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<I>On Murmure </I> : Des commissariats en panne de moyens

Publié le mercredi 26 septembre 2007 à 08h10min

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Kantigui a appris, de sources policières, que des commissariats d’arrondissement de Ouagadougou manquent de moyens logistiques pour mener à bien leur mission de sécurisation des biens et des personnes. Kantigui qui, à plusieurs reprises, s’est rendu dans l’un des commissariats d’arrondissement pour porter une plainte pour vol de matériels immobiliers, a entendu une litanie de manques de moyens pour mener les opérations de routine.

Véhicules en nombre insuffisant et vétuste, manque de carburant, manque de personnel. Kantigui s’étonne de cet état de fait et se demande où est passée la police de proximité. Mieux, le manque de personnel a fait dire à un officier de police que les affectations sont mal gérées, dans la mesure où « des jeunes policiers fraîchement sortis de l’école sont envoyés dans des bureaux ».

Kantigui qui se fait l’écho de la galère des commissariats des arrondissements de Nongr-Massom et de Boulmiougou, deux arrondissements des plus insécurisés de « Simonville », espère que le ministre de la Sécurité prendra à bras-le-corps ce problème afin que les populations puissent bénéficier d’une prestation plus efficace de nos braves agents de police.


* Insécurité : un policier échappe à la mort à Ouagadougou

« Il l’a échappé belle », s’est écrié Kantigui après avoir entendu le récit du mauvais quart d’heure qu’a passé, samedi dernier, un policier de Ouagadougou, sous les coups de machettes de trois malfrats entre le SIAO et le village artisanal. Ce flic qui a vu sa moto incendié lors des heurts des 20 et 21 décembre 2006 puis remboursé par l’Etat a tout perdu : son pistolet, son nouvel engin « JC », son téléphone portable.

Même si le policier ne semble pas trop souffrir des coups de machettes portés sur sa tête et qui n’ont, miraculeusement, pas fendu son crâne (peut-être grâce à l’héritage de son grand-père), celui-ci a vraiment eu la chance. Kantigui a entendu dire qu’après l’attaque, une vingtaine de policiers ont aussitôt investi les lieux et ratissé large : une dizaine d’individus, certainement des drogués rodant dans l’obscurité, ont été interpellés.

De sources concordantes, les habitants du quartier situé aux alentours du SIAO auraient expliqué que depuis quelques jours, un trio de malfrats opère dans la zone. Kantigui a beau rappeler le danger permanent que représente le tronçon SIAO-ex ONBAH sur le boulevard Tengsoba Goama (circulaire), aucune mesure n’a été jusque-là prise pour prévenir les attaques nocturnes à main armée. Après avoir jeté leur dévolu sur des civils, les brigands s’en prennent maintenant aux corps habillés. C’est inquiétant !


Le dernier ouvrage du ministre délégué Soungalo Ouattara très attendu à New York

Kantigui a ouï dire que le dernier ouvrage du ministre burkinabè délégué aux Collectivités territoriales, Soungalo Ouattara, « Gouvernance et libertés locales » paru aux Editions Karthala en France, bénéficie déjà d’une bonne appréciation de la part des critiques et des acteurs de développement tant au plan national qu’international.

Dès les premières dédicaces, les 18 et 19 septembre 2007 respectivement à Paris et à Lyon, l’œuvre a reçu un écho favorable dans l’Hexagone et suscité des invitations à son auteur, notamment à Bordeaux et à Besançon.

Il est aussi parvenu à Kantigui que ce succès de « Gouvernance et libertés locales » va être mondialement couronné au pays de l’oncle Sam (Etats-Unis d’Amérique). L’ouvrage y sera exposé et son auteur présenté du 17 au 20 octobre 2007 à la 50e conférence internationale de « l’African Studies Association » de New York, placée sous le thème des « Nouveaux droits de l’homme ». Cette tribune des sommités de la littérature mondiale et des spécialistes de haut niveau dans divers domaines de développement offre l’occasion à la dernière publication de Soungalo Ouattara, de porter aux quatre coins du monde, l’expérience et la contribution du Burkina Faso en matière de gouvernance locale.

Kantigui a constaté que depuis un certain temps, le ministre délégué aux Collectivités territoriales s’inspire de sa formation d’administrateur civil et de son passage à différents postes de responsabilités pour rédiger des ouvrages exclusivement consacrés à la décentralisation dont le processus intégral vient d’être enclenché au Burkina Faso avec les élections municipales d’avril 2006. « Gouvernance et libertés locales » représente la troisième récente œuvre du genre publiée par Soungalo Ouattara. La dédicace au plan national commence, ce mercredi 26 septembre 2007 à Ouagadougou, sous le parrainage du Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES) en collaboration avec les Editions Karthala.


* Merci GBN !

Les plumitifs de Sidwaya, qui ont « perdu l’habitude de se nourrir à la source de l’éthique professionnelle » disent merci au grand professeur de philosophie communicationnelle pour ses éruditions bien assénées qui ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. Kantigui « souffre » de cet échange peu confraternel dans une histoire de faits divers pas banal puisque, on voulait « assassiner » quelqu’un (sic). Mais comment rester coi face aux « vomissures » d’un confrère qui lui aussi aurait pu venir à la source mais qui a préféré se répandre en invectives inutiles. Dans les propos du professeur, il ne fait aucun doute, « le mal c’est les autres ». Jaloux, envieux qu’ils sont, ils ne se nourrissent que de charogne, ne s’éclatent que dans les périodes difficiles de leurs semblables. A la vérité, de tout cela, il n’en est rien. M. Nama, ce serait vous faire injure que de vous rappeler l’abécédaire de la profession qui confesse que « les faits sont sacrés ». Dans ce qui semble être la cause de cette guéguerre, entre une parution élitiste (sans modestie) avec des plumes pas grandes mais grandissimes et des plumitifs haineux, des scriboueurs à la petite semaine, il faut faire la part des choses. Et Black so man nous apprend que « le meilleur messager d’une prison est un prisonnier ». Newton n’a pas nié le fait d’avoir fait la prison, n’a pas nié le fait qu’entre lui et son ami de cinq ans (pas encore trente) il y a eu un contentieux. Le reste relève du commentaire. Qui comme les « grands » de l’Evènement le savent, est libre. Libre mais pas forcément éloigné de la réalité. Sidwaya ici s’arrête. Met fin à la polémique. On oublie souvent que Lomé n’est pas le pôle Nord et que même s’il l’avait été, avec les moyens modernes de communication, on peut tout voir et tout savoir. Mensah, l’ami de l’autre, ne décolérerait pas contre lui pour abus de confiance, mais a mis « fin » à la « bagarre » parce que ce qu’il réclamait, lui a été versé par l’épouse de Newton. Ce que GBN ne dit pas, c’est que dans le premier échange téléphonique que nous avons eu avec lui, alors qu’il se plaignait de nous, nous lui avons suggéré de rencontrer son red chef. Il peut au moins dire quelle a été sa réponse. Et puis, attention, à force de trop tirer, on ne sait jamais. Les Burkinabè dans cette affaire n’ont jusqu’à présent, été abreuvés que d’une seule et unique source. Or pour être crédible, il faut faire des recoupements. Attention !


* « Créateurs associés » est né

Kantigui a appris que des couturiers soucieux de la promotion de la couture et de la mode burkinabè, ont décidé de s’unir pour créer une association dénommé « Créateurs associés ». Sous la houlette de leur président, Zoumana Goro, couturier au secteur n°11 de Ouagadougou, « Créateurs associés » veut être une tribune d’échange et de partenariat entre des membres mais aussi et surtout, faire rayonner le métier de couturier, de styliste, de modéliste à travers le Burkina Faso. C’est pourquoi cette association a, dans son programme, de nombreuses activités telles que les défilés de mode, les expositions de créations et de modèles, des projets de partenariat avec des couturiers de pays voisins. Toute chose qui devrait permettre de donner un éclat au métier de couturier.


* Des démissionnaires du RDF grossissent les rangs de l’UPR à Koudougou

Kantigui a vu passer entre ses mains une correspondance datée du 10 septembre 2007 à Koudougou adressée respectivement au président du l’Union pour la république (UPR) et à celui du Rassemblement des démocrates du Faso (RDF). Dans cette lettre, Marcel Yaméogo et 19 autres militants du RDF demandent au président de l’UPR de bien vouloir accepter leur ralliement au sein de son parti. Et au président du RDF, le chef de file des démissionnaires signifie sa démission du parti pour des raisons personnelles. Kantigui qui prend acte de ce énième mouvement sur l’échiquier politique, constate tout simplement que le nomadisme politique reste toujours un sport favoris de certains hommes politiques au Faso.


* Des ressortissants du Lorum dans les Hauts-Bassins solidaires des sinistrés de la province

Kantigui a aperçu une correspondance de l’association des ressortissants du Lorum dans les Hauts-Bassins informant le député de la province, Komi Sambo Antoine (qui les avait alertés) des actions entreprises pour venir en aide aux sinistrés de la province, suite aux inondations intervenues cette année. Au regard de l’ampleur des dégâts, les ressortissants du Lorum dans les Hauts-Bassins ont fait parler leur cœur et 150 000 F CFA ont été récoltés et remis aux députés Sambo pour transmission à qui de droit. Kantigui salue cette démarche de solidarité et espère que ce genre d’actes de spontanéité aura toujours cours, en cas de catastrophe naturelle.

Kantigui

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 28 septembre 2007 à 16:37, par KgB En réponse à : > <I>On Murmure </I> : Des commissariats en panne de moyens

    Il ya tellement d’incivisme dans les villes comme Ouaga qu’on ne peut comprendre comment les policiers peuvent manquer de moyens puisqu’a chaque 2m on peut trouver une violation de loi et passer une amende.

    Les bagarres, les nuisances sonores, l’exces de vitesse, les fraudes de tout genre, le desordre public, desobeissance aux forces de loi, les maquis qui servent l’alcool aux mineurs, les prostituees et leurs clients, les chambres de passe, les constructions d’immeubles sans permis, la corruption, le nepotisme, le traffic d’influence ( que personne ni de Simon ou de Salif Diallo ou n’importe qui d’autre ne puisse influencer votre devoir), les medicaments dans la rue, l’insalubrite, les produits perimes, les vehicules non a jour....

    Allez les gars, vous attendez quoi ? Faites vous le pognon et achetez des radio walkie-talkie, des vehicules mobiles et tapez-vous un salaire decent (a living wage). Pendant ce temps, nous on vivra plus tranquilles et fieres du travail que vous faites.

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