<I> On murmure </I> : Pas de fête de la bière cette année
Kantigui a ouï dire que cette année, la mousse ne coulera pas de façon continue pendant dix jours comme les années précédentes à la Maison du peuple ou sur le site du SIAO. L’édition 2007 de la fameuse fête de la bière n’aura pas lieu au grand dam des « godeurs » et au bonheur des contempteurs de cette manifestation.
De sources bien introduites auprès des organisateurs le Syndicat national des travailleurs des débits de boissons (SYNATB) et leur principal sponsor, BRAKINA), Kantigui a ouï dire que la fête de la bière nécessite au fil des années, un budget colossal. Son organisation, cette année, aurait nécessité une centaine de millions de F CFA.
Outre les contraintes financières, Kantigui estime également que les récents événements regrettables qui ont fortement porté préjudice à la chaîne des bars « Kundé » n’ont pas également arrangé les choses. Car les promoteurs de ce « cartel de godets » occupent une place importante dans l’organisation de la fête de la bière. En lieu et place des godets à gogo qui se tiennent généralement fin avril/début mai, des maquis et bars se proposent d’organiser 72 heures ou 96 heures de mousse à leur niveau.
* Après le scrutin, Dédougou face aux médisances de campagne
Il est parvenu à Kantigui que la campagne législative pour le scrutin du 6 mai dernier était loin d’être une compétition d’idées à Dédougou, chef-lieu de la province du Mouhoun et de la région de la Boucle du Mouhoun.
Les adversaires politiques se sont transformés en ennemis jurés pour se livrer des combats de titans.
Des vingt partis en lice, deux (les figures de proue) se sont échangés des propos assez durs.
Des attitudes regrettables de personnes ayant toujours partagé les mêmes cabarets, villages, familles... Kantigui se demande où est-ce que certains Dédougoulais ont appris cette façon de faire la politique ?
Journée nationale de l’artiste édition 2007
Il est parvenu à Kantigui que les artistes du Burkina Faso, en collaboration avec le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT), organisent la Journée nationale de l’artiste 2007, le 26 mai à Ouagadougou. Cette journée célébrée chaque dernier samedi du mois de mai, est placé cette année, sous le thème : « Quel environnement juridique pour l’épanouissement socioéconomique et culturel des artistes burkinabè » ?
Les activités commémoratives se dérouleront du 25 mai au 26 mai. Un match de football entre les artistes et l’association Rayim Koudoumbé donnera le ton des festivités, le vendredi 25 mai à 16 heures sur le terrain du Moogho Naaba. Le samedi 26 mai à 9 h, une procession d’artistes partira de la Maison du peuple en direction du MCAT, afin de remettre un manifeste à leur ministre de tutelle.
Toujours samedi, le programme des festivités prévoit à 16 h au rond-point des artisans (Avenue des arts au Bogodogo), une cérémonie de décoration d’artistes qui viendra mettre une touche officielle à la célébration. La fête se poursuivra avec un défilé de mode et une animation populaire non stop dans divers domaines artistiques (musique, théâtre, cinéma, exposition d’arts plastiques, danse, humours...).
En rappel, la Journée nationale de l’artiste a été initiée depuis 1987. Elle vise à rendre hommage à l’artiste burkinabè et à valoriser ses apports à la construction et au développement de notre pays.
Des « présumés bidasses » sèment la panique à Pissy
Kantigui a surpris, samedi 19 mai 2007, aux environs de minuit, au secteur n° 17, une scène qui rappelle celle des films western hollywoodiens. Des hommes de tenue, vraisemblablement des « recrues bidasses, se sont servis de leurs ceinturons et cordelettes pour bastonner d’honnêtes citoyens qui prenaient de l’air au « maquis Vas-y voir », blessant du même coup, une dizaine de personnes. A l’origine de cette bastonnade, une histoire de femme, comme d’habitude...
En effet, des filles en compagnie d’un groupe de 3 bidasses auraient été interpellées par un jeune homme assis au maquis. Se sentant offusqués, ils ont été chercher du renfort, élargissant ainsi le nombre à 10 personnes. Une fois de retour, ils se sont mis à frapper sur tout ce qui bougeait, blessant ainsi plusieurs personnes.
La police alertée, arrivera sur les lieux après le départ des « bastonneurs ». Kantigui, tout en déplorant et condamnant fermement cet acte inqualifiable, ose espérer que le processus démocratique qui s’enracine avec une élevation concomitante de la conscience citoyenne, arrivera à bannir un jour, ces comportements déviants de notre société.
Kantigui
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 24 mai 2007 à 17:18, par Alex En réponse à : > <I> On murmure </I> : Pas de fête de la bière cette année
Cette décision de ne pas organiser de fête de la bière cette année me réjouis. Franchement, je ne crache pas sur la bibine le soir après une dure journée de travail, mais organiser des bacchantes de ce genre est tout simplement inconcevable dans un pays en développement comme le Burkina quand on connaît les dégâts que l’alcoolisme peut causer. L’avenir d’un pays ne se mesure pas au nombre de caisses de "godets" ou au volume d’alcool ingurgités par sa jeunesse mais plutôt par sa capacité à faire face aux défis de la vie quotidienne et à inventer des solutions durables afin d’assurer à sa population un minimum de bien être. J’invite donc toute la génération consciente burkinabè a se ressaisir et à faire preuve de plus de modération. J’invite par la même occasion les autorités à mettre plus d’entrain dans la lutte contre la vente d’alcool frelaté qui n’en finit pas de tuer et de rendre invalides nos jeunes des villes et des campagnes (cf. cas récent survenu à Titao).
Le 28 mai 2007 à 04:29, par P.R En réponse à : > <I> On murmure </I> : Pas de fête de la bière cette année
totalement d’accord mon frère. notre pays a plus besoin de jeunes dynamiques et lucides
pour un developpement veritable et durable.
cordialement.
P.R medina/dakar
Le 5 juin 2007 à 02:15 En réponse à : > <I> On murmure </I> : Pas de fête de la bière cette année
Ca c’est trop vrai même ! A la place, on va aller au ciné... Ah non, ya plus de ciné ! Alors au théâtre ? Au CCF, chez les Blancs, c’est chiant, on n’y comprend rien ! Allez, on ira à la bibliothèque : encore au CCF, zut ... A la piscine, alors : c’est que les barrages, i sont pas très propres, rezut... Allez, un petit tour avenue N’Krumah : trop de lumière, des putes partout et des bars trop chers... Allez, reste la maison, on va regarder la télé du plaisir obligatoire : mince, c’est telenovela débilitante puis JT de la Présidence puis grrrrand débat sur l’art et la manière de bien se marier et enfin le bon vieux western de série Z en noir et blanc et couleur pour le même tarif ; wallaye, que c’est enthousiasmant pour moi, jeune et dynamique porteur d’espérances pour un développement solidaire, durable et riche d’excitations intellectuelles ! Reste le Stade : malheur, il y a la dangereuse Tanzanie qui arrive pour chicoter nos Etalons ! Pouvaient pas recevoir plutôt Sao Tomé et Principe, c’est jouable, ça ? Allez, vais aller boire une bibine, j’espère qu’elle sera fraîche et que ça sentira pas la pisse, dans le caniveau sous ma chaise... Ouaga, 2007, XXIe siècle... Ca va aller ! Fretback.