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Afrique Education : le prototype de journal sans lecteur

Publié le mercredi 28 mars 2007 à 07h30min

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Kantigui a vu des journaux burkinabè évoquer récemment un article du journal Afrique Education présenté comme un brûlot... A l’heure où le monde entier salue l’implication décisive du président du Faso dans la conclusion d’accords jusque-là inespérés en Côte d’Ivoire et au Togo, le journal dirigé par le Camerounais Paul Tegda a choisi de s’adonner à des sophismes.

On nous annonce que le numéro en question s’arrache comme de petits pains aux quatre coins du monde, et que "tous les stocks seraient épuisés et qu’on ferait appel aux photocopies pour satisfaire la demande" ! Si ce n’est pas du bluff, ça y ressemble fort !

Après avoir lu cet extrait du livre "Les sorciers blancs" de Vincent Hugeux, paru en janvier 2007 et qui passe notamment en revue les grandeurs et misères de la presse africaine basée à Paris, le lecteur se fera sa propre idée sur l’audience réelle d’Afrique Education : "Tout comme on croise dans les tyrannies africaines des lecteurs sans journaux, on peut, sur les bords de la Seine, feuilleter des journaux sans guère de lecteurs.

Ceux-là affichent de louables intentions-transparence, gouvernance et démocratie mais ils ne vivent pour l’essentiel, que de largesses, d’ailleurs aléatoires, de pouvoirs en mal de flatteries sur papier glacé. Tel est le cas d’Afrique Education". (page 176).

Kantigui a ouï dire que le patron d’Afrique Education a tenté, à plusieurs reprises, de vendre au Burkina Faso, des pages publicitaires, en arguant entre autres, du fait que le président du Faso le fascinait par ses "qualités d’homme d’Etat", son "sens de l’écoute", sa "vision", etc. De nombreuses correspondances en attesteraient. Mais les autorités en charge de gérer la question auraient toujours décliné l’offre, précisément en raison de l’audience totalement insignifiante du journal.


* Démission au CDP : distinguer le vrai du faux

Kantigui remarque que les prochaines élections législatives favorisent en ce moment de grands mouvements dans la faune politique. L’expression consacrée au pays des hommes intègres parle de transhumance ou de nomadisme politique. A ce jeu de chassé croisé, où d’équilibrisme, dont beaucoup sont les champions, certains partis ont répondu depuis par des mesures radicales.

C’est ainsi que Kantigui a vu circuler un document de renouvellement des structures provinciales du Parti pour la démocratie et le progrès (CDP) dans la région du Centre-Sud, plus précisément dans la province du Zoundwéogo. En clair, le bureau de la section provinciale du Zoundwéogo et des sous-sections départementales de Béré, Gogo, Guiba, Manga et Gom-Boussougou a été réaménagé.

Kantigui a entendu des militants de ces zones s’étonner de lire dans la presse des histoires de démissions de grosses pointure. Kantigui souhaite en tout cas, que les prochains jours situent les électeurs sur la véracité des faits.


* Des résidants du secteur n°16 exigent la fermeture d’un bar-dancing

Kantigui a appris qu’une délégation des résidants du secteur n°16 de Ouagadougou est allée la semaine dernière, demander au maire de Boulmiougou, la fermeture pure et simple d’un bar-dancing à cause du bruit qui troublait la tranquillité des habitants des concessions environnantes.
Des sources proches de la mairie, ce problème serait sur la table de la bourgmestre d’arrondissement.

La plainte des riverains du bar-dancing relance la question des parcelles attribuées pour usage d’habitation et qui sont transformées à usage commercial.
Kantigui espère qu’une solution à l’amiable sera trouvée, afin de permettre aux citoyens de vivre loin du bruit.


De l’inadmissible à la Caisse populaire de Dassasgho

Kantigui a failli tomber à la renverse au guichet chargé de l’ouverture des comptes de la Caisse populaire de Dassasgho au secteur n°28 de Ouagadougou. Ayant été convaincu par un client de cet établissement financier d’y ouvrir aussi un compte, c’est la désillusion qui s’est présentée à la place de la serviabilité et de la recherche de la clientèle.

Alors que les quatre guichets de la caisse s’affairaient aux remboursements, aux versements, Kantigui s’est entendu dire par une charmante dame que les ouvertures de comptes sont arrêtées. Il était 11h 15 mn. "Revenez ce soir ou demain. On a fermé", a-t-elle lancé sans la moindre gêne. Bien que les horaires de travail aient été indiquées à l’entrée de la Caisse : du lundi au vendredi : de 7h 30 à 12h et 15h à 17h 30 ; samedi 7h à 11h.

Kantigui ne comprend pas jusque-là l’attitude de la chargée d’ouverture des comptes d’autant plus que c’était un lundi de surcroît. Au moment où la concurrence est des plus féroces dans le secteur bancaire, voilà une qui refuse de la clientèle. Peut-être est-elle tellement "rassasiée" d’argent au point de ne plus vouloir renflouer ses caisses.

Kantigui a été d’autant sidéré de voir la guichetière ranger, séance tenante ses paperasses pour aller tranquillement s’adonner à la causerie. C’est inadmissible pour une structure qui se veut être populaire et ne comptant que sur l’épargne populaire.


Boulkiemdé : Sourgou célèbre la femme

Kantigui a appris que les femmes et les jeunes de la commune de Sourgou dans la province du Boulkiemdé se préparent aux festivités qui mettront en l’honneur la femme. En effet, le consortium des 50 groupements féminins de Sourgou et la jeunesse de Guirgo, village situé à 4 km de Sourgou commémoreront du 31 mars au 2 avril 2007, le 8-Mars en collaboration avec le conseil communal de Sourgou.

Ces festivités seront marquées par un grand dassandaga, des prestations d’artistes, des courses cyclistes, un bal populaire, un match de football, un cross populaire, etc. La cité du maire Tibo Hervé Kaboré est déjà en ébullition, des commissions s’activent de part et d’autre pour la réussite de l’événement. Le 8-Mars se présente comme de véritables moments de réflexion et d’introspection des femmes sur leur rôle et leurs contributions dans le développement de notre pays.

C’est pourquoi, a confié la source de Kantigui, tout en saluant le thème choisi cette année qui est "Education et responsabilisation des femmes", le conseil communal de Sourgou avec le soutien de l’ensemble des habitants des villages de la commune reviennent sur cet événement très important, convaincus que la lutte contre la pauvreté passe obligatoirement par une implication effective des femmes.


* Méningite : 544 cas, 37 décès à la 12e semaine dans le Kourittenga

Depuis bientôt trois semaines le district sanitaire de Koupèla a franchi le seuil épidémique et a été déclaré en situation d’épidémie de méningite. A la 10e semaine, le district a enregistré 94 cas avec 10 décès et à la 11ème semaine, 117 cas pour 6 décès et 208 cas avec 9 décès à la 12e semaine.

De 39,78% à la 11ème semaine, le taux d’attaque a presque doublé à la 12ème semaine avec 70,72%. Face à la situation, le ministère a décidé d’une campagne de vaccination réactive au Kourittenga qui a débuté hier dimanche 25 mars 2007 sur toute l’aire sanitaire. La campagne qui va durer 5 jours mobilise 62 équipes de vaccinateurs et plus de 124 volontaires.

La campagne devra toucher un public cible de près de 242.152 personnes âgées de 2 à 30 ans représentant près de 70% de la population totale. Cette année, le germe mis en cause est le méningocope AC. Le médecin-chef du district sanitaire, Dr Adama Ouédraogo a lancé un appel aux populations au calme et à la retenue pour faciliter l’opération de vaccination. A noter que l’ONG Plan a réagi en dotant le district de lots de vaccins, de médicaments et autres consommables contre la méningite d’une valeur de 1 267 470 F CFA.


* Des condoms périmés en vente

Il est parvenu à Kantigui que des préservatifs périmés de marque "Bumper toge" seraient en vente dans les boutiques de Ouagadougou. Des condoms chinois communément appelés "vibreurs" seraient aussi périmés mais proposés dans les rues de la capitale par les marchands ambulants.
Kantigui s’inquiète pour les utilisateurs de ces "bouchons de tirs à blanc" et invite les autorités sanitaires à prendre les mesures nécessaires pour éviter une "propagation inconsciente" du VIH/SIDA et des IST.


* Bientôt le grand prix de l’art vestimentaire

Kantigui a ouï dire que le ministère de la Culture, à travers la direction des Arts et du Spectacle s’attelle à organiser la prochaine édition du grand prix national de l’art vestimentaire. Les phases éliminatoires de la compétition se dérouleront les 1er et 2 avril à la Maison du peuple. Cette année, l’honneur est revenu à la capitale du Soum, Djibo, d’abriter cette manifestation culturelle. Kantigui salue cette initiative de promotion du savoir-faire.

Kantigui

Sidwaya

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