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<I>Confidences du week-end</I> : Barro Djanguinaba admis de toute urgence au CHR de Banfora

Publié le lundi 17 septembre 2007 à 08h17min

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Au cours de la visite qu’a effectuée le Premier ministre Tertius Zongo dans la cité du paysan noir, Barro Djanguinaba, le richissime homme d’affaires de la cité de Sya a été admis de toute urgence au centre hospitalier régional de Banfora.

Cette admission a fait suite à un malaise que Djanguinaba a eu alors que le Premier ministre et la forte délégation qui l’accompagnait étaient en entretien sous les hangars qui servent de parking aux GMB qui font peau neuve dans l’optique d’un démarrage en décembre prochain. Ladji Barro a perdu connaissance et c’est l’action conjuguée des sapeurs-pompiers de Banfora et des agents de l’ambulance du cortège officiel, qui a permis l’évacuation illico presto de Djanguinaba Barro au CHR. Dans ces lieux, il a bénéficié de soins de première ligne. Lorsque le lieutenant Kéita, commandant de la brigade des sapeurs-pompiers de Banfora dont la sirène a facilité le passage de l’ambulance, a rejoint le cortège, il nous a confié que El Hadji Barro était hors de danger et même sur pied. A Banfora, ce malaise du patron de la SOBA a été interprété de plusieurs manières.


Problème autour d’un don d’engrais

Dans le cadre de sa coopération avec le Burkina, le Japon offre habituellement de l’engrais aux agriculteurs burkinabè par le biais du ministère en charge de l’Agriculture. Cette fois-ci, une partie de ce don est malheureusement bloquée au port de Tèma au Ghana parce que l’OTRAF, un syndicat des transporteurs du Burkina, prétexte qu’aucun transitaire burkinabè n’a été associé à l’opération portuaire.

Tout en reconnaissant le sens de patriotisme de ces syndicalistes, les Japonais qui font ce don jusqu’à livraison au Burkina n’ont-ils la liberté de travailler avec le transitaire de leur choix, pourvu que celui-ci leur donne satisfaction ? Mis au fait de la situation, le ministre d’Etat Salif Diallo ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques a donné des instructions fermes afin que ce produit hautement périssable soit acheminé dans cette semaine même sur le Burkina.


Le Grand chancelier félicite "Le Pays" pour sa rubrique "Education civique et morale"

Pour sa rubrique quotidienne sur l’Education civique et morale, "Le Pays" à travers son directeur général a reçu les félicitations et encouragements du Colonel Mamadou Djerma, Grand chancelier des Ordres burkinabè.

"Monsieur le Directeur général,

C’est avec un grand plaisir doublé de fierté nationale que je lis chaque fois à la page 2 de votre Journal" Le Pays" une rubrique consacrée à l’éducation civique et morale. Cette sortie médiatique quotidienne participe à l’éveil et à la prise de conscience des citoyens de notre pays. Etant donné que tous les secteurs d’activité de la vie de l’Etat sont concernés, nous ne pouvons qu’encourager et féliciter cette heureuse initiative et vous rassurer que la Grande Chancellerie des Ordres burkinabè de son côté continuera elle aussi, de vous appuyer dans cette volonté commune que nous avons tous, d’informer et de sensibiliser les populations sur l’éducation civique et morale, pour un rayonnement effectif du Burkina Faso tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Je vous remercie !"


Cri du coeur du petit Abdoulaye devenu aveugle

Abdoulaye Bandaogo, ce jeune garçon que le destin a rendu subitement aveugle, suite à un palu aigu contracté et dont nous avons parlé dans notre édition du 5 septembre 2007, revient à travers les lignes qui suivent, dire merci aux Editions "Le Pays" et lancer une fois de plus un SOS.

"Par cette correspondance, moi, Abdoulaye Bandaogo, jeune garçon que le destin a rendu subitement aveugle, dis merci aux Editions "Le Pays" qui est un canal d’expression pour moi et à cette bonne volonté anonyme qui a remis au journal "Le Pays" 10 000 F CFA pour me soutenir. Merci ! C’est bientôt la rentrée scolaire. Je souhaiterais qu’on m’aide à m’inscrire dans un établissement ou une association pour aveugles ou malvoyants. Je l’ai déjà dit à Mme Christine Sawadogo dans un écrit du 5/9/2007 à la page 13 et elle a même constaté que "je suis bien capable de travailler, j’ai les bras et les pieds valides pour cela même si je ne vois pas". Comment faire pour accéder à un établissement ou association pour aveugles ou malvoyants sans soutien ?

"Vous, âmes sensibles, Mesdames les Ministres en charge de l’Education de base et de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, la Caisse nationale de sécurité sociale, les Associations et les ONG et toutes les bonnes volontés du Burkina et ailleurs dans le monde, ayez pitié de moi ! Ne restez pas indifférents à mon cri du coeur".

Sur ce, Monsieur le Directeur général, toute la rédaction, je vous demande la publication de mon écrit et vous souhaite bonne continuation."


Compagnies de transport : cars ou taxis-brousse ?

Il ne fait pas toujours bon d’emprunter certaines compagnies de transport, surtout quand on se rend à un rendez-vous. L’exemple le plus récent est celui d’une compagnie bien connue desservant le tronçon Ouaga-Kaya. Alors que des passagers devaient se rendre à une cérémonie dans le Sanmatenga devant se dérouler à 9h, ils y sont arrivés en retard. Et pour cause, la compagnie non seulement ne respecte pas les horaires de départs, mais encore elle improvise des arrêts. Ces cars sont-ils devenus des taxis-brousse ? Outre l’aspect évoqué plus haut, les autogares en hivernage sont remplies de flaques d’eau, à telle enseigne qu’à certains endroits on se demande s’il ne faut pas des barques pour y accéder. A quoi sert donc l’argent amassé par ces compagnies si les clients ne sont pas mis à l’aise ?


Tournoi du club CEN-SAD : les raisons d’une finale avortée

Le tournoi de football maracana "Cohésion 2007" organisé par le club CEN-SAD n’a pas connu le dénouement attendu, c’est-à-dire la finale.

Initialement prévue le 1er septembre dernier, sur le terrain de l’université de Ouagadougou, cette finale a été reportée jusqu’à nouvel ordre, pour des questions d’intendance. Selon le président de l’association, Ali Soré, "une grave incompréhension de dernière minute existerait entre la CENI et le club CEN-SAD pour l’octroi des récompenses des équipes".

Le président de la CENI, parrain du tournoi qui avait, selon M. Soré, accepté de financer la finale, s’est désisté à la dernière minute.

Tout en manifestant sa déception pour le préjudice subi, le président du club CEN-SAD ne désespère pas de continuer avec la CENI pour l’institutionnalisation du tournoi dont l’objectif est de créer la cohésion et l’unité autour des fils de ce pays.


Inondations à Pô : les ressortissants sollicités

Comme dans plusieurs zones du Burkina, Pô, dans la province du Nahouri, a été fortement touché par les inondations. Face aux énormes dégâts causés, l’Association "Aide aux personnes et orphelins nécessiteux" (APON) a initié une collecte de dons depuis le 8 septembre dernier pour aider les sinistrés de Pô. Cette collecte se poursuit, et c’est ainsi que APON, dirigée par P.K. Victor, en appelle à la générosité des ressortissants du Nahouri pour aider à soulager les souffrances des populations de Pô.


Région du Centre-Est : 100 enfants à l’école de la tradition

Une centaine d’enfants de la région du Centre-Est ont bénéficié, les 14 et 15 septembre derniers, d’une formation sur le thème "Coutumes traditionnelles, droits de l’enfant et culture de la paix". Initiée par le Larlé Naaba Tigré, député, ministre du Moogho Naaba et président de l’association BELWET (Belem wend tiga), cette session a été patronnée par Naaba Saaga de Tenkodogo.


Agent des joueurs : le test pour le 27 septembre

Selon un communiqué de la Fédération burkinabè de football (FBF) le dernier délai du dépôt des candidatures du test d’agent des joueurs, précédemment fixé au 10 septembre 2007 est reporté au 17 septembre 2007 à 17h 30 mn au Centre technique national. Le test est prévu pour le 27 septembre 2007 à 10h 00 au Centre technique national, sis à Ouaga 2000.


Bobolaises et Ouagalaises sur le terrain des uniformes

A Ouagadougou, les femmes ont pris l’habitude de baptêmes, de mariages, de funérailles et autres festivités. Et elles n’hésitent pas à s’endetter pour acquérir les vêtements uniformes, ce qui crée beaucoup de dépenses, compte tenu de la régularité des événements où les femmes se croient obligées, par mimétisme, de s’habiller en uniforme pour ne pas paraître ridicules. A Bobo Dioulasso, c’est quasiment le contraire. Pour les cérémonies festives, beaucoup de Bobolaises préfèrent s’habiller avec des tenues de leurs choix et de qualité et non en uniforme pour prouver leur prestige et aisance sociale et se faire distinguer. Mais, toujours en termes économiques, cela n’est pas sans conséquences sur les budgets familiaux de ces femmes qui, à force de vouloir se faire distinguer, se mettent parfois dans des situations de trésorerie difficile.


Soutien aux malades du Sida : les cadres de la SOSUCO agissent

L’association La Voie, composée de malades du Sida et de personnes vivant avec le VIH a reçu des vivres offerts par les cadres de la SN- SOSUCO. C’était le lundi 10 septembre dernier au siège de l’association. Ces vivres ont été acquis grâce aux retombées d’une soirée gala que les cadres de la société sucrière ont organisée le samedi 8 septembre au Consensus bar dancing. Composé de deux cartons de sucre, de deux sacs de riz, des insecticides et de papier hygiénique, ce don, selon Tiala Héma, président de l’Amicale des cadres de la SOSUCO, vise à soulager un tant soit peu la peine des malades membres de La Voie.

Pour les membres de cette association, c’est un honneur qui leur a été fait puisque la ville de Banfora compte plusieurs associations oeuvrant dans la lutte contre le VIH. Et comme c’est la leur qui a été retenue pour bénéficier des fruits de la soirée organisée par les cadres de la SOSUCO, ils ne peuvent qu’exprimer leur reconnaissance en leur disant merci. Tiala Héma, qui se dit gêné par rapport à la quantité du don qu’il trouve modeste promet que même en dehors de la collecte de fonds à travers des soirées gala, sa structure continuera à apporter son soutien à La Voie.


L’école primaire de Zoula fête ses 50 ans

Ouverte en 1957, cela fait 50 ans que l’école primaire de Zoula (dans la province du Sanguié) éduque et forme des milliers d’élèves pour les différents secteurs du développement du Burkina. Pour marquer d’une pierre blanche ce cinquantenaire, anciens élèves, parents, anciens instituteurs, amis, bref, tous ceux qui se sentent, de près ou de loin liés à cette école, ont voulu observer un arrêt pour célébrer l’événement à sa juste valeur.

Cet anniversaire se présente, au-delà du festif, comme une tribune de réflexion jamais rêvée pour la remettre sur les rails. Dans cette optique, il a été mis en place, dans quelques points focaux (Zoula, Réo, Koudougou, Ouagadougou), des comités locaux de coordination. Bien d’autres comités locaux tels ceux de Bobo Dioulasso, Abidjan, etc. attendent d’être mis en place. Réunis en assemblée générale à Koudougou, le 29 juillet dernier, les 4 comités déjà en place, ont élu un comité national d’organisation (CNO), présidé par Emile Pierre Bazyomo. Mission essentielle de ce CNO, réussir avec brio l’organisation des activités commémoratives de ce cinquantenaire. Déjà, un programme ambitieux s’étendant jusqu’en décembre 2007, a débuté avec un camp de reboisement en fin août dernier. Messe d’action de grâce, causeries entre anciens élèves et maîtres, conférence débat, projection cinématographique, décoration d’anciens maîtres, exposition d’archives, course cycliste féminine, sont, entre autres, les points saillants de cette commémoration.


Les exploits physiques d’un septuagénaire

Un septuagénaire a fait l’objet d’admiration publique le 11 septembre 2007 à Ouagadougou dans l’enceinte de la paierie des pensions de la CNSS. Face à la forte affluence des retraités et des salariés venus percevoir la pension et les allocations familiales, la fatigue se faisait sentir dans les longues files d’attente devant les guichets CNSS qui éprouvaient des problèmes de connexion informatique répétitifs. Pendant que des jeunes de 30 à 40 ans se tortillaient et se plaignaient de fatigue pour se tenir debout des heures durant, le septuagénaire a défié certains jeunes de l’observer car avec ses 70 ans, il tient debout sans gémir. Visiblement, ce septuagénaire très robuste qui avait l’air plus jeune que son âge pouvait porter dans ses bras deux jeunes de 30 ans.


SND : 1 400 jeunes du centre s’imprègnent du civisme

Chaque année, la Direction générale du Service national pour le développement (SND), organise des sessions de formation civique et patriotique dans les régions du Centre et de l’Ouest à l’intention d’une part de jeunes non inscrits au SND et d’autre part des appelés volontaires régulièrement inscrits.

Cette année, elle a élargi ses activités à 5 autres régions où des jeunes non inscrits ont bénéficié au cours du deuxième trimestre, de ces sessions de formation. Il s’agit des régions du Sud-Ouest, de l’Est, du Centre-Ouest, du Nord et des Cascades, à raison de 300 jeunes non inscrits par région.

Après la formation civique et patriotique au profit de 600 jeunes inscrits et non inscrits de la région de l’Ouest, du 27 au 31 août 2007, la Direction générale du Service national pour le développement organise du 17 au 21 septembre 2007 une autre session de formation, à l’intention de 1 400 jeunes de la région du Centre au titre de la 47e promotion du SND.


ONI : des séminaristes à Koudougou et Manga

L’Office national de l’identification organise les 24 et 27 septembre, respectivement à Manga et Koudougou, deux séminaires. Il s’agira d’informer les régions du Centre-Sud et du Centre-Ouest sur le lancement de l’Opération Burkina identité, marquant le début de la production à grande échelle de la nouvelle carte nationale d’identité.

Le Pays

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