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Commune rurale de Nassoumbou : « L’eau ne sera plus un souci à Nassoumbou »

Publié le vendredi 29 juin 2007 à 07h35min

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Abdoul Salam Dicko, maire de Nassoumbou

M. Abdoul Salam DICKO est le premier Maire de la commune rurale de Nassoumbou. Installé depuis août 2006, l’homme multiplie les actions et les ambitions pour faire de sa commune une référence dans le Soum.
Sa force, M. DICKO la tire dans la détermination des fils et filles de Nassoumbou.

Nassoumbou est une commune rurale située à 40 Km de Djibo. Avec une population de 19 000 habitants et ayant comme activité principale l’élevage, cette bourgade fait frontière avec le Mali au Nord, à l’Ouest elle est limitée par Diguel et, Djibo, Koutougou, respectivement au Sud et à l’Est.Peuplée de Peulh, de Sonraï de Bella et de Mossi cette commune rurale, malgré sa situation de pauvreté comme d’ailleurs c’est le cas pour la pluspart des nouvelles communes rurales ne désespère pourtant pas.

« Nous saisissons cette communalisation intégrale comme un pain béni. Parce qu’elle va permettre aux fils et filles de chaque commune de travailler pour le développement et l’épanouissement de leur localité. Plus question d’attendre tout de l’Etat central. Nous avons l’obligation de libérer notre génie créateur pour faire de Nassoumbou, ce que nous voulons qu’il soit », dira Abdoul Salam DICKO. Pour rendre concret ses convictions, l’équipe communale s’est dotée d’un plan d’action qui s’articule sur les préoccupations premières des Nassoumbou.
Ainsi donc, la lute contre la pauvreté, sera mise en œuvre à travers un programme de réduction de l’analphabétisme, l’accès à l’eau potable, les soins de santé. Fort de ses capacités dans le domaine de l’élevage, le maire veut travailler à une modernisation du secteur, gage de l’impulsion du développement de sa commune.

Faire du développement des routes du développement de la commune telle est l’autre ambition que poursuit M. DICKO. Fort des compétences et de l’expérience acquises au PNGT2, le maire entend mettre ces acquis au service de sa mairie. Le premier budget de la commune est estimé à 13 millions. Pour boucler ce budget le maire en appelle à toutes les compétences des fils et filles de la commune. « Le développement de Nassoumbou incombe à tous. C’est vrai, je suis un maire CDP, mais je tends la main à toutes les populations, sans distinction de couleur politique, de race, de d’ethnie. C’est ensemble que nous pourrons bâtir notre commune ».

En optant pour une communalisation intégrale du Burkina, les autorités ont choisi de donner la destinée de chaque commune à ses citoyens. A eux de travailler pour donner à leur commune l’éclat qu’elle mérite.
Certes l’Etat continuera d’appuyer les communes, mais les premiers responsables de développement des communes incombent aux populations qui choisissent leur équipe municipale.

Par Tamboura à Djibo

L’Opinion

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Vos commentaires

  • Le 30 juin 2007 à 13:42, par yeral En réponse à : > Commune rurale de Nassoumbou : « L’eau ne sera plus un souci à Nassoumbou »

    Avec 13 millions on peut rien developper c’est juste pour un forage a+

    • Le 5 juillet 2007 à 17:05, par MUHAMMAD DICKO En réponse à : > Commune rurale de Nassoumbou : « L’eau ne sera plus un souci à Nassoumbou »

      JE SUIS RAVI VRAIMENT DE LIRE CE GENRE D,ARTCILES CONCERNANT MON PAYS, JE SALUE D’AILLEURS TOUS CEUX QUI NOUS FOURNISSENT CES INFORMATIONS QUE DIEU LES BENISSE. MOI JE SUIS BURKINABE VIVANT A L’ETRANGER IL Y A MAINTENANT 13 ANS, JE SUIS FILS DE LA REGION PLUS PRECISEMENT LE VILLAGE DE BOURO QUI EST TRES PROCHE DE NASSOUMBOU, JE PENSE QUE LE GRAND PROBLEME DE L’AFRIQUE SE TROUVE AU FAIT QUE SES FILS SONT INCONSCIENTS DES DEFITS QUI ENTOURE LEUR MAMAN AFRICA, POUR ETRE BIEN COMPRIS JE VOUS DONNE UN EXEMPLE : PENDANT MES MULTIPLES VOYAGE A TRAVERS BEAUCOUP DE PAYS J’AI EU L’OCCASION DE RENCONTRER AVEC PAS MAL DE RESSORTISSANT DE LA DITE REGION QUI SE SONT INSTALLES AILLEUR ET QUI NE PENSE JAMAIS A REVENIR OU BIEN AU MOINS VENIR DE TEMPS A AUTRE, QUANE ON LEUR PARLE ILS S’ARGUMENTENT EN DISANT QUE :"LA BA C’EST TRES DIRE" ALORS QUE CES GENS LA PEUVENT CONTRIBUER AU DEVELOPPEMENT DU PAYS, AVEC LES MOYENS QU’ILS ONT, MAIS LE PROBLEME EST QU’IL Y A LA MANQUE DE CONSCIENCE, DONC A EUX QUE J’ADRESSE MA PAROLE D’ABORD EN LEUR DISANT QU’ILS SACHENT QUE CHACUN DE NOUS EST RESPONSABLE DANS LE DEVELOPPEMENT DE LA REGION A LA LIMITE DE SES CAPACITES, QU’ILS NE MINIMISENT LES CHARITES, DU FAIT DE PAYER LA FOURNITURE D’UN ELEVE PAR EXEMPLE EST UNE CONTRIBUTION AU DEVELOPPEMENT, DONC TOUT LE MONDE DOIY SE MOBILISER SANS JETER LA RESPONSABILITE A L’AUTRE. NOUS QUI VIVONS A L’ETRANGER VOUS QUI SONT SUR LE TERRAIN NOUS TOUS DEVONS ENTENDRE POUR TRAVAILLER ENSEMBLE LA SEUL SOLUTION POUR FAIRE SORTIR LA REGION DE CETTE IMAGINABLE PAUVRETE.

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