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<I>Pot-pourri </I> : PMU’B : les gains de la discorde

Publié le vendredi 17 août 2007 à 07h32min

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Ce parieur n’est pas du tout content des gains du "4+1" du 12 août dernier, et il en donne les raisons.

"Un bruit court dans les kiosques "PMU" du Faso, c’est à propos des gains du 4+1 du dimanche 12 août 2007. Ce jour-là, il y avait déjà un report de plus de dix millions. Après l’arrivée, voilà le constat : un seul gagnant qui touche 50 049 500 F CFA, et dans le désordre un seul gagnant qui empoche 798 000 F CFA.

C’est inadmissible pour le gain de désordre. Comment comprendre qu’auparavant, il y avait eu des reports allant de quinze à vingt millions dont on a constaté qu’il y avait un seul gagnant dans l’ordre, qui empochait moins de quarante millions, et que deux ou trois personnes gagnaient le désordre dont chacun empochait plus d’un million de F CFA ?

Quelle était la mise des parieurs ce jour-là ? Certes les décisions de la LONAB sont irrévocables, mais soyons plus explicite dans le partage des gains."


Gorom-Gorom : le mil de la mésentente

A Gorom Gorom, une autre affaire de mil est-elle en train de voir le jour ? Des habitants qui ont acheté du mil à la SONAGESS ont en effet été sommés de le ramener. Certains ont dû acheter du mil sur la place du marché pour compléter des sacs qu’ils avaient déjà entamés. Pourtant, la vingtaine de clients concernée s’est acquittée du prix du mil, en versant des sommes d’argent à la caisse populaire, au compte de la SONAGESS, contre un reçu avec lequel ils sont allés s’approvisionner au magasin. Jusqu’à ces derniers jours, la SONAGESS ne leur avait pas remboursé leur argent, ce qui a suscité une grogne. Lundi dernier, les clients mécontents, parce que sans leur argent ni le mil, ont protesté devant la gendarmerie de Gorom-Gorom.


Soum : accident mortel à Djibo

Un accident mortel est survenu aux environs de 15h sur l’axe Djibo-Ouagadougou à 4 km de Djibo, chef-lieu de la province du Soum.

Selon des témoins, c’est un jeune homme de 30 ans qui a percuté de plein fouet un camion remorque chargé de bétail et de commerçants. Cette scène macabre est arrivée lorsque le jeune homme sur sa moto Sanili "125CC" a voulu dépasser le camion à sa droite. C’est à ce moment qu’il a perdu l’équilibre en montant sur une pierre, et s’est retrouvé sous le camion. L’homme est mort sur le coup, et sa moto est irrécupérable. On dénombre 3 morts par suite d’accident de la circulation en moins de 8 mois dans la province.

Les policiers, les filles et les langues nationales

Dans cette lettre ouverte au maire de Ouagadougou, ce citoyen se plaint de certaines pratiques de policiers municipaux.

"Monsieur le Maire,

Je viens par la présente vous relater un fait. Le 16 août 2007 vers 6h, j’ai quitté mon domicile pour déposer à l’INJEPS, un neveu pour les épreuves physiques du concours d’entrée à la gendarmerie. Au niveau du siège de la BACB, en face de la mairie, je n’ai pas respecté le feu tricolore qui était au rouge. Les agents de police qui étaient dans les environs m’ont arrêté. J’ai, comme les autres qui étaient en faute, essayé de négocier, mais, peine perdue. Parmi nous, il y avait des demoiselles. Mais ce que j’ai remarqué, c’est que parmi nous, ceux qui ont négocié en langue vernaculaire, en plus des demoiselles, ont été libérés. Nous étions deux ou trois personnes seulement qui devions payer une contravention à la police de la Patte-d’Oie avant de récupérer nos engins (ce que, du reste, j’ai déjà fait).

Ce que je voudrais comprendre, Monsieur le Maire :

- Est-ce un tort si je ne peux pas m’adresser à tous les policiers du Burkina en langues vernaculaires ?

- Est-ce un tort si je ne suis pas une demoiselle ?

- Pourquoi une telle discrimination entre les citoyens d’un même pays ?

Je vous informe que parmi les policiers, il y a un qui faisait "des va-et-vient" incessants entre la mairie et les autres policiers. Sur son uniforme, il y avait une étiquette où était écrite son identité.

Je pourrais éventuellement vous communiquer ce nom.

Merci.

A.S. Tél. : 70 29 72 69."

Tertius Zongo fait ses adieux à Washington

Tertius Zongo, avant de prendre la tête du gouvernement en tant que Premier ministre, était en poste à Washington comme ambassadeur. Raison pour laquelle l’homme qui n’a sans doute pas eu le temps de faire ses adieux à ses compatriotes, lorsqu’il a été appelé par le président du Faso, est retourné au pays de l’Oncle Sam pour accomplir ce rituel. Pour ce faire, il s’est rendu aux Etats-Unis, le 3 août dernier. Au cours de son séjour, il a, entre autres, été rencontré la communauté burkinabè à Washington qui, malgré les peines naturelles de la séparation, a organisé une fête en son honneur. C’est partageant sans doute le même pincement au coeur que le Premier ministre a fait définitivement ses valises pour Ouaga où il est revenu le 15 août dernier.


Sanguié : pour une concertation autour de la fondation Nantou

Le président de l’Association des chefs coutumiers et traditionnels du Sanguié, André Bogninri Bassolé, a adressé la lettre ci-dessous à diverses personnalités de la province pour une "concertation en vue d’une action judicieuse autour d’une crise sociale".

"Les chefs coutumiers des villages et des terres de la commune de Réo ou leurs représentants, les chefs de quartiers de Réo, les ministres et anciens ministres originaires de la province du Sanguié, les députés et anciens députés de la province du Sanguié, le maire, ses deux adjoints et les présidents des commissions de la commune de Réo,

- les neuf maires des communes rurales,

- trois membres de la FADESS,

- le 1er vice-président du conseil Régional,

- cinq personnes ressources de la Communes de Réo,

- le curé de la paroisse de Réo ou son représentant,

- un membre des partis politiques qui existent au Sanguié,

- le président de la Communauté musulmane et l’imam de Réo,

- le responsable de la religion protestante,

- les présidents des associations résidant à Réo, Monsieur le Maire,

Depuis un certain temps, un malaise sociopolitique traverse la province du Sanguié, en particulier la commune de Réo. Cette situation regrettable née d’une action posée par des fils et filles de la commune et de la province au nom du développement, révèle aujourd’hui des zones d’ombre troublantes aux yeux de bon nombre de citoyens.

Aussi, de nombreuses personnes de tous les ordres sociaux réclament ouvertement une mise au clair sur ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire de la Fondation Nantou.

A cet effet, il est regrettable de constater des cantonnements de positions de "guerre" entre différents groupes sociopolitiques de la province du Sanguié.

C’est pourquoi, en ma qualité d’autorité morale, et soucieux de préserver hautement la paix et l’honneur entre les fils et les filles de la province du Sanguié, je me fais l’insigne honneur de vous convier à une importante rencontre qui aura lieu le dimanche 19 août à 10 h dans la cour royale afin qu’ensemble nous trouvions des solutions indiquées. Votre présence témoignera de votre attachement à la paix sociale, condition d’un développement harmonieux de la province du Sanguié."


RFI était coupée à Ouaga

Radio France Internationale (RFI) était impossible à capter à Ouagadougou en FM ces 2 derniers jours. Pour avoir des informations internationales fraîches, nombre de Ouagalais ont dû se rabattre sur la BBC (British broadcasting corporation) notamment, dont l’émetteur installé à Ouaga a été épargné par la foudre. En fait, l’émetteur de RFI qui couvre Ouaga, implanté à Kamboincé, a été endommagé par la foudre, tout comme celui de la télévision nationale du Burkina qui a trouvé immédiatement une solution de rechange. Pour RFI également, tout est rentré dans l’ordre.


Conflit agriculteurs/éleveurs : une mission de la CPF à Gogo

Une délégation de la Confédération paysanne du Faso (CPF), conduite par son président Bassiaka Dao, a rendu visite aux belligérants sur le terrain à Gogo, dans le Zoudwéogo. En compagnie d’autres associations, la CPF est allée présenter ses condoléances aux familles éplorées et apporter un message de paix. Dans un souci d’apaisement, la délégation a rencontré les autorités administratives, religieuses et coutumières.

En rappel, un conflit opposant agriculteurs et éleveurs a fait trois morts et de nombreux sinistrés. La CPF est un cadre de représentation et de défense des intérêts du monde paysan.


Secteur 28 de Ouaga : calvaire pour les riverains de la fontaine n°606

Les riverains de la parcelle située à l’ouest du lycée Saint-Viateur au secteur 28 à Dassasgho vivent en ce moment de période hivernale, un véritable calvaire. La zone est inaccessible, tellement la route qui y mène est impraticable. Du coup, les gens ont du mal à se procurer de l’eau malgré l’existence d’une fontaine dans le périmètre. La municipalité rendrait un énorme service aux populations de ce quartier en y envoyant des agents compétents en la matière.


Le Mouhoun pleure un de ses fils

Souleymane Traoré, plus connu sous le pseudonyme de Solo Kari, actuel secrétaire général adjoint de la communauté musulmane du Mouhoun, est décédé le 15 août dernier à l’âge de 62 ans. Ancien libéro de charme du Réveil club de Nouna, de l’équipe de Solenzo et de L’espérance agricole de Dédougou, et ancien dirigeant sportif, celui que les Mouhounois pleurent était un fervent défenseur de l’union et de la cohésion des fils de la province.

Il a beaucoup contribué à l’apaisement des cœurs et à la réconciliation des membres de la communauté musulmane divisée par des querelles intestines. L’annonce de son décès a sonné la mobilisation de tous. Il a été inhumé dans la soirée du 15 août. Solo Kari s’en est allé sans atteindre son objectif : celui de réunifier les deux clubs de la capitale du Mouhoun.


Une journée de cohésion à Dédougou

Suite aux incidents survenus dans la nuit du 25 juin dernier à Dédougou entre de jeunes militaires du RPC et la population civile, une journée de cohésion a été organisée hier 16 août à l’intérieur du camp Bankuy. Cette journée qui vise le raffermissement des liens séculaires qui existent entre la cité et ses militaires a connu la présence du colonel major Dominique Djindjéré, chef d’état-major de l’armée de terre. Elle a été marquée par une plantation d’arbres et le baptême du bosquet, une visite de courtoisie au chef de canton, à l’imam et au président de la communauté musulmane, et un match de football.


Auto-emploi : des jeunes entrepreneurs se perfectionnent

Il n’est pas rare aujourd’hui de voir des jeunes qui, à la fin de leurs cursus scolaire ou universitaire, montent une PME. Cependant, au bout de quelques années, le problème de formation se pose et handicape souvent la survie de leurs entreprises.

Pour remédier à cette situation, l’agence Conseil-intermédiations-management-études (CIME) dirigée par Laobien Jacques Paré a entrepris d’apporter son expérience à des responsables de Petites et moyennes entreprises (PME). Elle organise à cet effet une formation à leur endroit du 13 au 18 août 2007 à Ouagadougou, selon la méthodologie GERME (Gérez mieux votre entreprise). Huit thèmes sont abordés, à savoir, entreprise et famille, marketing, calcul des coûts, gestion des stocks, approvisionnement, comptabilité, planification financière, personnel et productivité.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 17 août 2007 à 09:45 En réponse à : > <I>Pot-pourri </I> : PMU’B : les gains de la discorde

    Je fais egalement partie des turfistes qui doutent très souvent des gains car je joue le PMU’b depuis 1990 et de ce fait j’ai acquit une certaine experience en matière des gains au vue de l’arrivée et j’avoue que depuis un certain temps ( j’ai fait la remarque a partir du mois de Juin 2007) les gains semblent quelque peu ’douteux’. Pour que s’installe une confiance entre la LONAB et les parieurs il faudra installer un organe qui de façon neutre calcul ou verifie les gains a alouer aux parieurs autrement un malaise s’installe progressivement au sein des parieur somme toute légitime car on ne sait trop comment les gains sont calculé . Au debut du PMU si ma memoire est bonne on avait annoncé que la clé de repartition des recettes etait de 60% pour les parieurs et 40% pour la LONAB mais les parieurs ne peuvent en aucun cas verifier cela etant donné que la recette totale generée par chaque jeu ne lui est pas communiquée

    • Le 22 août 2007 à 18:21 En réponse à : > <I>Pot-pourri </I> : PMU’B : les gains de la discorde

      La meilleure facon de faire rendre gorge a la LONAB, c’est d’arreter de jouer a ce jeu . Pcq ns sommes pauvres, nous jouons bcp au PMUB et parce que ns jouons bcp au PMUB, nous sommes pauvres. Nous voila dans un modele circulaire qui nous lie. Sans faire la morale a personne, sdachons tout simplement que l ;’argent ne se trouve jamais sous le sabot d’ un cheval. La LONAB a reussi a vendre ses reves a des turfistes drogues par les problemes. Ca se comprend mais au regard de l’ exploitation honteuse de la misere des populations, la seule facon de ramener la transparence, c’est de boycotter. on ne s’en portera que mieux...financierement. meme s’ il ya avait un comite de vcerification des sous, attention a l’achat de nos verificateurs. je ne veux pas etre totalement pessimiste mais je suis oblige de conclure qu’ il faut apprendre a generer notre pauvrete autrement. J’ai un salaire de87000f par mois, avec une femme qui ne travaille pas dehors dans un bureau ou ailleurs—je ne sais pas pquoi certains disent que ma femme ne travaille pas comme si s’ occuper de la maison n’etait pas du travail— et 3 enfants. Comme vs le voyez, je ne suis pas plein aux as, etant instituteur, donc revenus fixes. Mais je fais tout pr ne pas aggraver ma misere en topmbant dans lesfleurs que font miroiter la LONAB. ces fleurs ne seront jamais des fruits. Je n’ai jamais rencontre une seule personne a Ouaga ou ailleurs qui ait pu s’en sortir grace au PMUB. meme qd on me dit que quelqu’ un a gagne ds l’ordre, je me demande si ce n’est pas une mise en scene, juste pr le marketing.
      Nabyoure Celestin, Sect 16. Ouaga. Cell : 70-24-12- 80

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