commission composée de 35 membres va mobiliser et sensibiliser les populations pour leur implication dans l’élaboration du PCD, et appuyer le bureau d’études chargé de ladite élaboration. Au cours de ces sessions, le conseil a adopté la convention de partenariat avec le PNGT 2, bailleur de cette élaboration. La tenue des sessions des 22 et 23 janvier ont reçu l’appui financier du PDRD. Au sein de la commission, on retrouve des conseillers municipaux, des présidents de CVD, des responsables coutumiers,les services techniques et des opérateurs privés.


Finale du tournoi interétablissements de Pô : en attendant "le ministre Paré"

Le tournoi interétablissements de la ville de Pô qu’organise le conseil provincial des clubs Unesco de Pô connaîtra-t-il réellement son apothéose ce samedi 31 janvier 2009, et surtout de la plus belle manière avec la présence effective du ministre Joseph Paré des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique ? La question taraude tous les esprits à Pô, surtout ceux des organisateurs. Pour bon nombre d’entre eux, la présence du ministre à cette finale n’est pas évidente. Car, disent-ils, s’il devait être à Pô ce jour, on le saurait déjà. Mais d’autres pensent que le ministre pourrait leur réserver une surprise. Bref, pour l’heure, certains souhaitent que tout soit mis en oeuvre pour permettre de récompenser les acteurs.


Le clip d’or à "Wend Konta"

Le clip d’or version 2008 a connu son épilogue le samedi 24 janvier 2009. C’était dans le jardin de la RTB en présence d’artistes et de mélomanes. Cette année encore, de nombreux clips étaient en lice, et après la préselection, 10 clips ont été retenus pour le premier prix. Au terme d’une soirée riche en couleurs, c’est Bilgo qui est monté sur la plus haute marche du podium avec son clip "Wend Konta", suivi de Ahmed Smani avec son clip "Wiougou", et Rose Bationo. Le jury a décerné des prix spéciaux à des artistes tels Mys et Nana Bibata, et une mention spéciale au groupe de rap Buud Yam. Rendez-vous a été pris pour le clip d’or 2009.


Campagne internationale du FESPACO : Michel Ouédraogo et sa suite s’inclinent sur la tombe de Sembène Ousmane

Présente à Dakar, la capitale sénégalaise, du 20 au 24 janvier 2009, dans le cadre du lancement de la campagne internationale du FESPACO, la délégation conduite par le délégué général du FESPACO, Michel Ouédraogo, est allée s’incliner sur la tombe du cinéaste Sembène Ousmane. Tombe située au quartier Yoff, dans le cimetière musulman. La délégation était accompagnée de Thierno Faty Sow, co-réalisateur de "Le camp de Thiaroye". Les membres de la délégation ont pu voir au passage la tombe du premier président du Cameroun, El Hadj Ahmadou Ahidjo né le 24 août 1924 à Garoua et décédé le 30 novembre 1989 à Dakar.

Ils se sont aussi inclinés sur les tombes de Djibril Diop Mambéty (1945-1998) et de l’écrivain Camara Laye (1928-1980). Selon Thierno Faty Sow, il est difficile de dire qui était Sembène, tant il avait des qualités. Avec Sembène, nous avons créé le FESPACO en 1969. "Nous avons étalé des draps retenus avec du fil de fer et loué des chaises en fer sur place pour projeter les films. Il y avait 4 ou 5 films, et c’était la semaine cinématographique de Ouagadougou. Le FESPACO est là et toujours présent 40 ans après. Thierno Faty Sow a ajouté : "Je l’ai vu (Sembène Ousmane, ndbr) un jeudi, il m’a dit ’tu reviens vendredi’, et le samedi on m’appelle au téléphone pour me dire qu’il est décédé."


Bloc-notes

Les Samo de la province du Sourou convient tous les fils et filles du Sourou à une rencontre très importante le samedi 31 janvier 2009 à partir de 9h à Tougan. Ordre du jour : le bilan des actions entreprises depuis l’assemblée constitutive du 1er juillet 2007 de l’association Sourou Nafa, et les perspectives.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 26 janvier 2009 à 20:33 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Passoré : deux fonctionnaires écroués pour viols

    "Un directeur d’école, non content de son épouse de femme et de ses deux collègues toutes célibataires,..." Monsieur le "Journaliste" auteur de cet article, votre remarque est très déplacée parce que les collègues féminines de l’indélicat directeur d’école ne sont pas non plus ses "objets sexuels" ! Bien qu’elles soient célibataires, elles n’ont pas non plus à être perçues comme devant, par ce seul état, nécessairement "passer à la casserole" de ce directeur ! Vu que l’acte sexuel pratiqué sur la fillette n’a pas réquis son consentement préalable, ce directeur, s’il avait fait la même chose avec l’une de ses collègues, serait dans cette hypothèse aussi coupable de viol ! Eh oui ! Parce que, voyez-vous, la notion de viol n’est pas fonction de ... l’âge de la victime ! C’est plutôt l’absence de consentement qui détermine la qualification de l’acte en viol ! Sachez, bien que cela puisse paraître aberrant, que la notion de viol peut s’appliquer même à ... des époux ! Pour peu que l’homme ou la femme, selon les circonstances, puisse apporter la preuve de l’absence de consentement au moment de la survenance de l’acte sexuel ! Curieux n’est-ce pas ? Et pourtant, c’est la réalité des choses ! Tout ceci pour dire que l’acte sexuel, quel que soit le lien existant entre les partenaires, doit obligatoirement être un accord bilatéral ! Dans le cas de ce directeur, le seul âge de sa partenaire devrait suffire à le dissuader de nourrir son idée criminelle ! Rien qu’à cause de la minorité de sa partenaire, il est coupable de DETOURNEMENT DE MINEURE ! Et il aggrave son cas en entretenant des rapports sexuels avec celle-ci sans son consentement (viol) ! Alors, revoyez votre idée sur le rôle des collègues féminines de ce directeur auprès de leur supérieur hiérarchique ! Merci !

  • Le 28 janvier 2009 à 19:33, par Paulin En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Passoré : deux fonctionnaires écroués pour viols

    Oui... C’est vrai, le journaliste a tres mal introduit son article. Ce sont des fautes professionnelles qui echappent souvent aux redacteurs en chef... Il faut effectivement etre vigilant !!! Quand on vit ou travaille avec des femmes/filles, cela ne veut pas dire qu’on doit pouvoir disposer d’elles comme du betail...Je pense que ca a echappe au red en chef...

    • Le 11 février 2009 à 17:24 En réponse à : CONFIDENCES DU WEEK-END : Passoré : deux fonctionnaires écroués pour viols

      Moi je me demande s’ il y a des lectuers dans de nombreux journaux de la place. C’est inaccepatble que l’ on laisse passer de telles legeretes. Les collegues- femmes sont- elles la propriete sexuelle des chefs de service ? je comprends que le droit de cuissage puisse passer pour normal pour beaucoup d’ hommes.

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