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On murmure : Incendie dans les locaux de la DEP du ministère de la Justice

Publié le mercredi 14 janvier 2009 à 02h01min

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Kantigui à ouï dire qu’un incendie s’est déclaré dans les locaux du ministère de la Justice, sis à l’immeuble du Faso, le mardi 13 janvier 2009 aux environs de 9 heures. L’incendie aurait été occasionné par un cour-circuit au niveau du climatiseur d’un bureau de la Direction des études et de la planification (DEP). Les sapeurs-pompiers avisés ont pu le maîtriser sans difficulté.

L’intervention des sapeurs-pompiers a permis d’éviter que l’incendie se propage à l’intérieur du bâtiment. On déplore néanmoins la destruction de plusieurs documents de travail et du matériel de bureau. Une enquête serait donc en cours pour déterminer les causes réelles de l’incendie et prendre des dispositions pour en éviter d’éventuels


La Maison des jeunes de Dori divise le député-maire et son prédécesseur

Kantigui a appris qu’une affaire de gestion de l’espace de la Maison des jeunes et de la culture oppose l’actuel député-maire Arba Diallo à son prédécesseur, Boubacar Dicko. En effet, la construction du centre multi-média par M. Diallo, projet acquis grâce à l’appui de partenaires, divise actuellement les 2 premiers citoyens de la ville de Dori.
D’ailleurs, les travaux de construction du centre multi-média ont été arrêtés le dimanche dernier, sur instruction du procureur du Tribunal de grande instance de Dori. L’affaire remonte à la fin de l’année 2008 où l’actuel maire de Dori a pu avoir, grâce à ses partenaires, un financement pour la réalisation d’un centre multi-média au profit des
populations.

Les maisons des jeunes et de la culture était depuis 2006 sous la tutelle des communes. M. Diallo a trouvé adéquat d’installer le centre en question dans ce lieu devenu patrimoine communal. Mais le hic, c’est que sur le même lieu, son prédécesseur Boubacar Dicko avait déjà implanté, grâce à l’appui de la coopération danoise, une radio communautaire. Toujours fonctionnelle, cette radio est considérée aujourd’hui, à tort ou à raison comme la propriété de M. Dicko, donc un bien privé. Car celui-ci ne paie rien en contrepartie de l’occupation de l’espace à la mairie. Pire, il exploite la Maison des jeunes et de la culture allant jusqu’à louer l’espace à des fins mercantiles, notamment dans la restauration et la téléphonie et ne cède aucun kopek à la mairie.

C’est devant une telle situation que M. Diallo demandera gentiment à l’ancien locataire de la mairie de quitter les lieux. Face à son refus d’obtempérer, l’actuel maire s’est vu dans l’obligation de saisir la justice. Mais le jour du procès, le président du tribunal s’est dit incompétent à juger cette affaire.
Un autre magistrat se dessaisira également. Confronté au délai imparti pour l’exécution du projet, M. Diallo s’est trouvé dans l’obligation de démarrer les travaux non sans avoir "recaser" la restauratrice.
Et c’est ainsi que celui-là même qui s’était dit incompétent à juger l’affaire, demandera l’ordre d’arrêter les travaux, le dimanche 11 janvier 2008. Kantigui compte suivre cette affaire de près.


Lutte contre l’excision : des confrères montent au créneau

Il est parvenu à Kantigui qu’une assemblée constitutive d’un réseau de journalistes contre la pratique de l’excision s’est réunie le 23 décembre dernier à Ouagadougou.
Ce réseau présidé par notre confrère, Issa Mermoz Sanfo de Savane FM, envisage de travailler en synergie avec le ministère chargé d’éradiquer ce fléau à travers le Comité national de lutte contre la pratique de l’excision. Des sources proches du bureau exécutif de cette nouvelle association, des stratégies novatrices de sensibilisation en langues nationales seront développées à l’endroit des couches paysannes à travers le territoire national.
Kantigui salue cette initiative de ces hommes de médias qui s’engagent pour bouter cette pratique néfaste hors du Burkina Faso


Ça bouge du côté du CDP

Kantigui a remarqué depuis un certain temps que ça bouge du côté du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Dans ses pérégrinations, Kantigui a constaté que les provinces sont prises d’assaut par les élus du parti au pouvoir afin de sonner la charge en attendant les joutes électorales. Ces rencontres provinciales et départementales entre les secrétaires généraux des sections et les militants à la base sous la supervision d’un élu ou d’un cadre du parti, a pour objet, selon les informations parvenues à Kantigui de faire le bilan des acquis depuis la précédente campagne, de réformer les structures déconcentrées s’il ya lieu et, de jeter les perspectives pour les batailles électorales futures.

C’est dans cette option que toutes les provinces vivent au rythme de ces espaces d’échange et de dialogue entre les militants de base et les élus. Kantigui a remarqué que dans l’Oubritenga, par exemple, Loumbila a été témoin d’une rencontre départementale. Normal, car de sources dignes de foi, cette rencontre a permis un échange à bâtons rompus entre les militants et le conseil municipal, d’autant plus que tous les conseillers municipaux de cette commune sont du parti au pouvoir, en présence d’un élu superviseur. A cette rencontre, aucun sujet n’a été tabou et, à ce qui est parvenu à Kantigui, les uns et les autres ont pu jouer balle à terre, prôner la cohésion au sein du conseil municipal, travailler dans la transparence et la bonne gouvernance pour le développement de la commune. A travers ces rencontres provinciales et départementales, lieux d’échange par excellence, Kantigui constate que le parti au pouvoir a décidé de ne plus dormir sur ces lauriers et attendre la veille des élections pour sonner la charge


Que se passe-t-il à Air France ?

Kantigui a ouï dire que des passagers de la compagnie Air France sont en colère. Et pour cause ? Ses passagers auraient été surpris de constater que leurs bagages ne sont pas arrivés à destination à Ouagadougou. Selon les informations de Kantigui, ce ne sont pas un ou deux passagers de la compagnie qui sont dans ce cas, il s’agit de plusieurs clients. Pire, ces clients qui, pour certains, ont déjà passé plus de 2 semaines, sans savoir à quel saint se vouer, ne viennent pas du même pays de départ. De sources bien informées, des passagers étaient en larmes car, ayant mis tous leurs matériels de travail dans la soute. L’on imagine, par exemple, les humanitaires qui ne pourront pas exercer leurs activités, faute de matériels. Kantigui qui a essayé d’en savoir plus auprès de la compagnie, s’est laissé dire qu’en l’absence de son directeur, personne ne peut se prononcer sur l’affaire. Kantigui a tenté aussi d’avoir un rendez-vous auprès de son secrétariat. Il s’est vu opposer un refus. Toutefois, Kantigui se fait l’écho de la détresse de ces passagers en attendant d’avoir de plus amples informations auprès de la compagnie Air France. Sachant qu’en toute chose, les victimes ont le droit d’être informés afin d’avoir le cœur net


PROGEREF : où sont passés les frais de fonctionnement ?

Kantigui a reçu il y a quelques jours, la plainte de certains agents du Projet des gestion des ressources forestières (PROGEREF ). En effet depuis plus d’un an, ces agents attendent les frais de fonctionnement des engins à deux roues mis à leur disposition par le PROGEREF. Selon les informations confiées à Kantigui, le Projet devrait remettre pour l’entretien de chaque moto 35 000 F par mois. Pour les 80 motos distribuées aux agents éparpillés dans trois régions (Sud-Ouest, Centre-Est et Est), le Projet devrait décaisser plus de 33 millions. Cependant depuis le mois de juillet, le PROGEREF qui a récupéré les pièces justificatives n’a fait aucun signe aux agents concernés. Pour ces derniers, cette situation qui n’a que trop duré ressemble fort bien a un détournement pur et simple.
Kantigui qui apprécie les actions du PROGEREF sur le terrain espère qu’il va rapidement décanter la situation afin de permettre aux agents de poursuivre leurs efforts dans la protection de notre environnement.


Le Juvénat Saint-Joseph de Saaba prépare son jubilé d’or

Kantigui à ouï dire que les Frères de la congrégation de la Sainte-famille et des anciens juvénistes s’activent pour la célébration du cinquantenaire du Juvénat Saint-Joseph de Saaba, qui aura lieu le samedi 24 janvier 2009. Une grande rencontre préparatoire les a réunis le dimanche 11 janvier dernier à Ouagadougou.

Placé sous le thème "50 ans de formation humaine et religieuse au service de l’Eglise et de la Nation", ce jubilé d’or est copatronné par des anciens Juvénistes : abbé Albert Kaboré du petit Séminaire de Koudougou, François Compaoré, conseiller spécial à la Présidence du Faso, Missom Jean Pierre Sawadogo, chargé de communication de la LONAB et coparrainé par Mgr Wenceslas Compaoré de Manga, Mgr Jean-Marie Untaani Compaoré de Ouagadougou, le Frère supérieur provincial et tous les frères des provinces Sainte Anne du Bénin, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire. Le clou de cette commémoration du cinquantenaire de la "Fusion des frères de la Sainte-famille de Ouagadougou avec les frères de la Sainte-famille de Belly ainsi que l’érection du Juvénat Saint-Joseph de Saaba", sera la messe d’action de grâce à la Chapelle Saint-Joseph du Juvenat à 9 heures.

Il est parvenu à Kantigui que les anciens Junévistes accordent une importance particulière à ce jubilé d’or, pour ouvrir des nouvelles perspectives pour leur ancien établissement. Les organisateurs ont confié que le Conseiller spécial, François Compaoré s’investit pleinement pour la réussite de cette manifestation et prodigue des conseils pour susciter plus de vocation et de spiritualité. Cela passe par une alternative à l’auto-prise en charge des pensionnaires qui a toujours prévalu au juvénat de Saaba, depuis sa création en 1958. Pour perpétuer cette tradition, les anciens Juvénistes ont initié un cadre de réflexion sur l’avenir de l’établissement présidé par un des leurs et membre du comité d’organisation du jubilé d’or, le commissaire Paul Sondo. La dernière grande réunion pour tout peaufiner avant le jour "J" est prévue pour se tenir le samedi 17 janvier prochain, dans la salle de conférence de la Caisse générale de Péréquation (CGP)


Arrondissement de Boulmiougou : grogne au sein de la coordination des associations féminines

Des bisbilles au sein des associations féminines de l’arrondissement de Boulmiougou. Selon les sources de Kantigui, la mésentente serait partie du renouvellement des instances dirigeantes de la coordination des associations des femmes de Boulmiougou, le 12 août 2008.
Et depuis cette date, la présidente sortante de la coordination refuserait catégoriquement de passer le témoin à la nouvelle présidente élue.
Réunies en assemblée générale la semaine dernière au siège de la coordination, les femmes menaceraient de marcher sur le domicile de la présidente sortante afin de retirer les biens et les clés des locaux de l’association. Kantigui espère qu’une solution heureuse sera trouvée à cette affaire.


Un appel à des guichets juxtaposés ONATEL-SONABEL

Devant les longues files d’attentes et l’éloignement des différents guichets pour le règlement des factures d’eau et d’électricité, Kantigui a entendu un usager émettre cette interrogation : "Pourquoi ne pas coupler les guichets ONEA et SONABEL pour faciliter les choses ?". A y réfléchir bien, cette idée n’est pas du tout saugrenue. En effet, l’ONEA et la SONABEL étant toutes deux sociétés d’Etats, elles peuvent trouver les voies et moyens pour faire cohabiter leurs différents guichets. A tout point de vue, cela éviterait à leurs usagers bien de gâchis en temps et une errance à travers la ville pour une quelconque point de règlements des factures. Kantigui estime que cette gestion mérite réflexion pour une meilleure affirmation du service public et le civisme tant souhaité de la part des citoyens


Les vœux des syndicats de magistrats au ministre Zakalia Koté

Il est parvenu à Kantigui que les secrétaires généraux des syndicats de magistrats et des membres du Comité intersyndical ont présenté le lundi 5 janvier 2009, leurs vœux de bonheur au ministre de la Justice, Zakalia Koté.
Kantigui a appris que les syndicats ont profité de l’occasion pour rappeler les nombreuses préoccupations qui sont les leurs au Ministre. Ils espérent que leurs doléances restées sans suite depuis le 1er mai 2008, trouvent des solutions en 2009. Le ministre selon les informations parvenues à Kantigui, a fait le point des avancées des doléances. Il a par ailleurs salué la volonté de dialogue des syndicats et les a encouragés à poursuivre sur cette voie pour la résolution définitive des questions qui les préoccupent. Kantigui a ainsi compris que les deux parties ont échangé sur les problèmes de la Justice burkinabè et proposé des solutions pour redorer son blason de celle-ci


Le FOREM appelle à la paix en Guinée-Conakry

Suite au putsch survenu en Guinée, le 23 décembre 2008, Kantigui a reçu un appel du Forum électoral des médias d’Afrique (FOREM) condamnant ce tour de force. Le FOREM a dénoncé la réaction timide de la communauté internationale qui traite de deux poids deux mesures les différents procédés d’accéder ou de se maintenir au pouvoir en Afrique. C’est ainsi que Kantigui a pu apprendre du FOREM que le décompte donne plus d’une soixantaine de coups d’Etat en cinquante ans d’indépendance. En effet, soutient le FOREM, les mauvaises pratiques démocratiques aboutissent inéluctablement à des coups d’Etat, car elles sont toujours le fait d’une minorité démocratiquement irresponsable. C’est pourquoi, le FOREM appelle l’Afrique tout entière à accompagner ses frères guinéens dans leur quête de plus d’efficacité démocratique. Le travail, selon ce qui est parvenu à Kantigui, devrait se faire jusqu’à l’après élection que les nouvelles autorités ont promis d’organiser au plus tard en décembre 2010. Eviter de tomber dans le jeu des élections faciles. Ainsi, l’Afrique saura tirer les leçons de certains échecs électoraux avant d’épauler les frères guinéens. Aussi, le FOREM, par son appel, marque sa solidarité avec le peuple guinéen dans sa quête de liberté et de paix.

Kantigui

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 14 janvier 2009 à 16:14, par magid En réponse à : On murmure : Incendie dans les locaux de la DEP du ministère de la Justice

    Excision : pratique néfaste ???

    Encore un article aussi sexiste et une action complètement inégalitaire. Bien entendu, il s’agirait de protéger les filles de la circoncision du clitoris et certainement pas de se préoccuper du sort des garçons qui devrait toujours continuer à se faire mutiler lors de l’excision du prépuce.
    Pourtant, dans d’autres pays, les journalistes qui souhaitent s’engager dénoncent logiquement les deux mutilations avec la même force.

    Magid

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