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<I> On murmure </I> : Réseau d’arnaque international : La prudence est recommandée

Publié le mercredi 9 mai 2007 à 07h55min

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Il a été rapporté à Kantigui qu’un réseau international d’arnaque est en train de gagner du terrain dans notre pays. Selon la victime (Monsieur X) que Kantigui a reçu hier, tout est parti d’un coup de téléphone venant d’ l’Espagne et dont l’interlocuteur (un blanc) dit avoir visité le BF sous l’égide d’une ONG.

« Comme la mission a été satisfaite de l’accueil ! que vous nous avez réservé, l’ONG a décidé de vous envoyer du matériel d’une valeur de 10 millions par le port d’Abidjan », tel est le contenu du message livré par le blanc, qui prendra le soin de donner des contacts d’un prétendu transitaire en charge du conteneur.

Après quelques jours, ce dernier appellera M.X, pour réclamer 225 000 correspondant aux frais de formalités douanières. Peu de temps après, un coup de fil de Bouaké à M. X. exigera un laisser passer, à défaut une somme de 325 000 que la victime enverra puisque incapable de produire un quelconque papier. Après avoir attendu une semaine sans suite, M. X. se rend aux bureaux de la Douane pour s’entendre dire qu’il n’est par la première victime d’une telle machination.

Depuis lors, les numéros de ce trio de malfrats de haute classe ne répondent plus et M. X. n’a plus que ses yeux pour pleurer. Des sources proches des services douaniers un autre Monsieur a failli tomber dans le piège. Heureusement, ce dernier a décidé de contacter la douane avant de s’engager. Ce qui est sûr, ce réseau travaille de connivences complices sur place par qui ils obtiennent tous informations et contacts utiles, Tout en appelant les populations à la vigilance, Kantigui espère que les structures compétences, on occurrence Interpol s’investira pour le démantèlement de ce réseau.

Lire aussi : Scam : gare à la cyberescroquerie !


Max Ray réclame à Canal 3 ses droits d’auteur

Il est parvenu à Kantigui des rumeurs faisant cas du mécontentement de l’artiste-musicien Max Ray. Kantigui a ouï dire que le torchon brûlerait entre lui et la chaîne de télévision Canal 3, à cause de droits non payés. L’artiste aurait en effet réalisé plusieurs génériques pour le compte de Canal 3 qui refuse de lui payer ses droits d’auteur.

Le contrat stipulerait que le demandeur de service devrait payer la moitié en espèces et l’autre sous forme d’échange marchandises. Ses informations parvenues à Kantigui nous font savoir qu’aucun kopeck ne serait parvenu à l’artiste depuis un an. L’affaire serait même maintenant en justice, après que l’artiste eût vainement cherché solution auprès du BBDA. Kantigui pense que chacun devrait assumer ses responsabilités et que le droit devrait triompher. En attendant, Kantigui souhaite une issue heureuse dans cette affaire pour les deux partis.


* Les forces de sécurité ont souffert le martyr

Lors du scrutin du 6 mai 2007, Kantigui s’est fait observateur dans la région du Centre-Nord. Il a ainsi constaté que les forces de sécurité ont souffert le martyr pour rejoindre les différents bureaux de vote, à cause de la défectuosité des voies sur certains axes. Kantigui aurait appris que l’un des grands problèmes rencontrés est dû à l’homonymie des villages. L’une des caractéristiques du Centre-Nord est que plusieurs villages portent le même nom.

Ce qui aurait entraîné de sérieux handicap dans le déploiement des éléments de la sécurité. Les 72 villages appartenant à la commune de Kaya ne seraient pas tous connus de beaucoup. Ajouter à cela, le phénomène d’homonymie, il y a de quoi souffrir le martyr et pour les représentants des bureaux de vote et pour les forces de l’ordre.


* Incendie à l’école primaire de Kora dans le Bam

Il est parvenu à Kantigui que l’école primaire de Kora, village situé à 7 km au nord de Kongoussi a été victime d’un incendie le 20 avril 2007. Une des trois classes construites en secco a été dévastée par les flammes. Heureusement, constate Kantigui, on ne déplore pas de perte en vie humaine mais seulement des dégâts matériels.

Le directeur provincial de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation, Moussa Ouédraogo et le chef de circonscription de Kongoussi II, Madi Bélem se sont personnellement rendus sur les lieux afin de faire le constat, encourager les enseignants et adresser des rapports à la hiérarchie. En attendant la réaction de la hiérarchie, ils ont conjugué leurs efforts pour renouveler les tables-bancs brûlés.

Les parents d’élèves ont aussi refait la classe en secco pour pallier au plus pressé, en attendant l’achèvement de la construction d’une classe en matériaux définitifs dont les travaux ont déjà débuté. Il reste cependant le problème de livres et surtout de deux classes à construire pour soulager enseignants, élèves et parents d’élèves de cette école.


* Des agents de collectivités territoriales attendent toujours leurs reclassements indiciaires et augmentations de salaires

Il est parvenu à Kantigui que les agents provinciaux nouvellement reversés aux communes du Bam attendent toujours leurs reclassements indiciaires à compter du 1er décembre 2005 selon le décret n°04/PRES/PM/MATD/MFB. Ils attendent aussi et toujours leurs augmentations de salaires de 4,5 à 8% selon les catégories, à compter de janvier 2005.

Kantigui se demande les raisons d’un tel retard, d’autant plus que leurs collègues des autres provinces ont vu leurs situations réglées. Qu’en sera t-il de la dernière augmentation de salaire d’avril 2007. Kantigui espère que les nouvelles autorités provinciales qui seraient en train de se battre pour la résolution du problème y parviendront. Car pour ces agents, “Viima ya kanga”.


*Les passagers d’un car de transport échappent
de justesse à la mort

On ne cessera jamais de dénoncer l’inconscience de certains chauffeurs de sociétés de transport qui s’amusent avec la vie de leurs clients. Les passagers d’un car d’une compagnie des plus anciennes de la place ne diront pas le contraire, eux qui l’ont échappé belle le 24 avril 2007. Kantigui a ouï dire que, parti de Ouagadougou peu après 14 heures, le car a perdu ses deux roues-arrière à une quarantaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, sa destination finale.

Tout l’arrière du car s’est évidemment “affessé” et l’on peut dire qu’à quelque chose, malheur est bon car si c’était une seule roue qui était partie, nul doute que le car se serait renversé. Kantigui s’est entendu exliqué que c’est probablement par la faute d’un mécanicien qui, après avoir effectué des réparations au niveau de ces deux roues-arrière, n’a pas bien serrées les boulons.

Une négligence grave qui allait endeuiller “bêtement” de nombreuses familles. Kantigui invite les responsables des sociétés de transport à vérifier l’état des véhicules pour ne pas hypothéquer la vie des passagers. Il y va de l’intérêt de tous.


* De la viande étalée à même le sol, en pleine rue

Kantigui a aperçu une Peugeot 504 pick up “propre” à ramasser des ordures déverser sa cargaison de gigots de viande de bœufs le vendredi 4 mai 2007 aux environs de 8 heures, juste devant l’abri-bus de la SOTRACO situé près de la porte d’entrée du siège du FESPACO. En provenance probablement de l’abattoir et lourdement chargé, le véhicule est tombé en panne et les occupants ont tout simplement étalé une partie de la viande sur les accotements de la voie et s’affairaient, à l’aide d’un crique, à le soulever pour effectuer les réparations nécessaires.

Le service d’hygiène de la mairie a-t-il eu l’occasion de constater cette situation ? Kantigui ne le sait pas. Toujours est-il que les services compétents doivent veiller sur le transport de la viande dans la ville de Ouagadougou car, en dehors de la panne circonstancielle du véhicule qui a amené ses occupants à adopter cette attitude condamnable, la viande consommée dans la capitale est trop “malmenée” entre l’abattoir et les marchés.

Il n’est pas rare en effet de voir des motocyclistes transporter des gigots de bœuf ou des carcasses de petits ruminants sur les fourches de leurs engins avec une bonne partie traînant à terre. Kantigui estime que c’est un problème de santé publique et quelque chose doit être fait par qui de droit.


* Des blessés à Komtoèga le jour du scrutin

Kantigui a aperçu cinq blessés au Centre de santé et de la promotion sociale (CSPS) de Komtoèga le lendemain du scrutin législatif. Les personnes hospitalisées souffrent visiblement de traumatisme à diverses parties du corps. Elles auraient été victimes d’un affrontement entre militants de deux partis candidats. Kantigui a remarqué qu’une des victimes, une dame, portait une large blessure au- dessus du sein.

Les agents de santé disent ignorer les causes des blessures. Selon certaines indiscrétions au sein de la population, les blessés auraient reçu une correction de la part d’individus les reprochant d’avoir fait le mauvais choix dans leur vote. Elles soutiennent également que les habitants vivent dans la psychose depuis des mois suite à une querelle autour de la désignation du chef de Komtoèga.

La fièvre électorale aurait envenimé une situation déjà précaire. Kantigui en appelle donc à la sagesse des acteurs politiques et de la société civile de la localité afin que la population laborieuse de Komtoèga vive en paix, socle du développement recherché par tous.


* Où est la promotion des NTIC ?

Kantigui qui a suivi de très près les correspondants électoraux dans la couverture médiatique du 6 mai a remarqué que ceux-ci devaient passer par la croix et la bannière pour expédier leurs articles à Ouagadougou. Les “fameuses” Technologies de l’information et de la communication (TIC) se sont révélées quasiment inexistantes dans les chefs lieux des provinces.

L’Internet relève encore du miracle dans de nombreuses localités. Même le “dépassé” fax est parfois introuvable. Des gouvernorats et des hauts- commissariats n’en disposent point. Les rares cybers du salut sont tenus par la Société nationale des postes (SONAPOST) qui, malheureusement, n’ouvre pas les dimanches.

“Où en est-on avec la promotion des TIC à laquelle tout ministère s’est consacrée” ? s’est écrié Kantigui. Les technologies de l’information et de la communication contribuent également à la bonne organisation et à la crédibilité d’un scrutin.


* Les notaires de l’Afrique francophone à Ouagadougou

Kantigui a ouï dire que les notaires de l’Afrique francophone tiendront du 10 au 12 mai 2007 à Ouagadougou, la deuxième édition de leur université. Selon les confidences faites à Kantigui, cette rencontre se tiendra sous les très hauts patronages du président du Faso, Blaise Compaoré et du secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie, Abdou Diouf.

Cette rencontre, selon les sources de Kantigui, sonnera le rassemblement des notaires africains francophones. A cet effet, l’Association du notariat francophone, la Commission des affaires africaines de l’Union internationale du notariat latin et l’Ordre des notaires du Burkina Faso ont mis les bouchées doubles pour la réussite de cet important événement.


* Des appels anonymes importunent les pandores de Manga

Kantigui a oui dire que les pandores de la Brigade de Gendarmerie de Manga sont depuis un certains temps victimes d’appels anonymes d’individus malintentionnés. De sources bien au cœur de formation, de fausses alertes d’accidents et autres incidents sont notifiées aux pandores qui lune fois le déplacement effectué se rendent compte du coup. A titre d’exemple, un des appelants a invité l’agent de garde à venir faire le constat d’accident entre un chien et un âne .Pire, certains appelants profèrent des menaces, des intimidations et même des injures grossières à l’endroit de ceux-Ià même qui sont chargés de la sécurité des personnes et des bien dans cette localité. De sources très proches du Commissariat Central, la police de Manga vivrait la même situation. Cette inconduite, pense Kantigui pose les problèmes récurrents d’incivisme et même d’outrage à l’Autorité.

Kantigui

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