LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Vu et entendu à l’audience : Un voisin voleur

Publié le lundi 22 septembre 2008 à 23h49min

PARTAGER :                          

Adama Ouédraogo habite le quartier sassirin de Kaya. Une nuit, il enjambe le mur, rentre chez son voisin Bruno Ouédraogo , prend son portable. A sa sortie, son portefeuille et sa pièce d’identité tombent quand il escaladait le mur. C’était le 5 juillet 2008. Constatant le forfait à son réveil et surtout qu’il avait plu, Bruno suit les traces et retrouve le portefeuille.

Etant en garde à vue à la police, Adama avait tenté de se suicider. Trois mois fermes ont été requis contre lui et il devra payer à Bruno la somme de 20 000 F. Magnimbo Euloge est lui de nationalité togolaise et une fois à Kaya, il se fait embaucher dans une cave. Un jour, le gérant est sorti pour appeler quelqu’un afin qu’il vienne prendre un coup de fil. Le temps d’aller et de revenir en moins de 5 mn, Euloge avait eu le temps de soustraire 20 000 F de la caisse et n’a pas eu le temps de sortir que le caissier était là. Il en a pris pour un mois ferme de prison.


Pris en flagrant délit

Souleymane Gandou, a déjà pris pour trois mois de prison avec sursis en 2007 pour avoir volé des tuyaux pour frigo à la gare OA de Kaya. Cette fois, il y retourne pour douze mois fermes car le 10 juin 2008, en passant devant une concession, il voit une porte ouverte, s’y introduit et en ressort avec une somme de 6 500 francs. Il est pris à la porte et ça ne se discute pas. Soumaïla Diallo lui, va voler la chèvre de Patounizambo. Il est pris lui-aussi pris sur les faits et écope de trois mois de prison avec sursis.


Le diable s’en est mêlé

Boukaré Ouédraogo gère une boutique appartenant à son grand frère. Il se trouve que Boureima Diandé est l’ami de ce grand frère et vient souvent à la boutique. Le 2 décembre 2001, dans la nuit, Boureima s’y rend et Boukaré refuse de lui servir de la cigarette. Alors, des propos violents sont échangés et Boukaré qui sait qu’en cas d’affrontement direct il serait perdant, rentre dans la boutique et en ressort muni d’un marteau qui servira à blesser le bras de Boureima. Et les voilà devant le tribunal. Boureima réclame 175 000 F pour coups et blessures volontaires. Le tribunal lui a octroyé 40 415 F et condamné Boukaré à trois mois de prison avec sursis. Si ce n’est pas affaire de diable, est-ce la seule boutique dans ce secteur où on vend la cigarette.


On n’achète pas les yeux fermés

Soumaïla Ouédraogo, acheteur d’ânes, se voit proposer un âne par Ali Diallo à 25 000 F. Il l’achète et voilà que le propriétaire qui le voit avec l’âne le convoque à la police. A son tour, il indexe Ali qui est pris et reconnaît les faits. Ali est condamné à trois mois de prison ferme et devra rembourser à l’acheteur Soumaïla, 25 000 F.


Des témoins pas convaincants

Boukaré Sakandé dit Zico est commerçant à Kaya et fréquente les différents marchés où il propose des chaussures, du savon, des colliers etc. Un soir, il se rend chez Mme Simporé née Adjaratou Kargougou pour acheter de l’attiéké. Le lendemain il est conduit à la gendarmerie parce qu’il se serait assis à côté de la dame qui somnolait et qui à son réveil, aurait constaté la disparition de son porte-monnaie qui contenait 42 000 F. Aucun des témoins cités n’a pu formellement dire qu’il a vu Boukaré prendre les sous. Il a donc été relaxé au bénéfice du doute.
Brèves


A quoi cela a-t-il servi ?

Dans notre parution du mercredi 17 septembre 2008, nous avons évoqué le cas de ce raisinier sauvage qui trônait sur un des bâtiments du lycée. L’information a été relayée par les radios FM de la place et les curieux sont allés pour voir cet arbre, mais hélas, il n’ont rien vu. Interpelle, nous nous sommes rendu sur le site pour constater que l’arbre avait été coupé puisqu’il faisait plus de trois mètres de hauteur. Néanmoins, la souche reste visible des curieux. En empruntant les branches des arbres qui jouxtent ce bâtiment, nous avons atterri sur le toit et avons constaté, que les racines se sont bien incrustées dans le béton et les rejets vont pousser. Pour le proviseur du lycée provincial, des arbres poussent sur des rochers. Pourquoi en faire cas. Nous disons que sur les rochers, c’est fréquent mais sur un toit, c’est rare...


Ils volent les pastèques

Cette année, des producteurs ont emblavé d’énormes superficies en pastèques et le marché est inondée. De petits malins qui se rendent vers les bas-fonds pour faucher du fourrage ont développé leur génie créateur. Ainsi, le fond des charrettes est tapissé de pastèques volées, et le fourrage mis au-dessus. Ni vu ni connu. Certains d’entre eux se sont fait prendre, l’âne confisqué et les enfants invités à faire venir les parents. Ce qui a été fait et l’affaire réglée à l’amiable. Propriétaires de champs de pastèques, soyez vigilants !


Un maire vigilant

Emmanuel Bamogo, maire de la commune rurale de Pissila a reçu un coup de fil d’un certain Philippe Ouédraogo résidant à Londres au n°0044 70 31 91 31 59 l’informant qu’il l’aurait appris que la saison n’était pas bonne à Pissila. Aussi membre de l’ONG-Save Africa, il aurait mis dans un container deux tonnes de riz, dix congélateurs LG, dix TV écran plasma, cinq motos Yamaha, une camera numérique et un groupe électrogène pour la commune. Pour entrer en possession de tout ce don qui se trouverait au port d’Abidjan, il fallait payer les frais de douane qui s’élèveraient à plus de quatre cents mille francs et entrer en contact avec un certain Kona Antoine au 00225 45 44 42 23 qui se trouverait au port d’Abidjan.

Contacté, ce dernier confirmera l’arrivée du container qui se trouverait à San Pedro et il fallait contacter un certain Bamba au 00225 08 98 29 98 et lui remettre l’argent. Or, il se trouve que le responsable coutumier de Pissila selon des sources non encore vérifiées par nous, se serait fait escroquer plus du million. Aussi le maire de Pissila qui ne connaît pas Philippe qui dit être de Pissila sans citer le secteur ou le quartier, a délégué un parent résidant à Abidjan pour les éventuelles démarches. Ce dernier a du mal à entrer en contact avec les bienfaiteurs qui seulement veulent que l’argent soit versé dans leur compte. Le maire ne veut pas se faire rouler car pour une saison dite mauvaise pour une commune comme Pissila, le don de céréales n’est pas de deux tonnes...Le maire a été vigilant et doit le rester.

Jacques NONGUIEMA -AIB/KAYA

Sidwaya

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 5 octobre 2009 à 13:50, par aliou006 En réponse à : Vu et entendu à l’audience : Un voisin voleur

    salut, aliou touré de bamako/mali j’ai reçu le même message en me dissant ONG SAVE AFRICA : dans le cadre de la lutte contre la pauvreter votre numero a été tiré. pour des lots, pour toutes information veuilles contacter londres au :00447045714432 en afrique au 0022545576770. Merci

    je vous dit j’ai appeler londres et abidjan il mon dit que j’ai gagner 10 congilateur 10 ordinateur 10 machine 5moto yamaha 5 groupe electrogène 15 cartons de portable 1 tone de riz et 1 tone de sucre. ils me dit pour les avoirs il faux payer 375000F. j’ai OK mais j’ai un oncle à abidja il est commadant de doune je vous donne le numero de mon oncle, je dit le monsieur à raccrocher le telephone. ce sont des voleur il veux gagner le l’argent facile faux pas les écouter. Merci

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées