Ce souci de large diffusion des résultats et cette volonté d’atteindre tous les postulants, quel que soit leur lieu de résidence, sont couronnés par une option salutaire : l’utilisation de l’Internet, cette année dans la publication des résultats des concours directs de la Fonction publique.

En effet, Kantigui a ouï dire que tout postulant à un emploi de l’Etat peut connaître son sort en tout temps et en tout lieu sur le site web du MFPRE à l’adresse : www.fonction-publique.gov.bf. Finies donc les bousculades et parfois la disparition des listes aux lieux habituels d’affichage. Kantigui a appris que cette mesure pour soulager les milliers d’usagers du MPRE va s’accompagner de bien d’autres. Car aussitôt installé à la tête du département, le ministre Appolinaire Soungalo Ouattara s’est résolument engagé à donner au MPRE toutes ses lettres de noblesse en poursuivant et en renforçant l’œuvre de reconquête de la confiance des usagers, de sécurisation des recrutements publics et d’assainissement de l’environnement du travail de son prédécesseur, Seydou Bouda.

Ainsi, les deux bâtiments (l’Immeuble de la modernisation et le Building Lamizana) ont été débarrassés de tout le désordre qui encombrait les allées, les bureaux, les alentours entravant la mobilité des agents et des usagers, la qualité du service. Une fois ce travail d’assainissement des locaux terminé, il est parvenu à Kantigui que le ministre Soungalo Ouattara s’attelle à promouvoir la culture du devoir et de l’excellence chez ses agents.

Il serait en train de réfléchir avec ses principaux collaborateurs, aux moyens de dissiper les lenteurs et les lourdeurs administratives dans le traitement des dossiers. L’ambition du chef de département de la Fonction publique serait que le délai imparti aux détachements, aux mises en position de stage, aux reclassements ne dépasse pas une semaine. De quoi redorer le blason du l’employeur de l’Etat.

Le calme est revenu à Fara

Kantigui a appris que le calme est revenu à Fara, province des Balé, à l’issue des troubles du dimanche dernier où une partie de la population dirigée par un "guide spirituel" venu de Ouagadougou s’en est vivement pris au maître coranique, à l’imam et au président de la Communauté musulmane de Fara.
N’eût été la vigilance de la police de Fara, les deux parties en seraient venues à l’affrontement tant les jeunes conduits par ce fameux "guide spirituel" ont non seulement désavoué publiquement le maître coranique, l’imam et le président de la communauté musulmane, mais surtout les ont hués.

Pour ce "guide spirituel" qui aurait promis des projets juteux aux populations de Fara, la condition serait la démission du maître coranique, chose désapprouvée par le président de la Communauté musulmane de Fara et sa suite. D’où la guerre contre le clan de celui-ci, le dimanche dernier.
A l’issue d’une réunion de mise au point le lundi dernier dans la cour de la mosquée de Fara de 9 h à 17 h, en présence des autorités administratives, communales et coutumières et ce sous surveillance policière, le "guide spirituel", a été sommé de quitter d’urgence la ville de Fara et l’intéressé s’est immédiatement exécuté.
Kantigui suit de près ce conflit d’un autre genre et promet d’y revenir surtout qu’une affaire d’escroquerie est en-dessous.

Stations-services d’essence : plus de vigilance

Kantigui a ouï dire que depuis quelques temps, une pratique peu honorable est en train de prendre de l’ampleur à Ouagadougou, dans les stations-services d’essence. Des pompistes profitent de l’inattention des clients pour ne pas leur servir la quantité de carburant qu’ils achètent ou font en sorte de faire rentrer l’air en complément du "jus" demandé. Kantigui condamne fermement cette forme d’arnaque et attire l’attention des responsables de stations-services sur le problème, afin qu’ils ramènent leurs agents sur le droit chemin. Les autorités devraient procéder à des contrôles plus réguliers en ces lieux. Cela pour amener les fournisseurs à corriger leurs défaillances car ils en existent comme l’ont attesté les derniers contrôles et permettre au marché des hydrocarbures de mieux fonctionner.
Il est de leur ressort de protéger les citoyens qui ont déjà toutes les difficultés à se procurer le carburant dont les prix ont grimpés rapidement, ces derniers mois. Mais en attendant, les clients devraient ouvrir l’œil et le bon, lorsqu’on les sert. Vigilance donc.

Arbres attendent sculpteurs

Nombre de Burkinabè, particulièrement les Ouagalais avaient accueilli avec joie l’initiative des autorités de sculpter les arbres morts visibles sur les grandes artères et les lieux publics de la capitale. Cela avait embelli la ville et lui avait donné un nouveau visage. Mais malheureusement, cette belle initiative semble avoir été de courte durée. Les arbres sculptés n’ont pas été entretenus. Certains sous l’effet des intempéries (pluies, vent, poussière, etc.) ont perdu de leur beauté. Leurs peintures sont craquelées et ternes. Ces sculptures qui étaient très appréciées des usagers de la route et autres citadins sont recouvertes de poussière, sans que cela ne préoccupe les autorités municipales.

Elles ne retiennent plus l’attention des passants. Par ailleurs, des arbres morts trônent dans certains lieux inutilement et ne présentent pas d’aspect meilleur, comme au niveau du rond-point du 2-Octobre, entre la troisième région de gendarmerie et la clôture du mess des officiers. Le projet de sculpture des arbres devrait être renouveler et les sculptures existantes entretenues car l’embellissement même si il n’est pas une priorité, rentre dans le cadre de l’assainissement.

La JCI organise sa convention nationale

Kantigui a ouï dire que la Jeune chambre internationale (JCI) Burkina organisera sa Convention nationale, autrement dit, le bilan de ses activités (rapports moral et financier) les 24 et 25 octobre 2008. Après une conférence de zone bien réussie (plan organisationnel) qui avait eu l’adhésion et le soutien des plus hautes autorités, le parrain du mandat 2008 et le conseiller spécial du président du Faso, François Compaoré, la JCI veut faire le point de ses activités.

Selon la source de Kantigui, le directeur de cette convention de 48 heures, du comité d’organisation est Gaston Palenfo des Editions Sidwaya, celui qui était le directeur de la communication dans le comité d’organisation de la conférence de zone. La même source a informé Kantigui que cette convention nationale verra la participation d’amis de la JCI du Niger. Il est revenu à Kantigui que tout est fin prêt pour que cette grande rencontre qui se tiendra à l’hôtel Azalaï Indépendance soit mémorable. La fin des travaux sera sanctionnée par un gala riche en couleur et ce sera le lieu de remercier les partenaires.

Des concertations pour plus d’efficacité au CDP

Kantigui a ouï dire que les choses bougent au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). De sources sûres, il lui est revenu que le président du CDP, Roch Marc Christian Kaboré a instruit une équipe du parti majoritaire pour donner des orientations de la direction politique nationale et procéder à l’installation des commissions créées par décision du président. Ainsi, du 6 au 9 octobre 2008, l’équipe de la direction politique nationale, composée de Simon Compaoré, Kanidoua Naboho, Clément Sawadogo, Gisèle Guigma et Ollo Anicet Poda, tiendront des rencontres avec les membres des commissions ad hoc au siège du CDP.

Ces membres de la direction politique nationale du CDP vont échanger avec la commission ad hoc sur le renforcement et la dynamisation de la commission contrôle du parti, sur le bilan à mi-parcours du programme quinquenal, le progrès continu pour une société d’espérance et la gestion des cadres du parti.

De même, les rencontres, a appris Kantigui, porteront sur des réflexions concernant la stratégie de communication du parti et la création du journal CDP, la politique de formation des militants et cadres du parti. D’autres sujets comme la stratégie d’implantation du CDP au sein de la communauté burkinabè à l’étranger et sur la composition et le mode d’élection des membres du bureau politique national seront abordés. Kantigui qui suit de près ces actions a été informé par ses sources que cela vise à dynamiser le CDP et rendre encore plus visibles et éclatantes ses actions.

Un comptoir d’achat de graines de jatropha

Il est parvenu à Kantigui que l’Union nationale pour la promotion de la filière jatropha (UNAPROFIJA) présidée par le Larlé Naaba Tigré s’apprêterait en partenariat avec Belwet biocarburant, à l’inauguration officielle d’un comptoir d’achat des graines du jatropha curcas. De sources proches du secrétariat exécutif de Belwet biocarburant, cette cérémonie est prévue pour se tenir dans les prochains jours dans la province de l’Oubritenga. Elle sera présidée par le ministre du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat, Mamadou Sanou..

Le colonel-major Gilbert Diendéré aux petits soins des Etalons volleyeurs

Kantigui a ouï dire que le parrain du tournoi de la solidarité, 14e édition, le chef d’Etat-major particulier de la Présidence du Faso, le colonel-major Gilbert Diendéré a assisté au dernier match- test livré le samedi 4 octobre 2008 par les 24 Etalons dames et messieurs retenus sur les 28 de départ. Ce match a permis aux coachs Yassia Sawadogo et Mamadou Sidibé d’apprécier les conditions physiques, techniques et tactiques de leurs poulains. Ils espèrent utiliser cette dernière semaine, pour régler quelques combinaisons et systèmes de jeu. Le clou de la soirée, a appris Kantigui, a été la rencontre entre les Etalons et leur parrain.

Les acteurs ont eu l’occasion de poser directement leurs doléances au parrain : les perdiems, les conditions d’hébergement, les terrains d’entraînement, les équipements sportifs et la date de départ. Toutes ces préoccupations ont trouvé un écho favorable auprès du parrain. Ainsi, les perdiems, au taux de 5000 F CFA par semaine seront améliorés, le plateau Simon Compaoré sera sollicité pour les derniers entraînements et tous seront habillés et chaussés de nouvelles paires, tenues d’entraînement et des matchs. Ils s’envoleront par vol spécial le 11 octobre pour la Côte d’Ivoire. Le retour est prévu le 19 octobre prochain.

Concernant l’hébergement, le parrain a dépêché, sur place, son chauffeur pour changer les ampoules et instruit de régler les douches obstruées, le lendemain. Puis, il s’est déporté, avec certains membres fédéraux, sur leur site au stade du 4-Août, pour constater de visu la ration alimentaire que l’intendance de la présidence offre aux joueurs. La participation à ce tournoi de la zone III 2008, est rendue possible grâce aux soutiens multiformes que ne cesse de déployer le parrain, le chef d’Etat-major particulier de la Présidence du Faso, le colonel-major Gilbert Diendéré.

Le Burkina, faiseur de paix au Tchad…

Il est parvenu à Kantigui qu’une mission de l’Union africaine se rendra bientôt au Tchad pour contribuer au retour de la paix dans ce pays. Cette mission conduite par l’ancien président du Burundi, Pierre Buyoya aura entre autres comme membres, le compatriote de Kantigui, Ablassé Ouédraogo, ancien ministre des Affaires étrangères. Kantigui a ouï dire que la mission s’étale du 10 au 16 octobre 2008 avec un programme très chargé. Des rencontres avec le ministre des Relations extérieures, les ambassadeurs africains, le ministre de la Défense nationale et celui de l’Intérieur et de la Sécurité sont au menu. De même, la délégation dont fait partie le Burkinabè Ablassé Ouédraogo tiendra des réunions avec les chefs d’agences du système des Nations unies, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique.

La mission ayant pour but de contribuer à rétablir la paix et la sécurité au Tchad, la délégation animera des réunions avec les responsables de l’Eufor et ceux de la société civile tchadienne. Kantigui se réjouit une fois de plus de constater qu’un Burkinabè soit dans une mission qui vise à contribuer au rétablissement de la paix dans le monde. C’est encore la diplomatie du pays des Hommes intègres qui se renforce à travers l’un de ses fils, Ablassé Ouédraogo. Kantigui souhaite bon vent à la mission et surtout à son compatriote et espère qu’à travers leurs actions, la paix si chère au président du Faso reviendra un tant soi peu au Tchad, un pays frère.

Kantigui

Sidwaya