Sidwaya-Newton Ahmed Barry : Même vision dans la narration des faits
Kantigui a lu avec beaucoup d’intérêt dans la dernière livraison de l’Evénement datée du 10 septembre 2007, le récit du journaliste Newton Ahmed Barry, rédacteur en chef dudit journal sur sa récente mésaventure à Lomé.
Kantigui avoue qu’il est resté sur sa faim car n’ayant rien perçu de nouveau ni de contraire par rapport à ce qu’il a déjà dit dans sa livraison du mercredi 22 août 2007 sur cette affaire.
Dans le fond et sur les faits l’histoire est la même, mais dans les détails seul l’auteur peut être plus explicite. Et c’est ce qu’il a fait à travers ce long récit même s’il essaie de trouver des boucs émissaires pour ce qui lui est arrivé. Voyons les faits de cette histoire qu’on veut coûte que coûte faire passer pour une affaire politique.
Newton Ahmed Barry a-t-il eu un deal de voiture avec un confrère togolais ? Kantigui a peut-être eu la maladresse de parler d’un Béninois, mais l’auteur a donné la précision. Affirmatif-comme on le dirait dans le jargon militaire.
Newton Ahmed Barry a-t-il été arrêté à Lomé et conduit dans un commissariat de police ? Egalement affirmatif.
L’auteur reconnaît même qu’il a été déshabillé (en partie) et mis au cachot avec 18 détenus dont deux femmes.
Mais où est alors cette histoire que Sidwaya a montée ?
Kantigui continue toujours de se poser des questions sur cette affaire tout de même déplorable qui est arrivée à notre confrère.
Comment peut-on arrêter aussi facilement un honnête citoyen et le conduire rapidement dans un cachot même si c’est pour une heure de temps ?
Comment un vrai ami, peut-il brusquement changer de comportement ?
Pour avoir été arrêté "injustement", humilié avec sa mise en "danger" , le rédacteur en chef de l’Evénement devrait poser plainte (si ce n’est déjà fait) et demander réparation des préjudices subis.
Kantigui attend donc de voir et serait prêt à se joindre au mouvement de soutien au confrère afin d’élucider cette affaire.
* Négligence des travaux de réfection sur l’axe Ouahigouya- Djibo
Dur, dur pour les usagers de la RN13 desservant les villes de Titao et de Djibo. Depuis quelques temps déjà le transit semble bloqué sur cet axe routier. Plus possible pour les gros porteurs d’atteindre les villes de Titao et de Djibo . Et pour cause, les travaux de réfection entrepris sur l’axe ont considérablement contribué à endommager la chaussée à certains endroits.
Kantigui, qui s’est rendu à Rikou, localité située à une dizaine de kilomètres, pour s’enquérir de la situation, a constaté que de nombreux véhicules s’y sont embourbés, rendant impossible le trafic sur l’axe. L’entreprise en charge des travaux a utilisé de la terre argileuse pour renforcer le remblais. Toute chose qui a aggravé la situation. Sur une distance d’un kilomètre environ, la route demeure impraticable. Les villes de Titao et de Djibo commencent à subir les effets de cette négligence.
Déjà on note une pénurie de carburant et autres produits de première nécessité à Titao où le litre d’essence se négocie à 1000 F. Kantigui déplore cette situation qui dénote d’une certaine négligence des agents en charge du contrôle et invite l’entreprise et la direction régionale des infrastructures du Nord à prendre toutes dispositions utiles pour rétablir le trafic sur cet axe et éviter ainsi aux localités desservies une paralysie de leurs activités.
* CNSS : 15 milliards de F CFA d’impayés de cotisations
Il est parvenu à Kantigui que les impayés des cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) s’élèvent à plus de quinze (15) milliards F CFA. Cette bagatelle dont l’institution en charge des vieux jours n’arrive pas à recouvrer concerne aussi les retards de paiement de certaines sociétés d’Etat et de nombreuses entreprises privées.
De sources bien introduites, Kantigui a appris que le recouvrement de cette somme constitue une préoccupation pour les responsables actuels de la CNSS. Engagée dans un processus d’amélioration des conditions de vie des retraités comme la visite médicale actuelle et la réflexion autour de la mensualisation des pensions. La Caisse estime que les quinze (15) milliards F CFA pourraient constituer une manne pour asseoir une meilleure assise financière et mieux investir pour le bien-être des populations.
Kantigui espère que les entreprises et sociétés cumulant les arriérés de cotisations entendent le cri de cœur de la CNSS pour permettre à cette structure de mieux assurer le passage obligé de tout travailleur, "le troisième âge".
* Trop d’intermédiaires dans une histoire de partage de vivre
Kantigui a ouï dire que pour soulager la souffrance des populations en difficultés par ces temps d’hivernage, le maire de la ville de Ouagadougou aurait remis à chaque maire d’arrondissement et de commune rurale quelques tonnes de vivres négociés auprès de ses amis et de certains partenaires et institutions de la place. Les maires bénéficiaires de cette œuvre de bienfaisance auraient placé lesdits vivres dans les secteurs et villages auprès de leurs répondants directs que sont les conseillers municipaux. Ces conseillers, à leur tour, devraient procéder à une distribution sans parti pris aux populations nécessiteuses.
Kantigui qui tente de suivre les séances de distribution de ces vivres a été scandalisé et indigné par le comportement de certains élus locaux. En effet, dans certains secteurs, les vivres auraient purement et simplement été divisés à part égale entre les conseillers qui sont drôlement chargés de les faire parvenir à leurs militants, en lieu et place de la population sans distinction.
Kantigui, sachant que les premiers militants d’un conseiller sont les membres de sa famille, se demande si le public cible visé par le maire Simon Compaoré sera atteint. Kantigui souhaite que des initiatives louables de ce genre soient moins politisées à l’avenir car certains partis politiques dont les militants résidant dans ces localités ne sont pas représentés dans les conseils municipaux. En attendant, l’espoir est de clarifier la gestion des vivres présents afin qu’ils ne profitent pas à une minorité.
* Vers une fédération des amis, tantes et autres admirateurs de Blaise Compaoré
Kantigui a ouï dire que pour se donner plus de dynamisme, toutes les associations qui se sont destinées à soutenir le président Blaise Compaoré se préparent à aller en fédération. Ainsi, des rencontres préalables ont-elles déjà eu lieu. Et la majorité, pour ne pas dire plus, la totalité de ces associations, ABC, Tanties, AJCBC, Espoir 2000 et toutes celles en gestation, ont compris qu’éparpillées comme elles le sont, elles ne font que disperser leurs énergies pour une cause qu’elles veulent commune.
Cette fédération, selon les informations parvenues à Kantigui devra être effective avant le 15 octobre, date anniversaire de l’arrivée au pouvoir de Blaise Compaoré. Voilà qui soulagera certaines personnes, voire les mêmes vers qui, les leaders de ces associations allaient pour solliciter aides et soutien. Si pour l’instant, Kantigui ne sait pas qui dirigera cette nouvelle fédération, voire quelle tournure, elle prendra, Kantigui salue l’initiative et attend de voir.
Kantigui
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 19 septembre 2007 à 10:30 En réponse à : > Sidwaya-Newton Ahmed Barry : Même vision dans la narration des faits
Cher NAB, je suis choqué de savoir ce que tu a vecu au Togo.
vraiment on avait besoin de ta version pour être claire dans cette affaire.
moi je te propose de poursuivre tout ceux(éditions),particuliers ont dit des propos méchants envers toi, tout ceux qui ont voulu par cette affaire se faire du fric en ternissant ton image dans les journeaux, doivent être assignés en justice, et il faut les faire payé cher.desormain ,ils ferront beaucoup attention à ce qu’ils disent dans les journeaux.
Newton A.Barry, tu as le soutien du peuple.
signés : les aigris !
Le 19 septembre 2007 à 14:49, par ZOMI En réponse à : > Sidwaya-Newton Ahmed Barry : Même vision dans la narration des faits
Je trouve très bien que Sidwaya essaie de se justifier par rapport à cette affaire de deal. Pour ma part, j’ai quand meme quelques observations à faire aux deux journalistes des deux bords.
Pour le journal Sidwaya, je pense qu’il existe des erreurs dans votre recit. Quand vous parlez d’un beninois alors qu’il s’agit d’un togolais, je pense qu’il y’a erreur et que vous devez presentez vos excuses à l’interessé car le TOGO est different du Bénin. Un coup de fil ou un simple e-mail auprès de nos ambassades vous aurait évité de nous MENTIR.
Le second fait est l’interessé a été detenu et liberé quelques heures plus tard. Votre premier article et celui de l’hebdomadaire apparait après sa mise en liberté et le dénouement de cette histoire. Pourquoi raconter à l’opinion des rumeurs alors que vous aviez la possibilité de contacter l’interessé lui-meme (par mailn téléphone, fax).
Je trouve très déplorable personnellement que des journalistes fassent peu de professionnlisme dans leur metier.
Revenant à Newton Hamed Barry, je pense que vous devrez etre conscient que vous etes le nouveau mythe comme vous le dites vous meme. Je pense que vous l’obligation plus que les autre journalistes de tenir un point de presse sur certains évènements touchant à votre vie ou profession. Lorsque l’article est apparu sur Sidwaya, vous auriez pu et du tenir un point de presse à partir de Lomé. Certains burkinabès prefèrent lire vos articles que le discours de nos gouvernants.
Le 19 septembre 2007 à 21:11, par Traoré En réponse à : > Sidwaya-Newton Ahmed Barry : Même vision dans la narration des faits
Tu parle de quel peuple ? Le peuple se resume t-il a toi et ta famille ? Arrête.
Newtow n’est pas un superman au dessus de tout. C’est un homme comme tout le monde, qui a ses defauts et ses faiblesses. Dépassionnons l’affaire.
Il est établi, que Newton Hamed Barry, a eu un deal. Deal pour lequel, il a été interpellé. S’il trouve qu’il y a eu un abus quelque part, il a le droit de porter plainte contre X. La justice ferra le reste.
Le 21 septembre 2007 à 09:44 En réponse à : > Sidwaya-Newton Ahmed Barry : Même vision dans la narration des faits
traore par ta reaction je constate que tu fais partie du peuple vise. mais la question est de savoir a quelle fin tu lis l Evenment .
NANA
Le 21 septembre 2007 à 11:18, par rabaziz En réponse à : > Sidwaya-Newton Ahmed Barry : Même vision dans la narration des faits
A la lecture de cet article ,on s’aperçoit que la volonté de nuire a votre confrere est manifeste et persistante.Pourquoi affirmez que vous avez la même vision dans la narration des faits alrs que la version de M.Barry es différente de la votre ?
1.vous ecrivez que c’est en tentant de fuir par le togo(en provenace du benin) qu’il a été arrêté.alors qu’en realité,celui ci passait tranquillement ses vacances a lome en compagnie de sa famille.
2.vous dites qu’il a pris la fuite sans avoir remis l’argent de l’achat de la voiture alors que du recit de M.Barry,il ressort qu’il a deja versé la moitie de la somme l’année derniere( a lomé et non au benin comme votr article peut le laisser croire.)
3.vous utilisez des termes comme "fugitif",delinquance’ dans la narration des faits alors que rien selon la version de votre confrere n’autorise une telle qualificaton des faits,dans cette afaire purement civile (et non commerciale comme vous l’ecriviez).
4.Après la version de votre confrere vous auriez dû lui presenter vos excuses ,ne serait ce que pour la discordance de certains elements(nationalité du cocontractant de M.barry,lieu de conclusion de la vente,tentative de fuite,...) au lieu de cela vous persister a dire qu’il n’ya rien de nouveau et de contraire a votre livraison du 22 Août 2007.Et pourtant !!!
Le 21 septembre 2007 à 11:41 En réponse à : > Sidwaya-Newton Ahmed Barry : Même vision dans la narration des faits
Traoré, que tu le veuilles et surtout si tu ne le veux pas, NAB est d’un tout autre niveau. Cette race de personne ne cours plus les rues. Courage à NAB. Nous sommes dans un pays desavane, tout fini par se savoir
2. Le 19 septembre 2007 à 17:28 En réponse à : > Sidwaya-Newton Ahmed Barry : Même vision dans la narration des faits
Je ne suis pas tout a fais convaincu que vous avez la meme vision dans la narration des faits puisque dans tout ce qui est dit vous avez eu l’intention de dramatiser la chose de sorte a ternir l’image de votre confrere. Si vous savez que vous n’avez pas assez d’elements pour alimenter votre rubrique, la deontologie et meme la prudence recommande que vous recherchez les vraies informations avant de la publier. C’est vrai qu’il a ete mis au cachot pour quelques minutes mais est ce que ca valait un tel commentaire ?
Merci pour votre comprehension
3. Le 19 septembre 2007 à 18:08, par Kouadio Koffi En réponse à : > Sidwaya-Newton Ahmed Barry : Même vision dans la narration des faits
Je suis entièrement d’accord avec ce monsieur qui conseille les poursuites judiciaires. Certains journaleux du Bukina sont forts dans ce genre de calomnie. Attention à ne pas être comme certains des confrères ivoiriens.
Ce Newton devrait les poursuivre pour mesonges, calomnie, montage grossier avec pour objectif de salir sa réputation. Il doit prendre un bon avocat de tel sorte que lorsqu’il sera indemnisé, ces journaux ou plutôt ces torchons mettent la clé sous la porte.
Le 22 septembre 2007 à 00:46 En réponse à : > Sidwaya-Newton Ahmed Barry : Même vision dans la narration des faits
1. Non, les journaux ne se trainent pas mutuellement en justice. Les journalistes non plus. Les cas ou cela arrive sont de veritables exceptions. La liberte d’expression si chere a la presse est a ce prix. C’est pourquoi NAB utilise son "droit de reponse" dans les colonnes de son organe pour reagir aux insanites ecrites sur lui. Je ne crois pas qu’il va poursuivre ses confreres.
2. Maintenant, NAB peut-il poursuivre les malfrats et leurs complices qui l’ont enleve et tente de l’assassiner ? Il en a le droit mais, la realite est que cette affaire a toute les chances d’etre etouffee dans l’oeuf. Personne n’est dupe ! Les memes personnes qui ont ordonne l’assassinat de Norbert Zongo sont encore a l’oeuvre. Les memes methodes sont utilisees par ces gens qui sont habituees a faire tuer les journalistes. Ils ne vont pas s’arreter tant que ce Regime de la 4e Republique est en place. Encore une fois, on ne peut que paraphraser : le probleme n’est pas la mechancete des gens mauvais mais le silence des gens bien.
Pourquoi les Burkinabe sont-ils devenus si amorphes ? La theorie du "on te fait et il n’y a rien" a de beaux jours devant elle si nous ne reagissons pas.