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<I>Confidences du week end </I> : Un enseignant tricheur

Publié le lundi 4 juin 2007 à 07h58min

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A travers une déclaration qu’il nous a fait parvenir, le Mouvement burkinabè pour l’émergence de la justice sociale (MBEJUS), précisément sa section de Séguénéga (Yatenga), dénonce l’indélicatesse d’un directeur d’école primaire.

Il s’agit d’une affaire de "tricherie" dont un enseignant serait à l’origine, lors du concours de l’Excellence du Cours moyen 1re année (CM1) organisé par le ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation. Dans la circonscription de l’éducation de base de Séguénéga, la première phase du concours a eu lieu le 17 mai. Cependant, l’enseignant aurait frauduleusement présenté comme candidat de son établissement un élève de CM2, déjà titulaire du CEPE, en lieu et place d’un candidat de la classe de CM1, comme l’indique le règlement dudit concours. Quoi donc de plus normal qu’après la proclamation des résultats, ce soit cet élève, qui est en fait un proche du directeur, selon le MBEJUS, qui soit le meilleur de la CEB de Séguénéga ! Heureusement, cette manigance a été vite décelée avant la deuxième phase du concours qui a eu lieu le 24 mai dernier, toujours selon le MBEJUS. Et c’est ainsi que l’élève en question a été disqualifié pour ce concours. Dans sa déclaration, le MBEJUS a porté d’autres griefs contre l’enseignant incriminé.

Elections consulaires : le secteur informel se sent exclu

Initialement prévues en 2006, les élections pour le renouvellement des instances de la Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat du Burkina aura lieu le 24 juin prochain. Des élections sont prévues à cet effet, et des fiches d’inscriptions pour être électeur ou candidat sont distribuées dans le milieu des commerçants. Tout se déroule donc selon le chronogramme, sauf que certains acteurs se sentent exclus,à savoir ceux du secteur informel. Au regard des conditions exigées pour les dossiers de candidatures, un responsable d’associatin oeuvrant dans ce secteur estime qu’ils n’y ont pas leur place. Cependant, ces commerçants sont soumis à un impôt appelé Contribution du secteur informel(CSI).Il en appelle donc à une prise en compte de ce corps de façon plus nette dans les diverses activités de la CCIA/BF, y compris les élections consulaires.

USY-USO : l’arbitre n’était pas Serges Paulin Ilboudo

Le mercredi 30 mai 2007, l’Union sportive du Yatenga (USY) était opposée, à Ouahigouya, à l’Unioon sportive de Ouagadougou (USO) pour le compte de la 18e journée du championnat national. Une rencontre qui n’est pas allée jusqu’à son terme, puisqu’un incident a éclaté qui a fait des blessés. Dans la relation des faits parue dans notre édition du vendredi 1er juin 2007, nous indiquions que l’arbitre central de ce match avait pour nom, Serges Paulin Ilboudo. Ce fut une erreur de notre part, parce que ce jour-là, ce dernier était dans les tribunes du stade du 4-Août et suivait en tant que spectateur les matchs Santos FC#USCO et EFO #ASFA-Y de cette 18e journée. L’arbitre central du match USY #USO était Jean-Baptiste Bassono. Nous présentons à Serges Paulin Ilboudo toutes nos excuses pour cette méprise.

Opération "bidon jaune" au Soum

Comment appeler cette période ? Bidon jaune ou galère hydro. En tout cas, au Soum, particulièrement à Djibo, chef-lieu de la province, l’ONEA n’existe pas. De 6h à 4h du matin, partout autour des points de vente d’eau, les femmes s’attroupent et discutent. Partout, que ce soit sur les têtes, les vélos, les charrettes et même à moto, et à n’importe quelle heure dans la ville, on ne voit que des bidons jaunes vides. Des foyers privés d’eau n’en peuvent plus. Les femmes ne préparent plus. La barrique d’eau qui coûtait 150 F CFA est de nos jours à 400 F CFA. Là également, c’est quand on en trouve. La population est inquiète de cette période, dans cette zone d’élevage. Au-delà des animaux, l’homme lui-même a de sérieuses difficultés pour avoir de l’eau. De plus en plus, prendre une douche par jour relève de l’exploit, tellement l’eau est devenue une denrée rare. Les autorités sont interpellées sur la situation cruciale que vivent les habitants du Soum.

Lettre ouverte au DG de L’ONEA

H.B. répond au 78 82 10 14. Découragé et à bout d’arguments face aux difficultés qu’il rencontre pour avoir son branchement d’eau, il s’adresse au directeur général de l’ONEA.

"Monsieur le Directeur général,

C’est las d’avoir parcouru le sentier du combattant et usé de toute ma patience que je m’adresse à vous par cette lettre.

Je crois qu’avant toute campagne tapageuse, la nationale des eaux que vous dirigez ferait honorable tâche que de satisfaire sa clientèle qui attend depuis des années et est en règle vis-à-vis des paiements.

Je suis habitant du secteur 28 (zone 1) dans une concession dont le bailleur est en Côte d’Ivoire (section kV, lot 22, parcelle 05) mais qui, avant de partir, s’est acquitté de tous les frais de branchements relatifs à l’adduction d’eau. Cinq (05) reçus de :

- 100 000 F devis de branchement

- 30 338 F frais de souscription

- 30 338 F police d’abonnement

- 69 712 F prestation branchement

- 30 438 F prestation souscription

datant du 22 juillet 2005 l’attestent, avec pour temps d’exécution, une année. Nous sommes en mai 2007, et toujours pas d’eau dans cette cour.

Depuis mai 2006, je poursuis vos services (DDO, agence 1200 logements.) pour obtenir ce branchement. Peine perdue. Alors que les voisins ont cette source rare, il m’est signifié qu’il n’y avait pas de canalisation. Depuis près de huit (8) mois maintenant, la fameuse canalisation passe devant ma porte ! Et depuis trois (3) mois, je fais le pied de grue devant l’agence des 1 200 logements pour supplier afin d’obtenir enfin ce branchement. M. Kaboré, le chef d’agence, est mon témoin. J’ai même proposé de payer les 30 500 F de la promotion si mon dossier avait des problèmes, car mon bailleur revenu pour cause de décès n’a pu rien obtenir ; tout simplement parce que je souhaite enfin obtenir ce branchement. Après tous ces allers et venues, un manœuvre est venu creuser un trou devant ma porte il y a 3 semaines et depuis, plus rien ! Ce trou, Monsieur le Directeur général, m’empêche de refermer convenablement mon portail et m’expose, ainsi que toute ma famille, a l’insécurité.

Dois-je déposer une demande pour qu’enfin quelque chose soit faite, ou dois-je suivre le conseil de ceux qui me disent de "parler bon français" à ceux qui font le branchement ?

A chaque visite, je laisse toujours une copie à une bonne volonté du service, mais rien. Qu’est-ce que ce dossier a comme problème pour qu’il soit ainsi traité ? Devrais-je encore attendre un an pour avoir ce qui est déjà payé ?

C’est vraiment découragé et à bout d’arguments que je m’adresse à vous afin qu’une solution finale soit trouvée. Salutations respectueuses."

Hôpital de Gaoua : le point de la grève de 48 heures

Trois semaines de crise. C’est ce que vient de vivre le Centre hospitalier régional de Gaoua. Sit-in, opération caisses vides, marches interdites ont été les manifestations auxquelles ont eu droit les usagers de cet établissement. Les militants de la sous-section SYNTSHA de l’hôpital ont participé à un mot d’ordre de grève lancé du 31 mai au 1er juin 2007. Le calme était réellement perceptible le 31 mai au moment de notre passage. Toutes les unités étaient quasiment paralysées. Seuls quelques stagiaires assuraient le service minimum. L’on percevait particulièrement de l’animation en ophtalmologie où une équipe spéciale venue de Ouagadougou recevait des patients pour des opérations de cataracte. Pendant ce temps, la pharmacie de l’hôpital était fermée. A 8 h, la majorité des grévistes étaient déjà au piquet de grève, non loin de la léproserie.

Quant aux malades qui, jusque-là, paient le plus lourd tribut, ils ne savent à quel saint se vouer, surtout que la médiation qu’aurait tentée le maire de Gaoua pour résoudre la crise n’avait pas permis aux protagonistes d’accorder leurs violons. En rappel, la plate-forme revendicative du SYNTHSHA de l’hôpital est constituée de 9 points dont le principal est relatif à la reconduction des bons pharmaceutiques pour les agents qui n’en bénéficiaient plus.

Le jardin du ministère des Affaires étrangères fermé

Depuis quelques jours, le jardin du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale a ses portes closes. Les amateurs de viande sauvage qui y dégustaient habituellement leur soupe préférée sont en manque.

Sur les raisons de la fermeture du jardin, les supputations vont bon train. La fermeture a coïncidé avec la sanction infligée à des militants du SAMAE (Syndicat des agents du ministère des Affaires étrangères). Ce qui fait dire que le jardin est une victime collatérale de la marche inédite du SAMAE. Certaines personnes expliquent cette fermeture par le fait que le jardin servait de lieu de réunions aux syndicalistes. Dans cette affaire, le gérant du jardin est le plus malheureux.

Crise à Guelwongo : le maire de Ziou attendu

Concernant la crise à Guelwongo relatée dans notre édition n°3878 du 29 mai nous avons cherché à rencontrer le maire incriminé afin de recueillir sa version des faits. Mais nos différentes démarches ont été infructueuses pour le moment. Lors des manifestations du 17 mai dernier, notre collaborateur à Ziou a, lui aussi, cherché à rencontrer le maire, mais, comme il l’a précisé dans son article paru dans le n°3875 du 24 juin, ses démarches pour rencontrer le maire sont restées pour l’instant vaines. Lors de la rencontre du 24 mai dernier, qui a duré environ une heure d’horloge, entre le haut-commissaire et le maire, l’un de nos confrères de la RTB/Nahouri qui devait nous rapporter les propos du maire au sujet de ce qui se passe dans sa commune n’a pas eu accès à ce dernier. Par ailleurs, nous avons également tenté d’avoir le contact du maire, mais l’on nous avait laissé entendre que le bourgmestre de Ziou n’avait pas de contact au village. Tout en ne désespérant pas, nous réitérons au maire notre souhait de le rencontrer afin d’avoir sa version des faits, par souci d’équilibre.

Enseignement coranique : l’enfant talibé à l’honneur durant 3 jours

L’association "Gournaam-Survie" organise, en marge de la journée internationale de l’enfant africain, les 72 heures de l’enfant talibé. Celles-ci se dérouleront à Ouaga, siège de l’association, du 15 au 17 juin 2007, sous le thème "La nécessité de la double éducation dans le milieu talibé". Au programme de ces journées pour lesquelles sont attendus 200 enfants talibé (entendez par là les enfants des écoles coraniques) et 25 maîtres talibé, défilé de talibés et remise d’un cahier de doléances aux autorités de tutelle ; échanges avec les responsables des écoles coraniques, des religieux et les membres de l’association. Le programme comporte également un repas communautaire, une remise de jugements supplétifs d’actes de naissance à ces enfants, etc.

Mois de l’environnement : les médias invités à une contribution active

Dans les lignes qui suivent, la Fondation Nature et Vie présidée par Araba Kadidiatou Yonli, épouse du Premier ministre, invite les médias à contribuer activement à la célébration de la Journée mondiale de l’environnement et de la Journée internationale de lutte contre la désertification.

"Avec la journée mondiale de l’environnement célébrée le 5 juin, et la journée internationale de lutte contre la désertification commémorée le 17 juin, le mois de juin est le mois de l’environnement par excellence. C’est l’occasion pour l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux de susciter une plus grande prise de conscience envers l’environnement.

Reconnaissant le rôle majeur que jouent les médias dans la prise de conscience des populations vis-à-vis des questions environnementales (pollutions diverses, désertification, changements climatiques, assainissement, etc.) de l’heure, la Fondation Nature & Vie les invite à contribuer activement (micro-trottoir, diffusion de messages, interview, etc.) à la célébration de ce mois.

Votre contribution suscitera sans aucun doute une grande réflexion sur les actions que chacun d’entre nous doit mettre en oeuvre afin de préserver, ensemble, les possibilités de vie au Burkina Faso. Déjà, 30% de nos terres cultivables (81 800 km2) connaissent une dégradation avancée et 4% autres (10 500 km2) sont complètement dégradées."

Manifs contre les APE : les marcheurs reçus par la Commission de la CEDEAO

Selon nos sources, une délégation des paysans du ROPPA sera reçue mardi 5 juin 2007 par la commission de la CEDEAO pour échanges de vues sur les Accords de partenariat économique (APE) en cours de négociation avec l’Union européenne. Les paysans africains regroupés autour du ROPPA sont contre la signature des accords ACP-UE sous leurs forme actuelle. La CEDEAO négocie ces accords pour la région Afrique de l’Ouest, et serait partante pour un report de 3 ans de la date de signature. Le délai prévu en principe pour la signature est fin décembre 2007. Si ce dialogue direct entre la commission de la CEDEAO et les paysans est à saluer, on peut cependant regretter qu’il vienne seulement maintenant.

Fête de l’Internet : 100 ordinateurs connectés au SIAO

les organisateurs de la fête de l’Internet qui a lieu toute cette semaine sur le territoire nationale ont mis le paquet sur le site du SIAO. 100 ordinateurs sont connectés dans la salle climatisée qui tient lieu de salle de formation. Des formateurs y attendent tous ceux qui veulent faire leur premiers pas dans les TIC . Ce sont 10 heures de connections gratuites par jour qui attendent les "analphabéTICs", pour entrer dans le monde des nouvelles technologies. C’est le ministre de la Promotion des technologies de l’information et de la communication qui a donné le top de départ de cette campagne d’initiation gratuite. 5000 apprenants sont visés sur l’ensemble du pays. Avis aux amateurs.

Les femmes maires du Burkina chez le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale

Ceci est un communiqué de presse relatif à une audience accordée par la ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Pascaline Tamini, à une délégation de l’Association des femmes maires du Burkina.

"Le vendredi 25 mai 2007, le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Pascaline Tamini, a reçu en audience l’Association des femmes maires du Burkina.

Présidée par Mme Sanou/Traoré Aïcha, l’association compte vingt membres (maires) sur un total de 359 maires que compte le Burkina, soit 5,57%.

Ces femmes, élues à la faveur des élections municipales du 23 avril 2006, ont félicité le ministre Tamini pour, d’une part sa nomination à la tête du département de l’Action sociale qui, du reste, "se trouve à la croisée des chemins des maux que connaît notre société", et d’autre part pour sa récente élection comme députée à l’Assemblée nationale.

Par ailleurs, elles ont traduit toute leur disponibilité à accompagner le ministre dans ce qu’elle entreprendra pour son département.

Elles ont de ce fait rassuré leur hôte d’être ses répondantes dans leurs communes respectives dans l’atteinte des objectifs du ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, à savoir l’épanouissement et le bien-être des femmes, des enfants et de la jeune femme, entre autres.

Aussi les femmes élues locales n’ont-elles pas manqué de soumettre au ministre Tamini "des préoccupations qui sont celles des femmes en général, et des femmes maires en particulier".

Ainsi, elles ont souhaité que leur hôte puisse, à tous les niveaux, "intercéder en faveur d’une discrimination positive" à leur profit afin de les aider à réussir leur mandat, lequel mandat, s’il est difficile pour les hommes, l’est davantage pour les femmes.

Le ministre Tamini a exprimé toute sa satisfaction d’avoir reçu ces femmes, de les avoir écoutées. Elle leur a dit toute sa disponibilité à les accompagner dans l’accomplissement de leurs missions dans la mesure du possible. Car, selon le ministre, ces femmes méritent qu’on les soutienne, en ce sens qu’elles sont animées de bonne volonté dans un contexte de décentralisation où le manque de ressources humaines, matérielles et financières complique leur travail."

L’Office de chemin de fer Bénin-Niger tente de se relever

Plongé depuis des années dans de graves difficultés financières, l’OCBN est, en outre, selon l’agence Altercom handicapé par le délabrement de son outil de travail : les locomotives sont vieilles, les wagons hors d’usage, les rails inappropriés au trafic.

Rien qu’en 2005, outre ses dettes sociales et fiscales, qui s’élevaient à 3,416 milliards de F CFA, cette entreprise avait cumulé un passif financier de 6,832 milliards de F CFA constitué, pour l’essentiel, des créances de l’AFD, l’Agence française de développement, qui, lasse d’attendre, a saisi les ministres chargés des Finances et ceux chargés des Transports du Bénin et du Niger.

Aussi, le ministre nigérien des Transports, qui assure la présidence en exercice de l’OCBN, s’est-il récemment rendu à Dakar afin de trouver des wagons pour remettre en route le trafic appelé à générer des recettes.

Presse et meetings électoraux : "le bon choix"

Sawadogo Mahamoudou se dit persuadé que le quotidien "Le Pays" a fait le "bon choix", lui qui a opté de couvrir la campagne électorale passée de façon originale, en renonçant, comme d’habitude, aux moyens mis à sa disposition.

"Monsieur le Directeur, je viens par cet écrit vous féliciter pour le choix que vous avez fait à travers votre écrit dans le journal que vous dirigez, "Le Pays", dans la rubrique "la lettre de l’éditeur", paru le lundi 16 avril 2007. J’ai pris connaissance de l’écrit un mois et plus après sa parution (étant donné ma situation géographique), mais c’est avec une joie immense que j’ai parcouru votre lettre. Ce n’est pas toujours facile de faire ce genre de choix à l’orée d’une campagne électorale. Heureusement, vous avez fait preuve d’une hauteur de vue pour sauvegarder votre idéal en respectant les principes cardinaux de votre profession pour un journal qui se veut indépendant et loyal. Bravo ! En dépit de ce que vous auriez pu engranger comme retombées pécuniaires, vous avez opté pour l’idéal. Une conscience pure a plus de prix que le bien-être matériel. Je sais que choisir de ne pas choisir, c’est tout de même choisir, mais vous avez fait le bon choix."

Mahamoudou Jacques Sawadogo

CEB/Boussouma/

Sanmatenga

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 4 juin 2007 à 12:54, par Un burkinabè En réponse à : Lettre ouverte au DG de l’ONEA

    Le problème de l’ONEA est que c’est une boîte pourriE où les responsables sont complices des agissement de leurs agents de terrain. Je vis le même problème depuis 6 ans au secteur 27. Tandis qu’on me chante auX 1200 logements qu’il n’y a pas de tuyau dans ma rue, il y a des voisins avec qui j’ai pris la peine de collecter les PUH et de déposer 6 fois des demandes, qui ont bénéficié de cette denrée indispensable sur la même rue. La même chanson (revenez la semaine prochaine pour voir) m’est dite depuis voilà plus d’un an malgré les opérations populistes de brancehements lancée par l’ONEA.

    • Le 4 juin 2007 à 16:07, par Le Mossi En réponse à : > Lettre ouverte au DG de l’ONEA

      Les choix sont souvent difficiles à faire. On ne veut pas encourager la corruption, mais devant certaines situations, on se sent forcer la main. Moi j’ai ’parlé bon francais’ pour avoir l’eau chez moi et achever ma construction. J’ai pas voulu le faire, mais quand on fait un petit calcule eco, on se sent obligé, surtout que les patrons ne réagissent pas. Mon voisin qui m’a passé l’info des branchements promotionnels n’a pas encore l’eau chez lui. Il etait surpris et decouragé quand il s’est renseigné aupres de mon frere qui supervise mon chantier. Mais ainsi va le Burkina.

      • Le 5 juin 2007 à 16:49 En réponse à : > Lettre ouverte au DG de l’ONEA

        Si les grands sont des tricheurs pourquoi pas le pauvre enseignant ?

      • Le 21 juin 2007 à 18:40 En réponse à : > Lettre ouverte au DG de l’ONEA

        C’est vraiment dommage que le pays soit ainsi. Et c’est la même chose dans tous les secteurs. A croire que se sont les plus corrompus qui sont à la tête de nos institutions. C’est pourquoi j’ai honte quand on dit "pays des hommes intègres". Nos comportements et actions sont loin d’être conformes au nom que porte le pays.

    • Le 11 juin 2007 à 06:33, par Mawey En réponse à : > Lettre ouverte au DG de l’ONEA

      La corruption est un probleme serieux qui gangrene nore pays. Je crois qu’il faut mettre une structure competente en place pour recueillir des problemes de ce genre afin de comprendre pourquoi ca marche pour certains et pas pour d’autres. La encore,faudrait-il que cette structure mise en place ne soit pas elle meme corrompue. Ce n’est pas seuleument a l’onea que e probleme existe. C’est partout dans toutes les administrations.

      Dans la province du Ioba par exemple, a Dano, un voisin avait contacte la sonabel pour installer le courant chez lui. Il en avait parle au directeur local de la sonabel en lui demandant s’il etait possible de tirer le courant directement a partir de chez son voisin qui lui, avait deja le courant. Le directeur lui dit qu’il lui faut acheter obligatoirement un poteau s’il veut avoir du courant chez lui ; chose qu’il avait faite. A sa grande surprise, il constate que le courant avait ete tire de chez son voisin d’ou il etait impossible selon le directeur de faire parvenir le courant dans sa cour. Mon oncle s’etait donc revolte et avait reclame son argent. Juste pour dire que meme certains directeurs de nos nombreuses institutions sont plus indelicats que les employes et c’est un probleme serieux que le gouvernement doit combattre s’il veut vraiment lutter contre la corruption et faire avancer les activites aux pays.

      Au ministere des finances de Tertius Zongo, c’est le meme probleme. Tu deposes ton dossier pour un probleme financier, on fera trainer ton dossier pendant des mois, esperant que tu "ailles pisses" comme les policiers ivoiriens le disent, avant de toucher a ton dossier. Nombreux sont les instituteurs qui sont confrontes a ce genre probleme au ministere des finances. Le gouvernement doit travailler sur ce fleau a meme de licencier ceux qui ne veulent pas travailler ou qui trainent sur des dossiers qui ne necessitent qu’une semaine ou quelque fois quelques jours. Il y’a beaucoup de chomeurs qui frappe a la porte pendant que des travailleurs dorment sur leur travail.

      Les agents de l’ONEA sont payes pour faire leur travail mais pourquoi attendent-ils d’etre graisses avant de faire leur travail ? S’ils se sentent mal paye alors qu’ils demissionnent !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

      Courage a tous les Burkinabes confrontes a ce genre de probleme.

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