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<I>Confidences du week end </I> : Police militaire : un coup de fil au 80 00 11 05

Publié le lundi 10 septembre 2007 à 08h14min

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L’insécurité que connaissent les Burkinabè interpelle tout le monde. S’il faut reconnaître que le dispositif pour contrer les cambrioleurs n’est pas toujours efficace à 100%, on ne saurait nier les efforts qui sont faits. C’est dans cette logique qu’il faut noter que le ministère de la Défense, par le biais du Bureau de garnison de Ouagadougou, a réinstitué les patrouilles de la police militaire.

Le public, malheureusement, ne sait pas qu’en cas de besoin, celle-ci est joignable à partir des postes fixes du réseau ONATEL et des cellulaires TELMOB au numéro vert : 80 00 11 05. Cette initiative des forces de la Défense, si elle est exploitée à bon escient, devrait donner un coup de pouce à la lutte contre l’insécurité.


Tenkodogo : une maison s’écroule et tue deux enfants

Les pluies diluviennes qui s’abattent sur le Burkina en ce mois de septembre continuent de faire des malheureux. C’est ainsi que dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 septembre au secteur 3 de Tenkodogo, l’effondrement d’une maison a entraîné la mort de deux enfants. Dans la foulée, une autre habitation s’est écroulée, une fracture de jamble à une vieille femme.

La situation s’aggrave de jour en jour dans cette localité où l’on compte, rien qu’en 3 semaines, près de 3 000 sans-abri. Ceux-ci ont trouvé refuge dans les locaux de l’ARCOMA (un bâtiment à l’origine occupé par des fabricants de charrues). Le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale a procédé au recensement des victimes mais les sinistrès expriment toute leur inquiétude et,se disant abandonnés, espèrent une réaction rapide des autorités ou de toutes les bonnes volontés qui s’expriment déjà dans d’autres régions touchées par les pluies.


Radio Maria : où est passé Iréné ?

Depuis un certain temps, les auditeurs de la Radio de l’Eglise famille, Radio Maria, n’entendent plus la voix d’Iréné Tiendrébéogo, "tonton Iréné", comme l’appellent affectueusement les tout- petits.

Après s’être fait voler sa moto dans l’enceinte même de la radio, et enduré la perte de son père, l’animateur aurait maille à partir avec un des partenaires de la radio qui aurait décidé de le mettre à la touche. Et jusqu’à quand ? se demande un de ses admirateurs qui nous a fait la confidence. Ce dernier souhaite "vivement que Iréné revienne sur les ondes pour continuer de nous bercer de sa voix courtoise et conseillère et la foi en Dieu qu’on lui connaît".


Mouhoun : l’AECM en deuil

L’Association des étudiants catholiques du Mouhoun (AECM) porte le deuil de son président. En effet, Guillaume Dama, étudiant en fin de cycle à l’ESG-IGF est décédé le 7 septembre dernier à Tenkodogo, des suites d’une courte maladie. Il a été inhumé à Dédougou le 9 septembre en présence des membres de l’Association, inconsolables, et d’une foule nombreuse venue temoigner sa compassion.


Recrutement à l’ONI : des admis dans l’incertitude

Il y a quelques mois, un cabinet de recrutement commis par l’Office national d’identification (ONI) organisait un concours de recrutement de 66 opérateurs de saisie. Mais, pendant que les candidats composaient, il a été dit que la liste des admis passeraient à 106. A l’issue du test, il y avait, d’un côté, la liste des admis de 66 personnes par ordre alphabétique, et de l’autre, celle des 44, qui n’a pas respecté le même ordre. Là où les admis ne comprennent pas grand-chose, c’est que l’ONI fait appel à certains d’entre eux pour commencer à travailler sans respecter l’ordre des 66 ni celle des 44. C’est un peu comme au jeu du hasard. Si des admis avouent avoir été rassurés par le cabinet qu’il leur sera fait appel, l’angoisse et l’inquiétude se lisent sur leur visage, parce qu’ils ne sont pas sûrs.


Rentrée scolaire : un enseignant mécontent du PM

Un enseignant n’a pas encore digéré une phrase du Premier ministre lors de la remise des manuels scolaires le 28 août dernier. Le Premier ministre aurait demandé aux parents d’élèves et aux mères éducatrices de mettre la pression sur les enseignants afin de les amener à bien travailler. Cet enseignant désapprouve une telle déclaration qui, selon lui, est "un appel à la vindicte populaire". Il dit ne pas comprendre que ce soit seulement les enseignants qui soient mis à l’index par le Premier ministre, dans la mesure où les bons résultats doivent être la conjugaison des efforts des enseignants, des parents, mais aussi du gouvernement.


Inondations : le ministère du Travail fait un don de 20 millions

La solidarité agissante autour des victimes des inondations fait son bonhomme de chemin. Hier 6 septembre, le ministère du Travail et de la Sécurité sociale, à travers la CNSS, a remis un chèque de 20 millions de F CFA au ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale. En recevant l’argent, la ministre Pascaline Tamini, tout en remerciant le donateur, a indiqué qu’il devait servir à acheter des tentes pour les sinistrés. En effet, la rentrée scolaire avance à grands pas, et les populations sinistrées seront obligées dans quelques semaines de libérer les écoles. Le département de l’Action sociale, pour cela, a besoin d’environ un milliard pour acheter des tentes pour abriter ces personnes sinistrées. C’est pourquoi Pascaline Tamini a lancé un appel dans ce sens à toutes les bonnes volontés.


Secteur 16 de Ouaga : une construction à problème

Un bras de fer oppose des habitants du secteur 16 (quartier Cissin) à un homme de tenue. Le problème se situe au niveau d’un terrain que veut mettre en valeur son propriétaire, l’homme de tenue. Mais celui-ci s’est buté à l’opposition de riverains. Des jeunes du quartier ont déjà commencé à détruire les fondations qu’il a faites. Plus d’un dans le quartier s’inquiètent de la suite des événements. Depuis 2006, l’affaire, selon un résident du secteur en question, est restée en l’état au niveau de la Justice qui n’a pas encore tranché. Les autorités devraient donc prendre leurs responsabilités le plus tôt possible afin qu’on n’arrive pas au pire.


FESPACO : un coup de pouce aux jeunes cinéastes

Le FESPACO, en collaboration avec la FIA (Fundacion para la investigacion audio-visual) basée à Valence, en Espagne, a lancé un concours de scénarios sur le thème de la diversité culturelle. C’était à l’occasion de la 20e édition de la biennale du cinéma africain. Ouvert aux jeunes cinéastes africains de moins de trente ans, ce concours a désigné trois lauréats : "Les bénéficiaires" de Mamounata Nikièma, "La mue" de Rachelle Somé et "Amour sans frontière" de Laurentine Bayala. Le tournage de ces trois films commencera par une cérémonie officielle le 13 septembre prochain.


Cyberstratégie nationale : les textes réglementaires adoptés

Le Burkina a mis en place une stratégie d’opérationnalisation du Plan de développement de l’infrastructure nationale d’information et de communication. Il s’agit de créer les conditions pour une large diffusion des TIC, pour leur accessibilité et appropriation par toutes les couches sociales et pour la mobilisation du potentiel existant. Après un décret pris en 2004, deux arrêtés sont venus compléter l’arsenal des textes régissant la cyberstratégie. Des comités sectoriels de pilotage auront pour missions d’élaborer et de mettre en oeuvre des cyberstratégies sectorielles. A noter que ce plan de développement des TIC est piloté par le ministère des Postes et des Technologies de l’information et de la communication.


Conflit agriculteurs-éleveurs : les propositions d’un citoyen

"Pour revenir aux causes profondes de ces multiples incidents, il est indéniable que l’Etat burkinabè, par le laxisme de ses démembrements, a contribué à exacerber les tensions au niveau des populations rurales.

En effet, en cas de litige, l’agriculteur qui choisit la voix légale en convoquant l’éleveur devant l’autorité pour se faire dédommager des dégâts subits se voit dupé ; le préfet ou le maire préférant se faire corrompre par l’éleveur afin de classer le dossier sans suite, et sans daigner rétrocéder les pénalités perçues à la victime des dégâts.

Ces pratiques sont devenues monnaie courante dans nos communes rurales aussi bien dans les préfectures, dans les mairies que dans les services forestiers. Les problèmes fonciers sont devenus de véritables deals pour ces magnans qui s’y donnent sans vergogne et sans se soucier de ces multiples problèmes de cohabitation qu’ils causent à nos populations rurales en particulier, et à tout le peuple burkinabè en général.

Aussi, j’exhorte le RENLAC, dans sa noble mission de lutte contre la corruption, à effectuer des sorties dans nos zones rurales pour débusquer ces éhontées sangsues qui sucent régulièrement le sang de nos braves paysans et les exposent à toutes sortes d’exactions au mépris de notre Constitution qui, cependant, confère une égale protection à tous les Burkinabè.

J’invite particulièrement nos autorités à prendre la mesure de la situation et :
- à punir tous les responsables et complices de ces exactions afin de rétablir l’autorité de l’Etat et de bannir à jamais toute forme de règlement de comptes ;
- à dédommager les orphelins et ayants droit des victimes."


Fada : deux accidentés dans le coma

Mercredi 5 septembre 2007, aux environs de 21h, un accident de la circulation a eu lieu à 10 km entre Fada N’Gourma et le village de Diapangou. Un motocycliste a heurté un cycliste qui revenait des champs. Tous les deux, dans un état comateux, n’auront la vie sauve que grâce à la prouesse du chauffeur de la société Rakiéta qui a réussi à éviter d’écraser les corps, et d’avertir un long convoi de voitures. Après environ 45 minutes de tentatives pour alerter les secours sans succès, le chauffeur demande aux passagers de remonter dans le car. Ceux-ci refusèrent de laisser deux vies en danger et en pleine brousse sans aucun secours. Après plusieurs autres tentatives, un passager réussit à joindre un ami par sms qui fit venir l’ambulance. Les deux accidentés sont toujours dans le coma mais entre les mains du personnel du CHR de Fada.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 21 septembre 2007 à 10:01, par Yamyélé En réponse à : > <I>Confidences du week end </I> : Police militaire : un coup de fil au 80 00 11 05

    Pourquoi ce numéro 80 00 11 05 n’est seulement joignable à partir des réseaux ONATEL et Telmob ? Donc que ceux qui sont au Celtel et Télécel crèvent sous la pression des voleurs et autres brigands ? Moi Yamyélé, je ne savais pas que le monopole s’exercait même avec la vie des citoyens !!!!

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