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<I>On Murmure </I> : “Les sept douleurs” d’un gendarme

Publié le mercredi 2 mai 2007 à 09h05min

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Kantigui vient de s’apercevoir que l’écriture n’est pas seulement l’affaire des seuls civils. “Les sept douleurs”, tel est le titre du premier recueil de nouvelles du lieutenant de gendarmerie William Aristide Nassidia Combary.

Kantigui qui l’a parcouru s’est laissé aller par le style de l’auteur et son style de narration faisant durer le suspens (qui ne se laissera d’ailleurs jamais découvrir). Sept douleurs qui vont au-delà des tabous pour attirer l’attention sur la souffrance de l’enfant, de la femme, de l’homme.

Sept douleurs qui parlent de l’auteur et du lecteur. Avec ce recueil, le lieutenant Combary prouve qu’au-delà du maniement des armes, les hommes de tenue ont d’autres ressources à valoriser. Que beaucoup d’entre eux emboîtent ses pas afin que le PA se transforme en plume et fasse couler des proses de paix au bonheur des milliards d’habitants de la planète. Prière de Kantigui.


Où sont passés les prix des lauréats de la foire régionale du développement de Bamako ?

Kantigui a appris avec consternation que les lauréats burkinabè de la foire régionale du développement tenue les 14 et 15 novembre 2006 à Bamako n’ont toujours pas reçu un seul copeck des 30 000 dollars que chacun d’entre eux devait engranger.

Hormis les gros chèques en carton qu’ils ont reçus au cours de la faste cérémonie de récompense organisée en leur honneur à Ouaga-2000, ces braves hommes et femmes qui ont fait la fierté du Burkina Faso, selon les sources de Kantigui, n’auraient rien eu d’autre de cette aventure.

Pire, la majeure partie d’entre eux végèterait en ce moment dans la misère et serait en passe de fermer boutique car n’ayant plus rien pour poursuivre leurs activités. Les intéressés auraient utilisé leurs fonds de roulement dans la préparation de cette compétition sans être jamais remboursés contrairement à ce qui leur avait été promis.

De sources proches des lauréats burkinabè, ceux-ci auraient mené maintes démarches auprès des promoteurs de ladite foire, à savoir la Banque mondiale, la maison de l’Entreprise et le ministère du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat, sans gain de cause.

C’est à un jeu de ping-pong qu’ils auraient été plutôt soumis. Désemparés, ils en sont à se demander qui est à la base de cette situation qui frise, à leurs yeux, un marché de dupes. Pour eux, ils ont été utilisés pour atteindre des objectifs inavoués et on les a jetés dans la nature.
Tout ce que demandent ces lauréats aujourd’hui, c’est qu’on leur permette au moins de pouvoir travailler en leur remboursant les frais de préparation de cette foire.

Quant aux prix, certains lauréats disent laisser les organisateurs avec leur conscience car, se demandent-ils, comment un prix peut-il être soumis à des conditionnalités ? Vivement, que les autorités compétentes prennent à-bras-le corps cette question car il y va de la dignité de tous.


* Les finances, le budget et le développement dans les odeurs

Il est parvenu à Kantigui que les agents de l’ancien nouveau bâtiment abritant le ministère des Finances et du Budget (MFB) ainsi que celui de l’Economie et du Développement (MEDEV) ne savent quelle odeur respirer. Restauré il y a quelques années, ce cadre présente déjà des défaillances hygiéniques, électriques... Devant une telle situation, c’est le sauve-qui-peut.

Des directions ont déjà déserté les lieux pour trouver du bel air dans le bâtiment relooké en face de la Télévision nationale. Même les deux ministres (Jean Baptiste Compaoré et Seydou Bouda) dont les bureaux avaient été envahis par les eaux dès leur installation à l’ancien-nouveau bâtiment ont également changé de lieu de travail...

Kantigui a ouï dire que le bâtiment que tous fuient a coûté plusieurs centaines de millions de F CFA. Il y a lieu de se demander alors quelle structure pourrait bien combattre cette impunité dans les affaires si le MFB et le MEDEV eux-mêmes semblent se montrer impuissants ?


* Il percute le rond-point en plein jour et crie au secours pour ne pas mourir

Kantigui constate, comme le chante Aly Verutey, que “le soulard s’en fout”. Le dimanche 08 avril 2007, un usager de la route, pas comme les autres, a percuté le rond-point de Kongoussi avec sa moto JC Super. Et ce, en plein jour. Selon des témoins oculaires, l’accident s’est produit vers 16h.

Le “rallye man” en question, originaire du village de Loaga, a foncé tout droit sur le rond-point comme si c’était un passage. La suite est sans commentaire :étalé de tout son long à côté de sa moto endommagé, il criait au secours pour, dit-il, qu’il ne meurt pas.

Transporté au centre médical où il a reçu des soins, on s’est rendu compte que le bléssé, très bavard, puait l’alcool. “Petit peulh, quand on a peur de la mort, on boit avec modération et on circule avec prudence”, lui aurait conseillé un parent à plaisenterie bobo.


* Législatives 2007 à Tikaré : attention au dérapage

Kantigui a ouï dire que dans le cadre de la campagne en vue des élections législatives du 06 mai 2007,le mercure monte à Tikaré dans la province du Bam.
Il y aurait eu une altercation entre des militants du CDP et ceux de l’ADF/RDA,les deux partis phares dans cette commune.

Le militant CDP, du nom de Ouédraogo Idrissa dit “DG” aurait porté plainte à la police. Kantigui suit le développement de cette affaire tout en appelant les partis en compétition au fair-play et au respect mutuel.Car la politique n’est pas un combat de gladiateurs mais un débat d’idées.

Kantigui

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 2 mai 2007 à 12:18, par Pierrot, ancien gendarme. En réponse à : > <I>On Murmure </I> : “Les sept douleurs” d’un gendarme

    Le lieutenant Combary semble s’être trompé de vocation en intégrant la Grie, pour un corps dont l’extrême discrétion paufine à l’efficacité de l’action sur le terrain. Au deuxième ouvrage, il lui faudra un avertissement ferme, et au troisième, un conseil de discipline... Après, on avisera !

    • Le 2 mai 2007 à 17:25, par WOULOFATOO En réponse à : > <I>On Murmure </I> : “Les sept douleurs” d’un gendarme

      pr pierrot,
      c est un tel raisonnement, qui fais que souvent au BF, les civils on tendance à croire que ce de l’armée sont borné. je ne vois pas le mal qu il y a pr qu’ un militaire se mettent à écrire, y a en qui se sont même essayer au cinéma.corage et bon vent à COMBARY

    • Le 2 mai 2007 à 17:58, par Ting-biga En réponse à : > <I>On Murmure </I> : “Les sept douleurs” d’un gendarme

      Bravo le sous-développement avec des gens comme vous. Quoi de plus normal que "la gendarmerie" reste un outil plus qu’un acteur.

    • Le 2 mai 2007 à 18:58, par J.O.B En réponse à : > <I>On Murmure </I> : “Les sept douleurs” d’un gendarme

      Il faudrait peut être commencé par lire son recueil et connaître la personne du Lieutenant Combary sous sa casquette d’officier de gendarmerie avant d’emettre de tels avis.
      Cependant quant on voit "peirrot ancien gendarme" c’est pas étonnant. La Grie a changé depuis votre depart certainement..

      • Le 3 mai 2007 à 15:03, par ancien visiteur de Zitoun à Meknès En réponse à : > <I>On Murmure </I> : “Les sept douleurs” d’un gendarme

        pierrot est vraiment desuet.chapeau a ce jeune officier que j’ai connu depuis la 6eme quand l’ecriture était déjà une des ses passions.et bon vent "aux sept douleurs".

        • Le 4 mai 2007 à 13:08 En réponse à : > <I>On Murmure </I> : “Les sept douleurs” d’un gendarme

          Alors ??!! Donc Pierrot a raison !!!!

        • Le 4 mai 2007 à 16:20 En réponse à : > <I>On Murmure </I> : “Les sept douleurs” d’un gendarme

          Dites-nous, le "visiteur de Zitoun" si ce Combary est bien un Gendarme ou un écrivain, et s’il peut vraiment concilier les deux choses ? J’ai hâte de pouvoir lire un PV de ce gendarme ; j’espère qu’il n’est pas bourré de formules du genre "...lorse que nous étions petits, ...", ou "quand mon père allait avec nous aux champs,..." ! A un certain moment de l’évolution des choses, il devra choisir. Et Pierrot (que je ne connais pas) n’aura pas eu tout à fait tord. Et puis, entre nous, sincèrement, c’est quoi un "gendarme-écrivain" ???

          • Le 11 mai 2007 à 21:21 En réponse à : > <I>On Murmure </I> : “Les sept douleurs” d’un gendarme

            Je manque de patience a lire des inepties du genre Pierrot et autre. Il faut etre un vrai mouton de Panurge pour exclure le gendarme de l’ecriture. C’est idiot et stupide, excusez-moi les terms mais ce sont les moins violents que je puisse trouver. L’ecriture c’est de l’art comme la musique. Et si le soi-disant ancien gendarme pierrot n’a rien dit pour Salaka Vince ou l’art gendarme Artiste 9qui chante "tout le monde dans ce pays la peut-etre president, ..."), pourquoi en veut-il a ce jeune artiste qu’il faut plutot encourager. C’est cette stupide attitude a separer les aptitudes qui fait qu’on forme des genre monovalent dans ce pays. Auriez vous a vous plaindre si M. Combary etait un genie en physique nucleaire ? J’esperere que vous permettez a vos enfants de s’ouvrir au monde sinon ce sera des dechets toxiques a la societe que vous formereez. Et parlez moi de liberte d’expression, Bon sang.
            Au lieu de reconnaitre que vous etes jaloux vous vous cachez sous la raison de discretion. Ce jeune est officier et artioste. Et avec la grace de Dieu il publiera le 4e ouvrage et sans aucun maudit conseil de betise. Toutes mes excuses aux lectuers respectables. J’ai manque de patience devant ces betises de ces immatures seniles.

            • Le 14 mai 2007 à 10:38 En réponse à : > <I>On Murmure </I> : “Les sept douleurs” d’un gendarme

              C’est caaaa !!! Utilisez tous les gros mots que vous pouvez. Je suppose que face à ceux (comme moi) que vous qualifiez de "maudit conseiller de bêtise" vous vous résoudrez à l’emploi de grands moyens pour faire taire définitivement ; et vous parlez avec ca de liberté d’expression...Pffffffff !!!

              Le bon Dieu lui-même n’a-t-il pas des "détracteurs" qui osent penser différemment de lui ? On verra...

            • Le 14 mai 2007 à 10:48, par Pierrot, ancien gendarme. En réponse à : > <I>On Murmure </I> : “Les sept douleurs” d’un gendarme

              Ne vous fermez pas à la diversité des opinions exprimées (même si vous ne les partagez pas !) sur cet article ; on s’enrichit plus de nos dissemblances que de nos ressemblances, et vous n’avez pas besoin pour exprimer votre avis de menacer ou d’insulter qui que ce soit ou de perdre selon vos propres termes patience, pour ensuite présenter aux "lecteurs respectables" des excuses plus feintes que réelles. En leur infligeant le "supplice" de vous lire, vous les avez contraint au même "dégoût" que les séniles et autres ratés que vous ciblez !

              Apprenez à mieux vous maitriser, et au besoin, faites du Yoga ! Vous en retirerez le plus grand bien pour votre santé, ....et je suppose également pour vos proches !

              Bon vent à Combary.

      • Le 4 mai 2007 à 16:22 En réponse à : > <I>On Murmure </I> : “Les sept douleurs” d’un gendarme

        Pour avoir changé, elle a vraiment "changé" ; tous les principes sont en train de foutre le camp one one...

      • Le 4 mai 2007 à 16:28 En réponse à : > <I>On Murmure </I> : “Les sept douleurs” d’un gendarme

        On n’a pas deux casquettes professionnelles ; soit on est gendarme, soit on est écrivain, mais jamais les deux, et surtout pas ces deux professions. Ecrire des nouvelles, ce n’est pas monter des PV ou des notes ; l’un déteindra à terme sur l’autre, la synthèse et la concision risquent de prendre un coup....

        • Le 7 mai 2007 à 16:43, par goni En réponse à : > <I>On Murmure </I> : “Les sept douleurs” d’un gendarme

          On est où là, c’est vraiment con de croire qu’un gendarme ne peut être écrivain, en quoi l’écriture est elle un obstacle a l’excercice de ce métier ? C’est au contraire des actes a encourager. Ya na qui n’ont aucun respect pour le travail des autres aimé ou laissé aimer les oeuvres des autres.
          La vie c’est comme ça ce type a écris et toi qui critique en méprisant ses phrases de : < quand j’allais au champs avec mon père> voulais tu voir a la place de cette phrase peut être : Quand j’allais au mcdonald avec mon père ? y a des gens digne qui écrivent avec respect leurs souvenirs et c’est certainement le plus important.
          Appréner le respect du travail de l’autre c’est comme ça qui vous saurez récolter les fruits de votre propre travail.

          • Le 7 mai 2007 à 18:54 En réponse à : > <I>On Murmure </I> : “Les sept douleurs” d’un gendarme

            Je respecte autant la profession d’écrivain que celle de pandore ; ce n’est pas là le problème ! Mais je n’aime pas le cumuls, surtout pour des fonctions aussi "éloignées" les unes des autres comme c’est le cas en l’espèce, que ce soit par accident ou par vocation. J’ai par ailleurs lu l’ouvrage, et je ne formule pour le moment aucune appréciation car (vous devez le savoir), même un best seller ne vient pas toujours au premier essai...Je le souhaite de réussir écrivain si telle est vraiment sa volonté et aussi sa vocation, et s’il s’y consacre pleinement afin de mûrir cet élan...

            Lisez bien entre les lignes avant de "canarder" les autres avec de telles formules "chocs". On est tous au Faso...

            • Le 11 mai 2007 à 21:29 En réponse à : > <I>On Murmure </I> : “Les sept douleurs” d’un gendarme

              Vous n’avez rien compris, Dude. le Lt n ;est pas ecrivain de profession. Il en fait un passe-temps. Ignorance quand tu les tiens. Ugh !!

              • Le 14 mai 2007 à 23:00, par QUID En réponse à : > <I>On Murmure </I> : “Les sept douleurs” d’un gendarme

                Ecrivain de proffession !! vous en connaissez combien au Burkina qui vivent de cette "profession ?
                Si vous n’avez comme passe-temps que de suivre les "3B", sachez que chancun fait de son temps libre ce qu’il veut.
                L’ecriture n’appartient a personne a ce que je saches ; et un chauffeur de la sotraco peut ecrire s’il le veut.
                Que ce pierrot aille s’occuper de son champs de merdes. Et en plus s’il etait vraiment un ancien de la boite, pourquoi ne pas approcher ce jeune officier pour lui prodiguer des conseils ?

                Ah la jeunesse ! quelle chance a-tu eue de ne pas trouver des gars comme pierrot en service !! Il t’aurait assombri l’avenir ou comme dit autrement, mit du sable dans ton couscous. Bref !
                Les temps ont changé et sachez, chers lecteurs, que ce jeune officier plein d’avenir n’est ni le premier, ni le dernier des hommes de tenue a ecrire ! Maintenant, ce ne sera pas que les gendarmes. Les autres doivent aussi s’y mettre pour que soit loin des hommes de tenue l’image du "tout dans les muscles, rien dans la tete".
                L’ecriture n’est pas la chasse gardee de quelqu’un...meme en arabe. A bon attendeur,...tchao !

    • Le 11 mai 2007 à 21:12 En réponse à : > <I>On Murmure </I> : “Les sept douleurs” d’un gendarme

      J’ose croire que vous plaisantez, cher monsieur. De toute facon, cette palisanterie est de tres mauvais gout.

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