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<I>Confidences du week-end</I> : Manga : deux morts qui choquent

Publié le lundi 25 juin 2007 à 08h10min

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Depuis la semaine dernière, la population de Manga, chef-lieu de la province du Zoundwéogo, vit sous le choc et l’émotion provoqués par deux disparitions de jeunes.

Le premier cas de décès est intervenu le lundi 18 juin 2007 où le jeune Paulin, tapissier de fonction bien connu de tous à Manga, a mis fin à ses jours sur terre en consommant volontairement de l’acide de batterie. De source proche de la famille, les nombreuses querelles qui l’opposaient à sa femme seraient à l’origine de ce choix fatal.

C’est pendant son évacuation à Ouagadougou qu’il a trouvé la mort, plongeant toute une population dans la désolation et la méditation. A peine se remettait-on du choc consécutif à ce drame que le deuxième cas de disparition se produisit dans la nuit du vendredi 22 juin 2007.

Cette fois, il s’agit d’une élève, Y. Evelyne, en classe de 4e au lycée communal de Manga, qui s’est donné la mort alors qu’elle tentait de se débarrasser de la grossesse de 6 mois qu’elle portait. De mémoire d’homme à Manga, c’est le 2e cas de mort d’élève suite à une tentative d’avortement après celui de Kadi Nignan en 2004, alors élève au lycée provincial de Manga.

A Manga, l’avortement, conséquence de grossesses indésirées, est monnaie courante, surtout dans le milieu scolaire. Le hic dans tout ça, c’est que personne ne semble s’offusquer de telles situations. Les filles qui ont avorté au vu et au su de tout le monde ne sont pas inquiétées.

Mais aujourd’hui, après le décès d’Evelyne, des voix s’élèvent pour condamner cette pratique. Pour notre part, nous avions, par le passé, attiré l’attention des acteurs de l’éducation à Manga sur ce phénomène qui va crescendo dans le milieu scolaire, à travers un article qui avait fait couler beaucoup d’encre et de salive et qui était intitulé "24 grossesses du lycée provincial", paru en mars 2006. Mais aujourd’hui, la réalité est là et mérite réflexion.


CEP 2007 au Boulkiemdé : l’un des candidats avait 50 ans

Dans l’un des centres d’examen du CEP, session 2007, le plus vieux candidat était âgé de 50 ans. Mais selon les informations que nous avons reçues, l’homme était visiblement déterminé à obtenir ledit diplôme. Il a été, aux dires de certains examinateurs, encouragé par le président de centre. De sources bien informées, le quinquagénaire serait employé dans une grande institution de la place. Si à son âge, il est déterminé à obtenir le certificat, c’est probablement pour bénéficier d’une bonne retraite. Comme quoi, il n’est jamais tard pour apprendre. Et pour paraphraser un écrivain, le diplôme a toujours été utile, quel que soit l’âge auquel on l’obtient.


Résultats du 1er tour du BEPC au Centre-Ouest : 19,40% de succès

Annoncés pour 14 h, c’est finalement aux environs de 15 h que les résultats du 1er tour du BEPC, session 2007, ont été proclamés à Koudougou. Au jury 7 qu’abrite le Cours Placide Yaméogo, c’est précisément à 15 h 28 mn que le président, entouré des autres membres du jury, a commencé la délibération. Au même moment, se déroulaient des délibérations dans les autres jurys tels que les jurys N°3 et 5, au lycée provincial de Koudougou.

Sur un total de 2 673 candidats ayant pris part à l’examen du BEPC à Koudougou, 477 ont été déclarés admis au 1er tour, soit 17,85%. Au second tour, on enregistre 980 candidats, soit un taux de 36,66%. Ces derniers regagneront les salles de classe le lundi 25 juin pour la composition des épreuves du second tour, à savoir les épreuves de maths et français. Les résultats de ces épreuves sont attendus le mardi 26 ou le mercredi 27, qui marqueront d’ailleurs la fin de la session. Dans l’ensemble des centres et dans les différents jury, le taux de succès a été jugé insatisfaisant par l’ensemble des présidents de jurys.

Au jury N°7 où nous étions présent au moment de la délibération, sur 401 candidats ayant pris part à l’examen, 114 élèves ont été déclarés admis, soit 28,42% de taux de succès. 141 au second tour et 146 ajournés. Le président de ce jury, Jérôme Benon, a indiqué que les résultats n’étaient pas à la hauteur des attentes . Il a par ailleurs invité les élèves à redoubler d’efforts. Dans les jurys n°3 et 5 au lycée provincial, les taux de succès sont respectivement de 13,45 et 14,03% . Ces résultats ont été aussi jugés insatisfaisants par les présidents de jurys.

Au niveau régional, sur plus de 6530 candidats qui ont pris part à l’examen, on a 1267 admis, soit un taux de succès de 19,40%. Au second tour, on note 2478, soit un taux de 37,95%.


Les remerciements de Boniface Kaboré, alias "le Python"

Avant d’embarquer pour la France en vue de sa préparation pour des compétitions à venir, Boniface Kaboré, champion d’Afrique de boxe, exprime sa reconnaissance à tous ceux qui l’ont aidé.

"Au moment d’embarquer à bord d’Air Maroc ce jour 22/6/2007 à 3 h du matin, je me dois de remercier tous ceux qui ont contribué au succès de ce voyage en France pour 3 mois de préparation en vue de grandes compétitions futures. Mes remerciements vont au ministre Palm et à ses collaborateurs, à mon entraîneur/manager Jean-Pierre Mahé, à mes amis boxeurs (Irissa, Yoyo, Soutoké), à mes patrons et collaborateurs de Diacfa Autos, à M. Georges Fadoul pour sa contribution de 2 000 000 de F CFA, à mes parents, à mes amis et à tous les anonymes et amoureux de boxe de même qu’à notre Fédération de boxe. Je ne peux, bien sûr, pas oublier l’ambassade de France ni mon président de club, M. Demba Fofana. Je demande à tous de prier pour moi et je ferai tout pour mériter cette confiance et cette chance qui m’ont été données. Un merci particulier à toute la presse.

Vive le Burkina.

Vive de sport burkinabè.

Vive la boxe burkinabè.

Bonne chance à mes collègues boxeurs qui vont au Ghana dans 48 h."


Sourou : les Samos s’organisent

Après le dernier report, on apprend que les fils et filles du Sourou vont enfin mettre en place leur association tant attendue, Sourou Nafa. L’assemblée générale constitutive de cette entité qui veut travailler au développement de la province aura lieu le 30 juin 2007 à Tougan au CLAC. Pour sûr, la route Ouaga-Tougan va connaître son premier embouteillage de l’année, si tous les Samos exilés à Ouaga doivent rentrer au bercail.


Pays sahéliens : pas de crise alimentaire en vue

Le Comité permanent inter- Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) a tenu du 13 au 15 juin 2007 à Bamako (Mali) sa dernière réunion ordinaire de début de campagne agricole. C’est ce qui ressort de ce communiqué de presse du CILSS. Des conclusions de la rencontre, il ressort qu’il n’ y a pas de risque de crise alimentaire généralisée en vue. Les difficultés locales pourront être jugulées grâce aux stratégies d’adaptation des populations et aux actions d’atténuation en cours, enclenchées par les gouvernements et les partenaires au développement. La Prévision saisonnière au Sahel et en Afrique de l’Ouest (PRESAO) pour la période juillet - août - septembre 2007 présente, du reste, une situation globalement humide pour toute la zone sahélienne.


Célébration de la Journée mondiale de lutte contre la drogue

Le 26 juin est célébrée la Journée internationale contre l’abus et le trafic illicite de drogue établie par l’assemblée générale des Nations unies en 1987.

Cette Journée sert à rappeler à la communauté internationale les engagements pris par les parties à la convention de créer une société internationale libérée de l’abus de drogue.

Chaque année, à l’instar des autres pays, le Burkina célèbre cette journée par l’entremise du comité national de lutte contre la drogue, et la société civile, à travers diverses activités de sensibilisation.

Dans le cadre de la Journée mondiale 2007, dont le thème est : "Ta vie, ta communauté, pas de place pour la drogue", le RENALDS (Réseau national des associations de lutte contre la drogue et le Sida) organise une série d’activités qui marqueront cette Journée dans la commune de Ouagadougou.

Face à l’ampleur du phénomène, ce réseau mise sur la synergie de toutes les forces pour combattre ce fléau qui mine dangereusement la jeunesse.

A cet égard, le RENALDS tient à associer tout le monde à toutes ses activités car la drogue constitue un vrai fléau qui entrave le développement, au même titre que le Sida.


Cinquantenaire de l’école de Donsin : l’appel du comité d’organisation

Le samedi 16 juin 2007, le Comité d’organisation du cinquantenaire de l’école de Donsin (COCED) s’est réuni à l’Atelier Théâtre Burkinabé, avec pour ordre du jour : la préparation de la commémoration du cinquantenaire de l’Ecole.

Cette rencontre a permis au comité d’organisation de faire le point et de porter à l’attention des anciens élèves et instituteurs de l’Ecole et de tous les ressortissants de Donsin et environnants les informations suivantes :

1- la commémoration du cinquantenaire de l’Ecole sera associée au jubilé des ressortissants, à la fête patronale de la paroisse et à la célébration de la première messe d’action de grâce d’un nouveau prêtre le dimanche 8 juillet 2007 à Donsin ;

2 - le rappel des objectifs de la commémoration :

- créer une opportunité de souvenirs, de rencontres et d’échanges entre les anciens élèves, instituteurs de l’école, les filles et fils de la localité ;

- donner l’occasion aux anciens élèves de manifester leur reconnaissance et gratitude aux fondateurs de l’école et d’exprimer leur reconnaissance à leurs parents et instituteurs ;

3 - la finalité de cette commémoration est de faire naître une ambition collective et constructive pour la localité ;

4 - les manifestations prévues sont les suivantes :

* le samedi 7 juillet 2007 à partir de 8 h : clôture solennelle de l’année scolaire 2006-2007 des écoles A & B de Donsin ;

* le dimanche 8 juillet 2007 à

* 8h : messe d’action de grâce (jubilé des ressortissants, première messe du nouveau prêtre, cinquantenaire de l’école) ;

* 12h : cérémonie du cinquantenaire de l’école à l’ancienne l’école, suivie d’un rafraîchissement pour les invités ;

* dassandaaga toute la journée.

Le comité d’organisation souhaite vivement l’engagement de toutes et de tous pour le succès de la commémoration.

Le comité informe que toute contribution financière et/ou matérielle serait la bien- venue.


Journée de la lutte contre la torture : ACAT-Burkina renouvelle son engagement

26 juin 1987-26 juin 2007 :

de la lutte pour l’abolition de la torture au refus absolu de la légitimation de la torture. C’est l’ambition de Lucienne Ariane Zoma, présidente de l’ACAT-Burkina et membre de la FIACAT, à l’occasion du 26 juin, décrété Journée internationale de lutte contre la torture.

"Le 26 juin 2007, cela fait 20 ans que la convention des Nations unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants, ratifiée par 143 Etats, est entrée en vigueur. Et cela fait 10 ans que l’Assemblée générale des Nations unies a décrété cette date Journée Internationale de soutien aux victimes de la torture.

Pendant ces 20 années, les Etats se sont engagés à ne plus torturer. Des mécanismes de protection ont été mis en place, tant au plan régional qu’international. Pourtant, la pratique de la torture reste un fléau encore trop répandu dans le monde entier.

L’interdit de la torture, qu’il repose sur un fondement juridique ou moral, est ouvertement remis en question au nom de la lutte contre le terrorisme et l’insécurité. ¬

Malgré le processus de démocratisation engagé par nos Etats africains, la torture demeure une réalité sociale et politique dans nos pays. Le Burkina Faso n’échappe pas à cette règle.

L’ACAT-Burkina doit être la voix d’un engagement fort des chrétiennes et chrétiens au Burkina Faso afin de défendre l’interdit de la torture, des peines et traitements cruels, inhumains ou dégradants. Rien, ni personne, ne peut justifier cela. La dignité humaine est inviolable et indivisible, elle ne peut être soumise à aucune contingence, ni à aucune compromission. Elle est universelle.

L’ACAT-Burkina appelle toutes les Eglises chrétiennes du Burkina Faso à se prononcer publiquement en faveur du rejet total et inconditionnel de la torture. Il est urgent que les chrétiennes et chrétiens affirment clairement leur opposition ferme à la torture, aux traitements cruels, inhumains et dégradants en tout temps, en toutes circonstances et en tous lieux. Il est urgent que les chrétiennes et chrétiens de notre pays refusent tout discours légitimant le recours à la torture.

L’ACAT-Burkina invite et encourage l’Etat du Burkina Faso à ratifier l’OPCAT ; à œuvrer à la promotion des instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux contre la torture partout et à tous les niveaux dans notre pays ; à la création d’un comité indépendant de surveillance des lieux de détention et des prisons ; à définir une loi autorisant l’assistance d’un conseil lors de la détention préventive ; à combattre plus efficacement l’impunité.

L’ACAT-Burkina invite les chrétiennes et chrétiens du Burkina Faso, individuellement ou en communauté, à prier pour les victimes de la torture à l’occasion de ce vingtième anniversaire."


Football à Koudougou : deux joueurs de APESC-B à l’école de football

Ils s’appellent Abdou Wahab Zongo et Patrick Malo, tous élèves de 5e et joueurs de l’Association pour la promotion de l’éducation de la culture et du sport au Boulkiemdé (APESC-B). Ils sont admis à l’école de football de Matourkou dans la province du Houet. Ils étaient plus d’une centaine d’enfants de la place à prendre part au test de présélection les 17 et 18 mars 2007, concours à l’issue duquel 6 candidats ont été retenus pour l’admissibilité.

Deux d’entre eux ont été déclarés définitivement admis après un second test qui a eu lieu en mai à Bobo Dioulasso. Rappelons qu’ils ont été recrutés et encadrés par le président de l’APESC-B, Edouard Yaméogo, dans le cadre d’un tournoi organisé par cette association en 2006. Ce même tournoi est encore prévu pour se tenir du 7 juillet au 20 août 2007 à Koudougou. Souhaitons que d’autres emboîtent le pas à ces deux lauréats.


Presse religieuse : un bimestriel islamique dans les kiosques

"Al Qibla". C’est le nom d’un bimestriel islamique indépendant dont le n°00 (avril - mai 2007) est depuis belle lurette dans les kiosques. Le premier jet est un produit de 6 pages qui se présente comme "une tribune d’information , de formation, d’expression et de débats sur l’islam". Dans le n°00, on peut lire à la rubrique "Lumière", un article sur la fête musulmane Maouloud marquant la naissance du prophète de l’Islam ; dans "Citoyenneté", il est question de la démocratie sous l’angle du vote où le citoyen croyant est prié de voter sans trahir Dieu. Dans la rubrique "Société", on peut lire un article du directeur de publication, Moumouni Dabré, sur l’égalité des sexes


Campagne agricole : l’Etat recouvre ses dettes au Burkina Faso, et le Mali prépare l’hivernage

Selon l’agence Altercom, avant le début de la saison des pluies, le gouvernement burkinabè s’est penché sur la situation des opérations d’équipement agricole menées par l’Etat.

Les diverses opérations d’équipement agricole entreprises par le gouvernement entre 1996 et 1998 ont permis d’acquérir 300 tracteurs, 300 motopompes, 2 000 multiculteurs, 200 moulins et 7400 unités de matériel aratoire (charrues, semoirs, charrettes ).

Ce matériel a été cédé à plusieurs groupes cibles qui sont des producteurs individuels, des groupements et coopératives et des agents de l’Etat, sur la base de leurs demandes.

Sur un montant placé de 3 168 916 762 F CFA, 709 782 802 F CFA ont été recouvrés.

Il reste donc à recouvrer la somme de 2 459 100 960 F CFA.

N’arrivant pas à recouvrer directement ses dettes, le gouvernement a décidé que pour tous les bénéficiaires émargeant au budget de l’Etat, un prélèvement à la source serait opéré, jusqu’à concurrence des sommes dues.

Pour les autres catégories de bénéficiaires, groupements et coopératives, opérateurs privés, leurs dossiers seront transférés à la Direction des affaires contentieuses et du recouvrement (DACR) "pour les suites administratives et judiciaires appropriées".

Pendant ce temps, le gouvernement malien a pris ses dispositions pour le plan de campagne agricole 2007-2008.

Il comporte les actions et mesures dont la mise en œuvre permettra la réalisation d’une bonne campagne agricole, ce qui contribuera "à la garantie de la sécurité alimentaire, à l’amélioration des revenus des producteurs et à la croissance de l’économie" (...)


"Le marché de l’emploi", un journal spécial sur les avis de recrutement

L’Institut africain de professionnalisation en management (IAPM) vient de lancer un nouveau produit dans le paysage médiatique du Burkina. Il s’agit d’un bimensuel de huit pages intitulé « Le marché de l’emploi ». Comme son nom l’indique, « Le marché de l’emploi » est un cadre de rencontre de l’offre et de la demande d’emplois.

Selon André Abdoul Karim Traoré, président de l’IAPM, et directeur de publication du journal, « Le marché de l’emploi » sera également un vecteur de communication pour les entreprises et organisations des secteurs public et privé dans leur démarche de recherche et d’acquisition de compétences compétitives. Le n°00 est paru le 1er juin dernier.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 7 juillet 2007 à 17:25, par Tienfora En réponse à : > <I>Confidences du week-end</I> : Manga : deux morts qui choquent

    Dans notre constitution, si j’ai bonne mémoire, l’avortement est condamné par la loi ! Votre analyse me renvoie à un problème de fond. L’auteur de l’écrit sur les grossesses en milieu scolaire à Manga au lieu d’etre récompensè ou salué pour son interpellation, ce dernier s’est retrouvé comme par hasard affecté brusquement à Gomboussougou, parce que ses écrits dérangeaient ou étaient faux. Aujourd’hui, l’actualité lui donne raison ! L’avortement, on cessera de le rappeler est nuisible tot ou tard pour la santé et meme pour la vie ! Alors la vérité ne se perd jamais. Là, il y a deux morts à déplorer : la défunte mère et le bébé de six mois.
    Prenons vite le taureau par les cornes, avant que ce dernier n’ait plus de cornes !
    "Dunia ya sugri"

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