LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

<I>Confidences du week end </I> : Après le discours de Sarkozy à Dakar, Zêdess contre-attaque

Publié le lundi 13 août 2007 à 07h46min

PARTAGER :                          

Après l’allocution prononcée le 26 juillet dernier à Dakar (voir page 8 de ce journal) par Nicolas Sarkozy, l’Etalon de la musique burkinabè auteur du désormais célèbre titre "Sarkozy, un Hongrois chez les Gaulois", contre-attaque à travers cette réaction et surtout un single qui sera bientôt sur le marché.

"Que Sarko s’en prenne aux dirigeants africains, c’est son problème, mais qu’il ait le culot de dresser le profil psychologique (c’est vrai qu’il

a été le premier flic de France) de nos parents (les paysans), c’était le Rubicon à ne pas franchir. L’argument de la culture comme frein au développement était osé et ne manquait pas de toupet. Si l’Asie a connu son développement, c’est aussi parce qu’elle n’a pas été phagocytée culturellement par l’Occident, notamment la France par sa politique d’assimilation pendant la colonisation.

Comme dans la musique, Sarkozy joue sa partition, et moi la mienne. Ce n’est pas une histoire d’hommes mais une confrontation d’idées. A mon humble avis, l’histoire de l’humanité ne saurait être réduite à celle du monde occidental. Trop simpliste. Hé ! Nicolas, méfie-toi des raccourcis car l’Afrique est beaucoup plus compliquée que ça ! Ton diagnostic là, c’est bon, mais c’est pas arrivé. Allez courage ! C’est comme le jogging, sauf qu’on voit plus loin dans la savane arborée de Koudougou que dans le bois de Boulogne. Le single sera bientôt balancé sur les ondes avec des extraits du discours de Dakar."


Conflit à Manga-Est : plus de 2 000 déplacés

L’heure est au bilan après le conflit meurtrier qui a opposé éleveurs et agriculteurs des villages de Manga-est, les 3 et 4 août derniers, dans la commune rurale de Gogo. Si le bilan exhaustif des morts n’est pas encore fait, par contre, aujourd’hui , on sait que la "chasse à l’homme" suite à la mort de Congo Issiaka a fait des dégâts matériels et de nombreux déplacés. Aux dires de Fousséni Ouédraogo, directeur provincial de l’Action sociale, rencontré le jeudi 9 août 2007, 174 concessions appartenant à des éleveurs ont été saccagées, brûlées dans la zone de la bagarre.

Le nombre de ménages y est évalué à 522. Dans la province, 5 sites d’accueil ont été identifiés. Ainsi, il y a le site de Manga à la garderie populaire avec 150 déplacés, celui de Kaibo à l’école Medersa en compte 80. Le plus gros lot de déplacés se trouve à Gogo, chef-lieu de la commune, où l’on en dénombre plus de 1000 répartis sur 3 endroits. Le dernier site d’accueil se trouve à Niogo, localité située dans la province du Boulgou où le décompte donne 70 déplacés. Au total, selon le directeur provincial, il y aurait 2 500 personnes déplacées, essentiellement des éleveurs, durant le conflit, si on tient compte de ceux qui sont encore dans la brousse et qui continuent d’arriver dans les différents sites.

Sur ces sites, les enfants et les femmes constituent la majorité des déplacés, parmi lesquels il y a de nombreux enfants malades et de nombreuses femmes enceintes. Les services de santé sont sur le qui-vive et font sans cesse la ronde des sites pour apporter les soins nécessaires. Dans ce sens, un véhicule du Conseil national de secours d’urgence (CONASUR) est arrivé à Manga le 7 août avec à son bord 4 tonnes de riz, 3 tonnes de maïs, des nattes, des seaux, des couvertures, des dattes, du savon, destinés aux déplacés des 5 sites. Le gouverneur de la région du Centre-Sud, lors de la mission de médiation du 9 août dernier, a fait don de vivres aux veuves et orphelins des victimes de la bagarre et aux déplacés du site d’accueil de Gogo.


Bogodogo : un citoyen réclame sa parcelle

Edgar Moné, citoyen burkinabè, a été attributaire d’une parcelle en mars 2004. Il s’acquitte des différents frais, à hauteur de 275 000 F CFA. Alors qu’il fait des pieds et des mains depuis novembre 2005 pour récupérer les papiers de la parcelle située dans l’arrondissement de Bogodogo, sur la route de Pô, il s’entend dire que celle-ci a été réattribuée en avril 2007 à un membre de son ex-belle famille.

Abasourdi par cette information à laquelle il était loin de s’attendre parce que n’ayant jamais été mis au courant auparavant, l’homme va aux nouvelles. Il s’adresse à la mairie où il lui est signifié que la parcelle a été réattribuée sans avis parce que faisant l’objet d’un litige. Litige entre qui et qui ? s’est demandé l’attributaire de la parcelle nouvellement lotie. Après plusieurs tentatives infructueuses, le malheureux Edgar a rencontré Mme le maire de Bogodogo. Celle-ci lui a simplement dit qu’elle ne le connaissait pas personnellement mais que depuis un certain temps, il ne remplissait plus les conditions pour demeurer attributaire de la parcelle qu’il réclame.

Mme le maire fonde son argumentaire sur le fait que les demandes de la parcelle ont été effectuées par une ex-belle-soeur de Edgar et que du reste, ce dernier ne serait pas seul dans cette situation. Pourquoi lui avoir octroyé une parcelle, l’avoir fait payer, et avancer enfin qu’il ne remplit plus les conditions pour être attributaire ? De quelles conditions parle-t-on ?

Ce sont, entre autres, les questions que se pose Edgar Moné qui s’est constitué auprès d’un avocat conseil pour suivre le dossier.


Le "gombo" de la division

L’ambiance est tendue dans un des services de la place. Une affaire d’argent en serait la cause. De l’argent qu’une institution versait en contrepartie d’une prestation de service n’aurait pas été bien géré par le responsable du service en question. C’est seulement maintenant que le pot-aux-roses a été découvert. L’argent n’était pas équitablement réparti entre les agents commis à la prestation en question, d’où la colère de certains qui demandent des comptes à leur chef de service. La grogne est d’autant plus grande que les agents refusent le deux poids, deux mesures qu’ils dénoncent dans cette affaire.


Titao : acheminement difficile des secours

Une dizaine de villages de la province du Lorum a été victime de la dernière grande pluie, créant des sans-abris. Les secours s’organisent pour apporter assistance aux sinistrés. Ceux-ci sont rendus difficiles du fait de l’inaccessibilité des zones sinistrées. Les eaux sorties du lit du barrage de Tougou ont coupé la principale voie d’accès à la localité.


Noces de diamant chez les Kango Ouédraogo

Le jeudi 16 août prochain, Gérard Kango Ouédraogo et Bernadette Haoua Ouédraogo commémoreront leurs noces de diamant, à l’occasion du 60e anniversaire de leur mariage. A cet effet, une messe sera célébrée à 9 h à la cathédrale de Ouahigouya suivie d’un lunch au domicile du couple.


AMGN : la saga des Traoré

Depuis sa création en octobre 1984, l’Académie militaire Georges Namoano de Pô a été sous le commandement de 8 chefs militaires dont 5 issus de familles Traoré à savoir : le capitaine Sidiki Daniel Traoré, le capitaine Zanga Zoumana Traoré, le capitaine Nabéré Honoré Traoré, le chef de bataillon Ardiouma Traoré et l’actuel commandant, le chef de bataillon Léon Traoré.


Projet Goal FIFA : le responsable Afrique de l’Ouest attendu à Ouaga

Le responsable du projet Goal FIFA pour l’Afrique de l’Ouest, Kablan Sampon, qui était attendu à Ouagadougou le mercredi 8 août dernier, a dû reporter son voyage. La raison est que le président du comité provisoire de la Fédération burkinabè de football (FBF) venait d’être installé et toutes les conditions ne semblaient pas réunies pour le recevoir. Aux dernières nouvelles, Kablan Sampon devrait en principe arriver à Ouagadougou ce mercredi 15 août.

Le séjour du responsable du projet Goal Afrique de l’Ouest sera consacré à la préparation du stage Futuro 3 en administration et management prévu pour début septembre à Ouagadougou et va réunir des représentants de fédérations de football de la sous-région. Kablan Sampo saisira certainement cette opportunité pour faire le constat, au nom de la FIFA, de la situation actuelle du football burkinabè au lendemain de la démission de la FBF de l’équipe Seydou Diakité.

Le Pays

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 13 août 2007 à 12:24, par Aziz Boulkiemdé En réponse à : > <I>Confidences du week end </I> : Après le discours de Sarkozy à Dakar, Zêdess contre-attaque

    Toi Zêdess-là même ! Tu es burkinabè ou français ? N’y a-t-il pas de maux au Faso à dénoncer ? Est ce que c’est la France ton pays, est ce Sarkozy ton président ? Apatride !

    • Le 13 août 2007 à 15:31, par Un vrai fils du Boulkiemdé En réponse à : > <I>Confidences du week end </I> : Après le discours de Sarkozy à Dakar, Zêdess contre-attaque

      Toi, Aziz prétendu du Boulkiemdé qui traite tout le temps les gens d’apatride, tu n’es qu’un minable type sans arguments qui profite du net pour sortir son aigreur de jaloux. Zedess est en France mais il represente mieux le Faso que toi, illustre inconnu. N’eut été le net qui te lierait ? Basta !!

      • Le 13 août 2007 à 17:25 En réponse à : > <I>Confidences du week end </I> : Après le discours de Sarkozy à Dakar, Zêdess contre-attaque

        Moi je trouve que c’est bien de voir un Burkinabe oser critiquer les propos du president Francais. Qu’on le veule ou pas, le politique francaise a un impact sur nos realites en Afrique. J’espere que Aziz voulait simplement attirer l’attention de Zedess sur le fait que en tant que artiste burkinabe, les burkinabe attendent aussi de lui des critiques des realites locales Burkinabe. Peut etre qu’il le fait deja et on sait qu’il le fait ; mais sans citer de noms ni de lieu (l’Afrique etant vaste et les problemes sont souvent generalises). Au moins on peut dire des mots durs sur Sarko dans la presse sans se sentir en insecurite. Je pense que c’est bien et qu’on devrait creer encore plus de conditions pour aider ceux veulent critiquer a effectivement critiquer meme si c’est sur des sujets difficiles et blessants.
        E.Y

        • Le 13 août 2007 à 19:12, par Aziz Boulkiemdé En réponse à : > <I>Confidences du week end </I> : Après le discours de Sarkozy à Dakar, Zêdess contre-attaque

          Dans les pays où l’on critique en toute sécurité, les populations de ces pays se sont battues pour cela. C’est au prix de beaucoup de sang versé qu’il ont obtenu entre autres libertés : ce que vous appelez liberté d’expression. Mais aujourd’hui encore, des gens se battent au prix de leur vie en bravant balles et grenades pour dire ce qu’ils ont à dire. Prenez par exemple Tiken Jah Fakoly, il a fuit son pays la CI et a critiqué les 2 systèmes qui ont suivi Bédié. Il a même souvent insulté Bédié quand il était au pouvoir. Pour faire cela il était obligé d’aller se réfugier au Mali. Ne parlons même des Bob Marley, Peter Tosh, Fela, Norbert Zongo,Voltaire et autres. Mais notre Zedess s’en va en France, où depuis 1789 des gens se sont sacrifiés pour pour pouvoir parler librement et insulte leur président là-bas. Il y a quel mérite à cela ? D’autre part, s’il est vrai qu’il est en France et que là-bas on peut critiquer sans crainte, ce n’était pas l’occasion pour lui de critique les maux de son pays ? De plus quel manque de respect à l’égard du père de Sarkozy....

          Arrêtons d’encourager la médiocrité si nous voulons vraiment avancer au Faso !

          • Le 15 août 2007 à 18:21 En réponse à : > <I>Confidences du week end </I> : Après le discours de Sarkozy à Dakar, Zêdess contre-attaque

            Excusez moi Aziz. Je suis desole de constater que vous perseveverez dans la betise. C’est interessant de savoir qu’il y a des myopes comme toi. Salut.

          • Le 31 août 2007 à 19:58 En réponse à : > <I>Confidences du week end </I> : Après le discours de Sarkozy à Dakar, Zêdess contre-attaque

            Avec des gars comme Aziz, pas de democratie veritable. je me rends compte que tu es un veritable servile. Ce n’est pas une question de reconnaissance pr Zedess que d’etre en france. Il le merite sinon il en aurait ete expulse. N’oublie pas l’ immigration choisie. Et s’ il y est, ce n’est pas pr eviter de faire ce qui l’a peut- etre conduit a emigrer en France. On ne peut pas parler librement vraimwent au BFaso. Je vais en France, peut- etre en partie pr m’ expriser librement et on me dit de me la bouvcler parce u’ on a accepter de me donner l’ hospitalite. Come on, man. On s’ enfout du papa de sarko en tant qu’ individu. Mais ns sommes obliges de rappeler a son fils d’ ou il vient. Il est vrai que sachant lui meme son origine il doit faire 10 fois ce qu’ aurait fait un "francais pur sang", histoire de montrer patte bl ;anche. C’est tjrs comme ca, les ouvriers de la 25eme heure. N’est- ce pas Salif ou Yamyele ?
            D

      • Le 13 août 2007 à 18:49, par Aziz Boulkiemdé En réponse à : > <I>Confidences du week end </I> : Après le discours de Sarkozy à Dakar, Zêdess contre-attaque

        Merci le "vrai" fils du boulkiemdé, des arguments vous n’en avez servi à gogo. Je constate que vous me suivez depuis longtemps sur le faso.net. En tout cas au point de vous rendre compte que je ne suis qu’un jaloux et même un minable. Ca doit être vrai, je prends tout cela donc avec philosophie.

        J’aurai plus discuté avec vous si vous m’aviez opposé des arguments en réplique à mes habituelles « insinuations ». Malheureusement je n’ai eu droit qu’à un lessivage.

        Zedess est en France, et il représente le Faso plus moi ? Rejoignons-le tous en France alors et représentons le Faso là-bas. Moi je vais par exemple jouer dans l’équipe nationale française de foot ball. Et vous, je pense que l’armée française vous ira très bien. Nous allons mieux représenter le Burkina comme ça.

        C’est ça aussi les forums comme le faso.net. C’est tout ça qui y ajoute du sel . Mais prenez-vous aussi un pseudonyme. Là nous pourront souvent vous suivre et vous lire sur le faso.net. Salut à vous mon frère avec tout mon fair play. A la prochaine et sans rancune.

        • Le 13 août 2007 à 23:20 En réponse à : > <I>Confidences du week end </I> : Après le discours de Sarkozy à Dakar, Zêdess contre-attaque

          Humble avis d’un Français qui vit en Afrique, a vécu au Faso plus d’une quinzaine d’années et reste père adoptif de deux diaspos (juste pour ne pas entendre le mot ’apatride’ ou la ritournelle ’de quoi il se mêle ce nassara-là’ ?) :
          - Aziz a un peu raison, mais sans doute ne précise-t-il pas assez ses arguments : j’ai connu Zédess (en pays de savane tout le monde se connait, bla bla bla) et je pense que nous serons tous d’accord pour lui reconnaitre ses mérites : ses chansons évoquent souvent les réalités cocasses du ’pays’ (Ouaga sans char, mon voisin est un con, etc.) mais aussi quelques réalités du ’contentieux’ (je dirais plutôt les malentendus, voire les poncifs) franco-africain (cf. débat autour de l’interview de Mahamadé Sawadogo). Pour ces dernières, mon opinion est que malheureusement Zédess est souvent du genre caricatural, usant sur le monde Blanc de la même rhétorique de l’ignorance Blanche sur l’Afrique : non, Zédess, chez vous il n’y a pas que les fous qui vivent et dorment dehors (on pourrait dire que chez nous, on les prends en charge) ; l’ami Saint-Pierre l’a montré avec brio, dans Delwendé : vos vieilles femmes jetées des villages sous l’accusation de sorcellerie quand on devine qu’en réalité il s’agit souvent de se débarrasser d’une bouche de trop à nourrir dans un corps économiquement devenu inutile (avec le regretté Claude Bado il en avait déjà fait un éloquent documentaire pour Envoyé Spécial, de la télévision publique française). On pourrait lui reprocher aussi, mais il le partage avec tant d’artistes, musiciens surtout, sa manière d’être incisif, en effet, avec cette France qui le reçoit (ce qui pourrait donner du grain à moudre au dénommé Armand G. !) et d’être ô combien plus prudent avec ’son’ pays. Les amis internautes qui ont en effet facilement la dent très dure avec la France (dont ils attendent trop sans doute) sont souvent très doux avec leur Afrique, et la tentation victimaire pointe souvent quand il ne s’agit pas d’éloges totalement disproportionnés sur la gouvernance de ’notre’ Faso... C’est ainsi que je peux comprendre Aziz, sans aucun doute pas moins du Bulkiemdé que le fils (authentique ?) de la même province !
          - Maintenant, plus que les musiciens (on l’a vu récemment avec les énièmes contorsions d’Alpha Blondy) en qui je ne me fierai pas outre-mesure (ils restent bien souvent des troubadours, des ’fous du roi’, et la société du spectacle, au Nord comme au Sud dans laquelle nous nous complaisons en est le révélateur), il y a les écrivains, penseurs comme romanciers et poètes ; en ce domaine, oui, nous avons une mine inépuisable de ’critiques’ crédibles et autrement plus profonds, et sur leur continent, et sur l’Europe : Kourouma, Ouloguem, Achebe, Ben Okri, Ken Bugul, U’Thamsi, Ngugi Wa Thiongo, Choukri, ils sont légions à pourfendre et mettre le doigt sur les plaies d’ici et d’ailleurs. Ceux-là, oui, l’Histoire les retiendra, combien même ils ont souvent été des ’apatrides’, c’est à dire libres et jamais prisonniers d’un régionalisme à la petite semaine... Car, plus que Zédess, ce sont les Sawadogo et les Achille Mbembe qui pourront le mieux démolir ’intellectuellement’ les satrapes qui vous/nous gouvernent !
          Bien à vous. Lisez, lisez, il n’y a que cela qui libère.
          Frédéric Bacuez dit Fretback.

          • Le 14 août 2007 à 07:43, par Bourkindebila vivant a Los Angeles En réponse à : > <I>Confidences du week end </I> : Après le discours de Sarkozy à Dakar, Zêdess contre-attaque

            chers amis Africains et plus particulierement le burrkinabe, arretons de critiquer l’occident et reveillons nous !notre developpement est entre nos mains, ce n’est ni sarkozy ou Bush qui se saignera pour developper l’Afrique, ce n’est ni les immigrants vivant en Europe ou aux USA qui developperont l’Afrique tout simplement parcequ’ils ont la carte de sejour ou la green carte.Certes ils pourront contribuer au developpement mais ils ne seront pas suffisant.Et nul n’est sans savoir que le retard de l’Afrique est cause par les Africains eux memes. Les Africains favorisent plus le developpement individuel au detriment du developpement collectif.S’en prendre aux autres ne nous fera pas avance. Vivement que Zedess arrete de s’en prendre a Sarkozy et que le fils de boulkiemde(mon onclo) arrete aussi de s’en prendre a Zedess et reveillons nous pour un combat collectif.

        • Le 13 août 2007 à 23:38, par Traoré En réponse à : > <I>Confidences du week end </I> : Après le discours de Sarkozy à Dakar, Zêdess contre-attaque

          Fils du Bulkiemdé j’ai l’impression que tu ne vis pas au Burkina Faso. Si tu y vis, alors tu ne connais pas l’artiste. Ces anciens "Volumes" sont dur pour le regime Burkinabè. Renseigne toi. Zedess n’insulte pas Sarkozy. Il dénonce sa politique Africaine. Et je trouve cela normal. Nous sommes asservi par ce pays et cela compromet notre developpement.

    • Le 15 août 2007 à 18:18 En réponse à : > <I>Confidences du week end </I> : Après le discours de Sarkozy à Dakar, Zêdess contre-attaque

      Aziz, il m’a l’air que vous n’avez pas le niveau de ce debat. Vous avez une viosion trop limitee des choses. Mais je vous concede le droit de ne pas percevoir les choses au dela de votre nez. Zedess dit beaucoup sur les mots du Faso. A moins que vous ne le connaissiez pas.

      • Le 16 août 2007 à 10:17, par Aziz Boulkiemdé En réponse à : > <I>Confidences du week end </I> : Après le discours de Sarkozy à Dakar, Zêdess contre-attaque

        Bien sûr ! J’ai toujours remarqué que Zedess dit beaucoup sur les « mots » au Faso. Mais si vous m’aviez bien lu, vous vous rendrez compte que c’est justement ce que je dénonce de lui. Je lui demande de parler sur les MAUX au Faso. S’il est aussi engagé comme il prétend l’être, il n’a qu’à nommément citer comme il l’a fait pour Sarkozy un homme politique burkinabè sur un mal donné au Faso comme l’affaire de la réfection de la mairie de Ouaga par exemple.
        On ne part chez des gens, où ils ont acquit au prix de leur sang la liberté d’expression et insulter leur président. Il n’y a aucun courage, aucun engagement, aucun mérité à cela.

        Vous qui avez le niveau requis pour les grands débats, envoyez-moi des arguments s’il vous plait ! Zedess, je l’ai peut être écouté plus que vous.

        • Le 19 août 2007 à 22:14, par LA CANAILLE En réponse à : > <I>Confidences du week end </I> : Après le discours de Sarkozy à Dakar, Zêdess contre-attaque

          Calmons le jeu et soyons lucides face à ce sujet. N’oublions pas que Zedess est d’abord un artiste dont la portée des propos à l’égard de Sarkozi n’a pas le même effet que s’il avait été un homme politique. Qu’il ait des appréciations sur la politique de Sarkozi, nous en avons tous eu ; seulement lui il peut exprimer les siennes haut et fort car cela fait aussi partie des possibilités qui lui sont offertes en tant qu’artiste et que nous n’avons pas. Faut-il le blâmer pour cela ?
          Quant à ses prises de positions tranchées cela n’engage que lui et si represailles ou recompenses il y a, nous ne les partagerons pas avec lui. Ce qu’il faut savoir, c’est que ce garçon, et vous le savez tous n’a pas sa langue dans la poche et dit ce qu’il pense selon l’urgence du moment. Doit-on le blâmer pour cela ?
          Quand il a chanté contre le sida avec des capotes sur la poitrine, il ne s’est trouvé personne pour lui dire que c’était un atteinte à la pudeur. Alors respectons ses choix qui correspondent à une véritable envie de s’exprimer. Si la France décide pour nous à travers nos dirigeants tout le temps, un coup de gueule de temps en temps à leur président ne fait pas de mal.
          Pourquoi voulez-vous d’ailleurs qu’il cite nommément un homme politique du Faso ? Ce serait très peu intelligent de sa part d’envisager celà dans le contexte depourvu de justice de notre pays.

          • Le 20 août 2007 à 12:11, par Aziz Boulkiemdé En réponse à : > <I>Confidences du week end </I> : Après le discours de Sarkozy à Dakar, Zêdess contre-attaque

            Ma chère la canaille,

            Le contexte dépourvu de justice au Faso ne permet pas à Zedess de dénoncer nommément un homme politique au Faso en toute sécurité ? Mais qu’attend-t-il pour dénoncer cela dans une chanson en interpellant nommément le premier magistrat du Faso comme il l’a fait avec Sarkozy ?

            Le contexte pourvu de justice en France le lui permet : Mais pourquoi c’est en France que lui Zedess part insulter le président Français ? Puisqu’il jouit de cette justice là-bas, n’était-ce pas pour lui l’occasion idéal pour régler le compte à certains hommes politiques véreux burkinabè nommément ?

            Ce contexte français, une fois de plus encore, dont profite Zedess aujourd’hui allègrement est le fruit de beaucoup d’années de luttes où le sang des citoyens français épris de justice à couler à flot. Si Zedess aime son Faso , s’il est aussi courageux qu’il veut nous laisser croire, s’il est aussi clairvoyant que certains le pensent, il n’à qu’ faire sur un homme politique burkinabè ce qu’il a fait sur Sarkozy. Son sang, s’il se verserait effectivement, servirait à la génération future dans l’acquisition de la liberté d’expression Tiken l’a fait, il est vivant. Fela l’avait fait et rester vivant. Ce que Zedess fait s’appelle de l’autocensure quand justement il s’agit de son pays sous le lâche prétexte de risquer sa vie ? Et Norbert Zongo ?

            Sinon à mon humble avis, son comportement ressemble à celui de la hyène qui se promène annoncer partout sa future bagarre avec le lion. Que cette bagarre ait lieu ou pas, que des médiateurs interviennent ou pas, que la hyène perde cette bagarre ou pas, tout est à son honneur. Zedess en s’attaquant de la sorte à Sarkozy et aux problèmes français du genre « souriez parisiens » ne cherche qu’à se faire voir, qu’à se faire vendre, avec tout le corollaire de gombo (ie l’argent) que cela comporte. C’est lamentable ! Si Zedess aime la jeunesse africaine, il n’a qu’à céder au ministre Koutaba pour les jeunes chômeurs burkinabè l’intégralité des recettes de son futur single dans lequel il compte encore répondre à Sarkozy. Cela reduirait le nombre de jeunes qui vont se noyer dans la mer en tentant de rejoindre la France malgré les propos racistes de Sarkozy.

            Quant à la capote qu’il a porté à son cou dans son clip, j’espère qu’il n’a pas induit certains en erreur. Sinon des artistes comme Shaba l’on portée en public exactement là où il le fallait et personne ne les a critiqué.

  • Le 17 août 2007 à 18:28 En réponse à : > <I>Confidences du week end </I> : Après le discours de Sarkozy à Dakar, Zêdess contre-attaque

    Vous ne constatez pas que vous vous attaquez sur qui il faut vraiment rendre responsable des maux de l’Afrique ? Tiken Jah Fakoly l’a bien compris en accusant la "France-Afrique" dont le nom indique que si certains profitent, c’est parce que d’autres sont complices. Allez sur le site de l’ONG Survie lire et vous comprendrez tout.
    Mais pour vous mettre d’accord, il faut que ZEDESS attaque maintenant avec plus de précisions dans ses chansons ce système France-Afrique. Tiken a commencé, qu’il le soutienne car au Burkina il y a des Grands Généraux de cette France Afrique. Les artistes doivent chanter ces grands problèmes et éclairer les populations, éveiller leurs consciences afin que la résistance populaire à la France à fric commence à s’organiser.

    On ne veut plus de nous de l’autre côté, alors ? Restons chez nous et mettons la pression sur les gouvernants car quand ils auront chauds à l’intérieur, d’abord ils réfléchiront plusieurs fois avant de sortir les feuilles pouvant servir à créer des emplois pour les planquer sur des comptes à l’étranger. Et s’ils mesurent la détermination de leurs populations à exercer leur contrôle - mème en usant de violence - sur les finances publiques (la Cour des comptes a donné le ton, mais bon, qu’y aura t’il après ? RIEN RIEN RIEN du tout) alors ces gouvernants auront du mal à marcher dans les combines de cette France Afrique. Aziz a raison quelque part, et l’anonyme aussi a raison ailleurs. TOurnez vos critiques sur ce qui se passe vraiment dans notre pays, harcelons ceux qui travaillent en complicité avec la France à fric ; le reste suivra même si on doit en mourrir avant ! L’AFRIQUE OU LA MORT, NOUS VAINCRONS

  • Le 22 août 2007 à 16:17, par lili En réponse à : > <I>Confidences du week end </I> : Après le discours de Sarkozy à Dakar, Zêdess contre-attaque

    vraiment c’est finalement fatiguant d’entendre ou de lire chaque fois la même chose. Bien, le Burkina va decoller au moment où nous les burkinabés accepterons de nous auto-critiquer au lieu d’aller critiquer la france et son président. Les francais, ils n’ont qu’à faire de la france ce qu’ils veulent... après tout c’est leur pays. Et nous au burkina, il faut maintenant que nous les jeunes, on se reveille et qu’on pense à changer de mentalité et arrêter de nous faire laver le cerveau... ou de toujours pleurer sur le passé que nous n’avons pas vecu même si nos arrières ou grand parents l’ont vecu. L’avenir, on doit se battre pour la rendre limineuse et confortable pour nous les jeunes. Et tout combat à un prix ! Toute liberté, tout changement à un prix !

    On ve va pas nous servir tout cela sur un plateau d’oré, Ok ?

    Je ne vois pas à quoi ca sert d’aller critiquer Sarko alors que chez nous, il y’a trop à critiquer. Je dirai même que c’est même honteux et il n’y a aucun courage à ce que zedess dit ou chante ou fait... rien du tout... et biensûre pour l’artiste c’est une bonne pub pour lui en france de s’attaquer à Sarko et ainsi ca lui fait plus de sous !!! et voilà... et ouais, on peut dire qu’il a eu l’intelligence de flairer le bon coup d’entrée de sous en visant de critiquer Sarko... qui est maintenant une cible trop facile. En France, il y’a déjà un nombre fous de gens qui le font, et qu’est ce que cela change ? Diams et autres n’ont pas pu amener un changement... et c’est notre Zedess nationale...lool... qui y changera quelques choses ? NON... alors arrêtons un peu ce cinema et occupons nous de nos propres oignons et battons nous pour l’amélioration de vie et de liberté au burkina !!!

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées