Alertée, la police s’est rendue sur les lieux et l’assistant de police Bama, confie qu’à dix mètres de la dépouille mortelle, ils ont trouvé un baluchon contenant un pantalon blanc plus un débardeur une somme d’argent de quatre vingt dix mille francs en coupures de dix mille et une pièce d’identité burkinabè à l’effigie de l’infortuné dénommé Kaboré Moussa, né en 1969 à Imasgo province de Boulkiemdé teint noir, il mesure 1 m 80.

Selon des sources policières, l’intéressé ne devrait pas jouir de toutes ses facultés mentales au regard de l’Etat dans lequel il est décédé, l’on ignore jusque là les vraies causes de sa mort. En attendant l’enquête suit son cours.

110 kg de drogue saisie à Pouytenga

La police de Pouytenga a appréhendé un trafiquant de drogue avec 110 kg de chanvre indien. L’auteur a été déféré le 24 mai 2007 à la maison d’arrêt et de correction de Tenkodogo. L’alerte est venue des comités locaux de sécurité qui ont informé la police de l’existence de sites de vente et de consommation de drogue aux alentours de la ville de Pouytenga. Sitôt, la police mit sur surveillance secrète lesdits sites.

Le 6 mai 2007, un certain Ouédraogo Saidou né en 1975 à Souka dans la province du Ganzourgou est appréhendé. La police venait de mettre la main sur cerveau du service de drogue dans la région. En effet, le sieur Ouédraogo Saidou vend et consomme la drogue. Sans profession et sans domicile fixe, il faisait la navette entre le Ghana et le Burkina. C’est lui qui ravitaille en drogue la ville de Pouytenga et les sites aurifères environnants.

Avec lui, la police récoltera plus de 110 kg de chanvre indien. Dans l’affaire, d’autres individus seront interpellés par la police, mais pour l’instant seul Ouédraogo Saidou a été déféré au parquet de Tenkodogo, le 24 mai 2007. Il nous est revenu qu’au cours de la semaine, un groupe de jeunes auraient été surpris entrain de ce droguer dans un secteur de la ville et ont été dénoncés à la police.

C’est dire que les problèmes de la consommation de la drogue prennent de l’ampleur dans la province. Tout en remerciant les comités locaux de sécurité, le commissaire de police Kader Guiré lancé toujours un appel aux populations à maintenir cette bonne collaboration avec les force de sécurité.

Les éleveurs de la Kossi à l’école de la gestion participative de l’environnement

Les éleveurs de la province de la Kossi vont bénéficier d’un projet appelé : " Communication à la gestion participative de l’environnement et vulgarisation des techniques d’embouche et de santé animale ". Financé par le ministre français des affaires étrangères à hauteur de trois millions neuf cent trente-cinq mille sept cent soixante (3. 935. 760) francs CFA et ce pour une durée de 9 mois.

En prélude au lancement de ces activités, il a été organisé à Nouna le lundi 21 mai dernier une journée d’information et de sensibilisation des partenaires techniques provinciaux et des leaders d’opinions de la filière de l’élevage initiée par l’union provinciale " sénor " des éleveurs de la Kossi.

La réalisation de ce projet s’intéressera aux thèmes principaux que sont : pastoralisme et environnement, santé animale, techniques d’embouche, élevage et produits d’élevage et produits d’élevage et gestion durable des ressources naturelles. En fonction de ces thèmes, les responsables des services techniques concernés ont été amenés à prendre conscience du rôle qu’ils devront jouer dans l’accompagnement du projet.

A l’exécution en environs 600 éleveurs membres des groupements des 10 départements de la province seront directement touchés par ce projet qui en renforçant les capacités des éleveurs en matière de santé animale et des questions environnementales permettra de promouvoir et de consolider la participation communautaire dans la gestion. Il devra également permettre la mise en place d’espaces pédagogiques où les participants aux formations peuvent étudier des animaux, des infrastructures, des techniques de production et des végétaux.

Une conférence publique à Koudougou pour contribuer a la santé de la population

Une conférence publique organisée par l’UGBB a dans l’enceinte de l’Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP) le 26 mai dernier à Koudougou. Sous le thème " Bible et Santé " l’objectif cette de conférence publique a été de permettre aux participants de comprendre que la Bible n’a pas seulement trait à l’évangile, elle enseigne également le bien-être physique, mental et spirituel de l’être humain. C’est le Pr. Lassané Sangaré, chef de service au CHU-Y.O, enseignant à l’Université de Ouagadougou qui a tenu en haleine le public pendant près de trois heures d’horloge.

Ainsi, le Pr. Sangaré a fait comprendre que " si les populations dans leur ensemble rencontrent le plus souvent des problèmes de santé, c’est parce que généralement l’on foule aux pieds les mesures d’hygiène et l’on se laisse aller à toute alimentation, choses que la Bible déconseille ".

Selon les explications du Secrétaire régional du Centre Ouest de l’UGBB Philippe Nana, " Cette conférence s’inscrit dans le cadre des activités de fin d’année des groupes bibliques de Koudougou d’une part et dans un souci d’offrir aux membres de l’Union et aux différents partenaires un cadre de réflexion et d’échanges autour du thème d’autre part ".

Cette conférence publique fait suite au constat amer de diverses difficultés sur le plan sanitaire encourues par les populations et l’UGBB. En organisant cette activité entend sensibiliser, conscientiser les frères en Christ et l’ensemble des citoyens afin que tout le monde sache que si la Bible permet de sauver les âmes, il n’en demeure pas moins pour le corps des êtres humains a-t-il ajouté.

La Rédaction Internet

Sidwaya