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POT-POURRI : Quand un bienfait conduit en prison

Publié le vendredi 7 novembre 2008 à 01h19min

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Injustice, abus de pouvoir, etc. Ce sont là quelques mots que ne manqueront pas de dire ceux qui liront le fait suivant survenu à Ouagadougou et dont nous avons eu connaissance. Tout commence par un prêt de 18 000 F CFA en chambres à air fait par un jeune boutiquier à un de ses amis, vendeur de chambres à air usagées.

Contrairement aux fois précédentes, le remboursement ne se fera pas au terme convenu. Alors que le jeune boutiquier, employé de son état, attend son argent dans la soirée, le créancier vient dire d’attendre en début de semaine parce qu’un client lui a remis un chèque qu’il ne peut pas toucher avant le lundi. Le jeune boutiquier refuse dans un premier temps au motif qu’il ne pourra pas se justifier auprès de son patron au moment des comptes, mais finit par accepter la somme de 17 000 F CFA que l’emprunteur lui a demandé avec insistance de prendre. Les 1 000 F CFA restants devant être complétés le lundi en question. Mais le jour J, point de créancier. Idem le lendemain. Quand l’emprunteur se présente enfin après que celui à qui il est redevable eut envoyé un émissaire auprès de lui, c’est pour dire à son ami qu’il ne paiera pas.

Le prêteur qui voulait comprendre cette attitude bizarre est même bousculé dans sa propre boutique. Blessé au doigt dans sa chute, il asséna un coup de tête à son « agresseur » qui a eu la bouche enflée. Ce dernier revient par la suite avec une ordonnance de 200 000 F CFA et une convocation. Au commissariat de police, le jeune boutiquier dit ne pas être en mesure d’honorer l’ordonnance dont le montant a été ramené à 80 000 F CFA. Le 2 octobre dernier, il est cueilli et conduit au commissariat de police de l’arrondissement de Nongremassom où il était allé répondre à une convocation téléphonique, et transféré à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO). Depuis cette date, il y séjourne et attend en vain d’être entendu par un juge sur cette affaire dont il se demande quel est le délit ou le crime qu’il a bien pu commettre pour se retrouver dans une situation pareille.


Justice : retour de certains tribunaux au centre-ville

Dans le communiqué ci-dessous, le procureur général, Abdoulaye Barry, nous apprend que certains tribunaux réintégrent le Palais de justice au centre-ville.

"Le Procureur général près la Cour d’appel de Ouagadougou a l’honneur d’informer le peuple burkinabè que pour compter du lundi 10 novembre 2008, le Tribunal de grande instance de Ouagadougou et le Tribunal de Travail de Ouagadougou réintégreront leurs locaux situés au Palais de Justice sis au centre-ville. Il s’excuse par avance des désagréments que tout déménagement de cette envergure engendre pour les usagers du service public de la Justice.


Procès ex-vigiles contre ambassade des USA : le verdict attendu le 16 décembre

Trois fois citée à comparaître au tribunal du travail, l’ambassade des USA à Ouagadougou a toujours été absente à la barre. Pour la troisième fois, le vendredi 31 octobre dernier, malgré l’absence de l’ambassade, le conseil des ex-vigiles a exigé que le procès ait lieu. Selon lui, quel que soit le report, l’ambassade ne se présentera jamais. C’est après un exposé des faits par un ex-vigile, Thomas Kiemdé , qu’un des avocats des vigiles, Me Bénao, a pris la parole. A la phase de la plaidoirie, ce dernier demande que les vigiles licenciés soient dédommagés conséquemment, car, selon lui, "ils ont été recrutés dans un contexte de risques, aux lendemains des attentats du 11 septembre 2001, où l’ambassade avait exprimé le besoin d’intellectuels dans sa sécurité. Ils ont sacrifié leurs études en tant qu’étudiants au profit du boulot où ils comptaient faire une bonne carrière, et malheureusement ils ont été remerciés comme des malpropres". Le verdict est attendu le 16 décembre prochain.


Imprimerie nationale : le ministère du Commerce bloque le démantèlement des machines

Le 3 novembre dernier, vers 17 h, le démantèlement des machines de l’imprimerie nationale a été interrompu par des agents du ministère du Commerce et de la Commission de privatisation. Le repreneur, selon nos informations, a tenté d’enlever les machines sans en informer les autres actionnaires que sont l’Etat et les travailleurs. Cette entreprise n’a pas survécu à sa privatisation en 1999. Depuis 2002, elle est pratiquement en cessation d’activités sans avoir apuré le contentieux avec les travailleurs. C’est d’ailleurs ceux-ci qui auraient informé le gouvernement des intentions du repreneur. L’opération a été bloquée et le repreneur devait être reçu par le ministère du Commerce pour trouver une solution à ce dossier.


Burkinabè mort en Russie : le corps ne sera pas rapatrié

Bagnouga Claver, notre compatriote mort dans des conditions non encore élucidées le 5 octobre dernier, sera finalement inhumé en terre russe. La famille de la victime et les alliés ont tenté dans un premier temps de transférer le corps au Burkina. Mais l’opération s’est avérée compliquée financièrement. Il fallait réunir 13 000 dollars américains pour cela dans un délai d’un mois. La famille avait donc jusqu’au 5 novembre pour enlever le corps au risque que celui-ci tombe dans les mains de l’Etat russe avec le risque que le corps finisse dans leurs laboratoires. Malgré elle donc, la famille de Claver a ordonné à la communauté burkinabè de Russie d’inhumer son fils. Il est quand même curieux que la mort de Claver n’émeuve aucune autorité, ni les ambassades africaines avec lesquelles il avait des contacts réguliers. En rappel, Bagnouga Claver est sorti de chez lui le 5 octobre 2008 avec son véhicule. Après maintes recherches , ses compatriotes finiront par découvrir son corps sans vie à la morgue le 17 octobre 2008. Il serait mort des suites d’un accident de la circulation.


Six nouveau-nés prénommés Barack en Sierra Leone

Six petits garçons nés le mercredi matin (5 novembre 2008) dans la principale maternité de Sierra Leone ont été prénommés Barack, selon les médecins de l’établissement, au moment où la ville de Freetown célébrait avec une certaine frénésie la victoire du premier Noir élu président des Etats-Unis.

"C’est un événement historique non seulement pour les Etats-Unis, mais aussi pour le monde", a assuré à l’AFP la maman, ravie, d’un des petits Barack nouveau-nés à l’hôpital de Freetown.


Lait à la mélamine : le Japon suit de près le dossier

Il y a quelques jours, le directeur général du Laboratoire national de santé publique, Daouda Traoré, a révélé que ses services avaient détecté du lait contaminé à la mélamine provenant du Japon. Aucun communiqué officiel n’est venu par la suite confirmer ces informations, mais on imagine que le DG sait de quoi il parle. En tout cas, le résultat des analyses du LNSP intéresse au plus haut point les autorités japonaises. L’ambassade du Japon à Abidjan suit ainsi de près le dossier, car il y va d’un problème de santé publique avec lequel les Japonais sont très tatillons.


Yatenga : la coupe de l’Espoir se fait désirer

Initialement prévu pour le 8 novembre, le lancement de la coupe de l’Espoir a été reporté au samedi 29 novembre 2008. Après sa création, la coupe de l’Espoir qui est devenue au fil du temps, la compétition sportive phare de la région est également présentée comme un cadre où fraternité, patriotisme et ambition de développement du Yatenga se conjuguent. C’est pourquoi à chaque édition, le promoteur de ce tournoi, Boureima Badini, actuellement représentant spécial du Facilitateur à Abidjan, a toujours mis les petits plats dans les grands pour que les objectifs fixés à la coupe de l’Espoir soient atteints.


Un mois de solidarité avec Nana Thibaut

La Coalition pour la libération de Nana Thibaut est une organisation de plusieurs groupes dont la coordination des jeunes pour la libération de Nana Thibaut, les militants et militantes du Rassemblement démocratique populaire (RDP), les sympathisants de Nana Thibaut, les amis de Nana Thibaut, les habitants de Samandin. Elle organise du 1er au 30 novembre, le mois de solidarité avec Nana Thibaut Au programme : match de football, animation, journée de salubrité, jeux de société, appel au chef de l’Etat pour la libération de Naba Thibaut, remises de lettre, aux chefs religieux et coutumiers (communauté musulmane et chrétienne), match de football coalition contre MACO, etc.


Forum Afrique - Allemagne : le président du Faso à Abuja

Le président du Faso, Blaise Compaoré, prendra part au quatrième forum de l’initiative "Partenariat avec l’Afrique", les 7 et 8 novembre 2008 à Abuja au Nigeria. Cette rencontre regroupera le président de la République fédérale d’Allemagne, et plusieurs chefs d’Etat africains, dans la perspective de promouvoir un dialogue ouvert entre Africains et Allemands. Il s’agira d’identifier les obstacles de natures diverses sur la voie d’un réel partenariat, et de réfléchir à la manière dont ils peuvent être surmontés. Le président Blaise Compaoré devrait intervenir particulièrement sur les obstacles d’ordre politique qui pourraient entraver le développement des relations entre l’Afrique et l’Allemagne.


Image Fashion 2 est calé pour le 29 novembre

Concept à vocation culturelle jetant une passerelle entre les pays du monde entier, "Image Fashion", créé par la jeune styliste burkinabè Ida Marie Géraldine, passera à une vitesse supérieure le samedi 29 novembre prochain. En réalité, c’est une quinzaine de jours que la structure Image, promotrice de "Image Fashion", mettra à profit pour montrer au public des modèles d’habits inédits et aussi pour oeuvrer dans le social à travers un don d’une partie de ses recettes à l’association AMAP. Si le clou de "Image Fashion 2" sera la soirée de défilé de mode, le samedi 29 novembre au Sofitel Ouaga 2000, les autres articulations de la manifestation seront la conférence de presse du jeudi 27 novembre, l’exposition-vente à la boutique Image, qui sera inaugurée le dimanche 30 sur l’avenue Pascal Zagré à Ouaga 2000, et des dons à l’association AMAP dans la semaine du 1er au 7 décembre 2008.


Tribunal de Grande instance de Banfora : nouveaux président et procureur installés

Le tribunal de Grande instance de Banfora est dirigé depuis le vendredi 31 octobre dernier par un nouveau président en la personne de Maxime Zoumana Tindé. Le parquet également, depuis cette date, est sous la direction de Mamadou Traoré, le nouveau procureur. Nommés par un décret daté du 9 octobre 2008, ils ont tous deux été installés dans leurs fonctions le vendredi 31 octobre par Cyprien Dabiré, précédemment président dudit tribunal. Maxime Zoumana Tindé et Mamadou Traoré ont respectivement remplacé Cyprien Dabiré et Maurice Nikiéma. Avant d’être président du TGI de Banfora, le premier était en poste à Bobo Dioulasso en qualité de juge d’instruction. Le second, à savoir Mamadou Traoré, était en poste à Dédougou où il était substitut du procureur. La cérémonie du vendredi 31 octobre a connu la présence du gouverneur Fatimata Legma, d’éléments de la police, de la gendarmerie et de nombreux directeurs et chefs de service à qui Maxime Zoumana Tindé et Mamadou Traoré ont traduit toute leur reconnaissance. Ils ont par ailleurs souhaité leur collaboration et surtout celle de la population pour la réussite de la mission qui leur a été confiée à la tête du TGI de Banfora.


Un nouveau jumelage pour Banfora

La ville de Banfora a établi des liens d’amitié avec des communes de Saintonge en Charente Maritime. Au nombre de 16, ces communes forment une communauté de communes située dans l’ouest de la France. Elle a été créée en 1993 et est présidée par Sylvain Barreau. Le maire de la commune de Banfora a profité de son séjour à Saintonge le 21 octobre dernier pour signer les actes y afférant. Cette association, selon Souleymane Soulama, a pour but d’établir des relations amicales entre la commune de Banfora et celles de Saintonge, de promouvoir des échanges fondés sur l’égalité et la dignité, de favoriser de façon réciproque le développement durable, économique, social et culturel dans la commune de Banfora. Selon le maire Soulama, un point sur les projets réalisés ou en cours de réalisation a été fait aux élus de Chauvigny, ville jumelle devenue rigoureuse sur la gestion des fonds qu’elle envoie à Banfora. Les élèves de Banfora ont également reçu de la part de ceux de Chauvigny du mobilier scolaire d’une valeur de 1518 euros.

Le Pays

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